« Approche par compétences », « évaluation par compétences », « compétences de base », «compétences transversales », «socles de compétences », « compétences terminales »… Le concept de «compétences» est devenu incontournable dans les écrits sur l’enseignement. Son succès est planétaire. Après les Etats-Unis, le Québec, la Suisse, la France, la Communauté française de Belgique et les Pays-Bas, « l’obsession des compétences » [Boutin et Julien, 2000], cette nouvelle «pensée pédagogique unique» [Tilmant 2005], est désormais en train de conquérir la Flandre. Mais sous le couvert d’un discours parfois généreux et moderniste pourrait bien se cacher une opération de mise au pas de l’enseignement : sa soumission aux besoins d’une économie capitaliste en crise.
Le dossier
Autres articles
Vidéos
Le 10 mai 2014, le Movimiento della Scuola, une association de professeurs du Tessin, organisait un colloque sur l’approche par compétences, que le gouvernement de ce canton suisse voulait introduire.
Voici la vidéo de l’intervention de Nico Hirtt (Aped) qui avait pour titre : « Compétences à l’école : travailleurs flexibles ou citoyens critiques ? » et celle d’Angélique del Rey, professeur de philosophie et auteur de « A l’école des compétences : De l’éducation à la fabrique de l’élève performant » et de « La tyrannie de l’évaluation » (éd. La Découverte).
Liens externes
- Dangers, incertitudes et incomplétude de la logique de la compétence en éducation
- Contre l’idéologie de la compétence, l’éducation doit apprendre à penser, Philippe Meirieu
- Bernard Rey : « les compétences, oui, mais… »
- Dossier de veille de l’IFÉ :Le développement de compétences en milieu professionnel