Si j’étais directeur du Segec…

La "carte blanche" publiée dans Le Soir du 20 juin par M. Etienne Michel, Directeur général du Secrétariat général de l’enseignement catholique a retenu toute mon attention [[on peut la lire gratuitement sur le site enseignons.be : http://www.enseignons.be/actualites/2014/06/21/enseignement-message-au-futur-formateur/]]. J'ai choisi d'y répondre sous la forme de la caricature, au sens premier du mot : en renforçant ses traits les plus caractéristiques. Voici donc ce que j’écrirais si j’étais directeur du Segec.

Gratuité de l’école : ne plus attendre !

Plus de 50 associations (dont l'Aped), institutions et personnes se joignent au Réseau Wallon de Lutte contre la Pauvreté (RWLP) pour demander que la gratuité soit mise immédiatement à l’agenda politique. Appel aux signatures est lancé.

Epreuve externe certificative en français : citoyenneté critique, es-tu là ?

Choix de sujets discutables, textes orientés, références à un contexte culturel - français - que ne connaissent pas les élèves belges : l'épreuve de français de fin de secondaire qualifiant soulève bien des questions.

Droit de regard sur Prof

Dans son dernier numéro (21), le magazine "Prof" annonce la couleur : « Droit de regard » est le titre d’une nouvelle rubrique dans laquelle la parole sera donnée à « un représentant d’un autre secteur » que l’enseignement. Hum… Parions que ces représentants d’un autre secteur se recruteront principalement dans celui de l’entreprise. En démocrate pointilleux, je me pose immédiatement la question suivante : ce droit de regard est-il réciproque ? Les enseignants, eux, sont-ils invités dans les médias patronaux pour donner leur avis sur l’influence des affaires dans leur métier, éventuellement pour la dénoncer ? Bien sûr, en cherchant, on trouvera bien une exception, mais en général ?

Construire le goût d’apprendre à l’école maternelle

Christine Passerieux, membre du GFEN et du groupe d'experts qui travaille sur les projets de programmes en maternelle, publie un ouvrage collectif dont elle...

Bruxelles : les plus pauvres payeront le manque de places dans...

Les écoles bruxelloises fondamentales sont saturées. Le problème, particulièrement aigu en maternelle, se reportera bientôt en primaire puis en secondaire. Tout porte à croire qu’il va s’aggraver : les mesures adoptées ou envisagées jusqu’à présent sont insuffisantes. Ainsi, si on en croit le BSI[[L’enseignement à Bruxelles, une gestion de crise complexe, BSI, 29/8/13]], 42000 places sont à créer d’ici 2020[[9500 dans le maternel, 20 000 dans le primaire et 12 500 dans le secondaire]]. Le gouvernement de la Communauté Française crie victoire parce que de nombreuses écoles ont répondu au « plan d’urgence ». Celui-ci va sans doute permettre de rendre la rentrée 2014 relativement sereine en créant 3200 places. Autrement dit, on a évité la catastrophe pendant la campagne électorale. Mais après ?

Conférences d’Angélique del Rey et Nico Hirtt sur l’approche par compétences

Le 10 mai dernier, le Movimiento della Scuola, une association de professeurs du Tessin, organisait un colloque sur l'approche par compétences que le gouvernement de ce canton suisse veut introduire prochainement.

« Educations à… » Ya basta !

Education à la santé, à la sécurité routière, à la consommation, à l’environnement et au DD, à la sexualité, à internet, à l’interculturalité, à la non-violence et à la paix, à l’entrepreneuriat… Sous des dehors de légitimité, les promoteurs des « éducations à » ne sont-ils pas en train de transformer l’Ecole ?

Jean-Claude Marcourt vers le préciTICE

On le savait, on le craignait : emporté par sa déraison néolibérale, managériale, technolâtre et soi-disant « progressiste », le gouvernement wallon s’apprête à...

Les négationnistes de l’inégalité

Ces dernières années, de nombreuses études ont mis en évidence l’augmentation des inégalités sociales dans l’enseignement. Il fallait donc s’attendre à ce que la réaction donne de la voix. Particulièrement en Flandre, dont la plus mauvaise place ouest-européenne en matière d’équité éducative dérange les défenseurs acharnés du libre marché scolaire et de la sélection précoce, eux qui croyaient pouvoir se reposer tranquillement sur les lauriers des bons scores moyens affichés par les écoles flamandes aux tests PISA. Réponse à nos détracteurs...

Mobilisation conjointe des étudiants francophones et flamands pour un enseignement de...

À l’horizon des élections 2014, la Fédération des Étudiants Francophones, en collaboration avec la Vlaamse Vereniging van Studenten et rejoints par le Comité des Élèves Francophones revendiquent un refinancement public de l’enseignement. Soutenus par de nombreux autres acteurs, nous crierons d’une seule voix nos revendications pour un enseignement de qualité, le 2 avril prochain, dans les rues de Bruxelles et de Gand.

Chômage en Belgique : fausses évidences et vrais enjeux

Compte-rendu du Midi d’Econosphères de ce 28 janvier 2014 à l’université populaire de Bruxelles. Les invités étaient, par ordre d’intervention : Henri Houben (chercheur au Gresea - groupe de recherche sur les stratégies économiques alternatives) ; Daniel Richard (secrétaire régional interprofessionnel de la FGTB de Verviers) et Philippe Parmentier (dossier Sans emplois de la CSC).

France : l’évolution du Service Public de l’Enseignement Supérieur et de...

Après les déclarations du Président de la République, le 14 janvier 2014, il est indispensable de faire un retour en arrière pour apprécier la pertinence de ses propos. Celui-ci a officiellement reconnu son identité sociale-démocrate. Depuis lors, les « experts » médiatiques bien en cour, se félicitent de cet aveu pourtant tardif. En effet, par une analyse des 30 dernières années, il apparait clairement que ce tournant social-démocrate a été endossé par les responsables du PS dès 83-84, et que depuis, il y a eu dérive sociale-libérale complètement aboutie et assumée en ce début d’année 2014.

Les enseignants grecs en grève pendant trois jours contre les licenciements

En Grèce, les enseignants ont fait grève trois jours cette semaine, de mercredi à vendredi. Les deux premiers jours, cette action a été menée aux côtés des autres travailleurs du secteur public organisés dans la fédération syndicale ADEDY.