Formation des enseignants : c’est quand qu’on va où ?

Une lecture de notre projet « Vers l’Ecole commune », même en diagonale, suffit pour s’en convaincre : l’Aped souhaite ardemment une refonte de la formation initiale de tous les enseignants. Mais devions-nous pour autant participer à l’évaluation initiée par la Communauté française ? La question s’est posée. C’est en tout cas avec une grande circonspection que nous le faisons. Nulle part, en effet, dans le discours officiel, il n’est fait mention d’autre chose que de “mieux outiller les futurs enseignants face à l’évolution de la société”. Or, selon nous, justement, l’Ecole n’a pas pour finalité d’adapter les jeunes au monde tel qu’il évolue. Au contraire, elle doit les outiller pour comprendre le monde et être à même de le changer. En amont, en toute logique, la formation des enseignants doit aller dans ce sens. Notre appréhension est d’autant plus grande que l’idée de réformer la formation initiale s’inscrit dans un contexte marqué par l’idéologie et les avancées néolibérales.

La fin des nominations pour les profs : une fausse bonne idée… impayable !

Le 3 décembre dernier, nous avons publié une carte blanche dans Le Soir, avec mes collègues Branka Cattonar, Professeure de sociologie (UCLouvain), Xavier Dumay,...

Requiem pour le tronc commun

Si l’Aped n’a jamais dissimulé un regard critique sur le Pacte d’Excellence, nous avons toujours affirmé que s’il ne fallait retenir qu’un élément positif,...

Vidéo du webinaire: Une école « ambitieuse » est-elle condamnée à l’ « élitisme » ?

Le 21 avril, Jean-Louis Siroux et Philippe Hambye interrogeaient les termes mêmes de cette question faussement évidente. Quelles conceptions de l’école et de l’égalité...

La culture générale pour tous, une ambition scolaire dépassée ?

Pour l’Aped, l’acquisition par tous les jeunes d’une « culture classique » constitue l’un des éléments constitutifs d’une Ecole véritablement démocratique. Pourtant bon nombre...

Chaque enfant a droit à une place dans une bonne école

In het Franstalig onderwijs bepaalt het inschrijvingsdecreet van minister Maria Arena dat de inschrijvingen voor volgend schooljaar in het eerste jaar van het secundair onderwijs van start gaan op 30 november 2007. Die dag ontstonden dan ook van 's morgens zeer vroeg voor somige scholen files van wachtende ouders. Sommige ouders stonden zelfs 24, 48 of zelfs 72 uren in de rij. In afwezigheid van enige regulering volgens rationele criteria (afstand tussen de woonplaats en de school, sociale mix, ....) bij de inschrijvingen, zijn dergelijke toestanden onvermijdelijk.

Une princesse contrainte au « second choix »

A quelques jours de la rentrée scolaire, la presse du Royaume se fait l’écho d’une nouvelle de la plus haute utilité publique : la...

25 ans d’austérité dans l’enseignement

Cet article donne un aperçu des mesures d'austérité prises dans l'enseignement belge depuis la fin des années 70. La politique éducative y sera située dans le contexte économique des 25 dernières années. Notre attention se portera surtout sur les développements dans l'enseignement secondaire.

Le lamentable bulletin UNICEF de la Belgique se confirme

C’est l’UNICEF qui nous avait mis la puce à l’oreille, fin 2002. Dans un de ses rapports, notre pays était pointé du doigt pour...

La carte scolaire : ses faiblesses et comment l’améliorer

Dans les débats, en Belgique, autour de la nécessité ou non de réglementer davantage les procédures d'inscription des élèves (et les pratiques de recrutement des écoles), un argument est souvent avancé par les défenseurs libéraux du statu quo : « regardez en France, ils ont leur carte scolaire et ça ne marche pas. Elle ne garantit pas l'équité sociale et, d'ailleurs, Sarko va la supprimer ». Il est en effet intéressant, pour alimenter nos débats, de nous pencher sur ce qui se passe en France.

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