Afrique francophone : écoles privées et inégalités

Les résultats de recherches menées par des organisations du Sénégal (COSYDEP), de la Côte d’Ivoire (MIDH), de Madagascar (CONAMEPT) et du Mali (TRIJEUD) ont...

« Caoutchouc rouge, rouge coltan », un petit bijou d’animation sur le Congo

« Abo Ikoyo est une jeune Belgo-Congolaise de 17 ans. Elle n’a jamais connu son père, disparu à l’Est de la RDC à l’aube des...

Réforme de l’éducation à Djibouti : la dictature des chiffres

La grande réforme du système public d’enseignement djiboutien a suivi celle d’autres pays africains3 dans les décennies quatre-vingt et nonante. Celle-ci a poursuivit des objectifs ciblés par ses auteurs. On a évoqué pêle-mêle l’adaptation de l’école au contexte national et international, la qualité des enseignements, l’éducation pour tous... Que faut-il entendre par «adapter»? N’est-on pas entré dans une autre contradiction? Les conséquences du contexte international produisent-elles les mêmes effets pour tous les pays ? Comment relever les défis fixés par les responsables politiques? Enfin une réforme, qui intervient après une période de crise économique et d’application d’un plan d’ajustement structurel4, est-elle une solution pour un vaste chantier comme l’éducation?

Licenciements et grèves dans l’éducation à Djibouti

En République de Djibouti, la rentrée scolaire 2014-2015 a mal commencé avec des institutrices/instituteurs et des professeures/professeurs en moins et la permanence des grèves du personnel de l’éducation. D’après le collectif Sauvons l’éducation nationale, créé par une partie du personnel de l’éducation, les enseignantes/enseignants n’ont pas reçu leurs salaires du mois d’août alors que le ministère de tutelle leur demande de se présenter sur leurs lieux de travail. Elles/ils réclament le paiement de leurs rémunérations, en se regroupant devant les banques, depuis quelques jours. En réponse, elles/ils subissent la violence de la police. Les grèves du personnel de l’éducation et les mesures abusives adoptées par le ministère de l’Education et de la Formation de la fin de l’année scolaire 2013-2014 ont un impact négatif sur les apprenantes/apprenants.

Gratuité et qualité de l’enseignement primaire au Congo (RDC)

D’après l’article 43 de la Constitution actuelle de la République Démocratique du Congo (RDC), l’enseignement primaire est obligatoire et gratuit dans les établissements publics. S’appuyant sur cette disposition constitutionnelle, la nouvelle loi portant organisation et fonctionnement de l’enseignement insiste également sur la nécessité de la gratuité de l’enseignement primaire. Où en est-on en réalité ?

Les enjeux de l’enseignement au Congo-Kinshasa

Gratien Mokonzi est un bon compagnon de route de l'Aped. Au cours des dernières années il nous a communiqué de nombreux articles sur l'enseignement au Congo-Kinshasa. Il vient de publier, aux éditions L'Harmattan, un livre sur l'éducation dans l'ancienne colonie belge et m'a fait l'honneur de me proposer de le préfacer. C'est (à peu de choses près) le texte de cette préface que je vous propose ci-dessous en guise de recension.

L’Appel de Gaoua sur la qualité de l’enseignement au Burkina Faso

Voici sans doute l'une des analyses les plus clairvoyantes ayant été rédigées sur l'enseignement dans un pays africain. Il s'agit d'un texte de feu Thomas Sankara, ancien président du Burkina Faso de 1983 à 1987, année de son assassinat. L' "Appel de Gaoua sur la qualité de l'enseignement" fut lancé par Sankara le 17 octobre 1986, dans sa ville natale, là où il fit ses études primaires. Méditons la force et l'actualité de ses paroles, que ce soit pour l'Afrique ou pour le reste du monde : "La jungle de la société capitaliste, sa philosophie d’injustice et d’exploitation créent pour chacun de nous les alibis, l’absolution anticipée, le blanc-seing du dédouanement. Alors nous voilà lancés à corps perdu dans la lutte égoïste pour des plaisirs qui ne constituent qu’une illusion de bonheur, et pour cela nous écrasons et notre prochain et les valeurs de notre peuple".

La scolarisation des jeunes filles au Mali

En 2000 à Dakar (Sénégal), la communauté internationale s'est engagée à garantir une éducation primaire gratuite pour tous les enfants en 2015. L'UNESCO également soutient l'accès à l'éducation pour tous les enfants, tout en mettant l'accent sur l'égalité entre sexes masculin et féminin face aux opportunités éducatives, afin d'y assurer l'incorporation massive des jeunes filles. Actuellement, à l'échelle mondiale, de grands efforts sont fournis afin de garantir l'égalité de chance, entre femmes et hommes, jeunes filles et garçons, dans toutes les sphères de la vie, notamment l'éducation. Toute contribution en ce sens devrait être la bienvenue. L'éducation et la promotion des jeunes filles sont des éléments considérables pour le développement de chaque nation. Cependant, généralement en Afrique et particulièrement au Mali, il existe certaines contraintes socioculturelles, mais aussi religieuses, qui freinent ce processus.

Les exclus de l’école congolaise

Le 30 juin 1960 est la date mémorable de l'accession de la République Démocratique du Congo (RDC) à la souveraineté nationale et internationale, une date fêtée, non, sans raison, avec faste. Pour beaucoup de Congolais, c'était le début de l'ère de la liberté, de la prospérité et surtout de la dignité. Cependant, il fallait rapidement se rendre à l'évidence : la tâche qui attend le jeune Etat libre est plus que démesurée et ce, d'autant que ni la puissance coloniale ni la colonie elle-même ne s'étaient préparées, quelques années plus tôt, à ce sevrage que d'aucuns ont qualifié de prématuré !

Quelle chance de réussite pour la République Démocratique du Congo ?

La conférence mondiale de l'éducation pour tous (en 1990) a été organisée au début d'une période de grande turbulence politique en République Démocratique du Congo (RDC). Elle a coïncidé avec la dernière décennie du vingtième siècle que l'on pourrait qualifier de décennie critique de la politique. En effet, depuis que, venu de l'est, le vent de la perestroïka a soufflé sur la RDC, le pays n'enregistre pas un seul instant de stabilité politique. On est ainsi passé du pénible déclenchement du processus de démocratisation (en 1990), s'il en est un, aux différentes guerres dites de libération (à partir de 1996) en passant par des agitations sociales orchestrées aussi bien par le défunt régime Mobutiste que par l'opposition politique et la société civile.

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