Ecole publique et marché
L'un des principaux objectifs de la conquête de l'Etat par le néo-libéralisme politique est la transformation des services publics en marché. Ce processus de...
Prêts étudiants aux Etats-Unis : les nouveaux « subprimes » ?
Bienvenue dans le monde enchanté de l’enseignement universitaire aux Etats-Unis où l’ensemble des prêts étudiants a représenté l'an dernier plus de 1.000 milliards de dollars, soit une moyenne de 25.000 dollars par étudiant.
Mais la crise économique et financière s’est aussi invitée au pays du hamburger et de la marchandisation sans frein de l’enseignement. Au 31 mars, le total des sommes empruntées et encore en souffrance s'élevait à 904 milliards de dollars. Les prêts étudiants sont ainsi devenus le deuxième poste d'endettement des ménages américains en 2010, derrière les emprunts immobiliers, mais devant les emprunts contractés par carte de crédit.
L’enseignement pourrait bien devenir sous peu la prochaine bulle spéculative à exploser.
L’article qui suit est paru ce 10 juillet 2012 sur le site ww.www.lemonde.fr sous la signature de Mathilde Damgé et donne une vue saisissante de ce que devient un enseignement abandonné aux lois du marché… et aux financiers de tout poil.
Le décret inscriptions
Voici une vidéo de Bruxelles-Laïque qui présente de façon fort claire la nature et les enjeux du décret inscription-mixité.
Amandine n’ira pas à l’école de son choix…
Le papa et la maman d'une élève de 6e primaire nous ont écrit afin de nous faire part de leurs inquiétudes et de leur colère par rapport aux modalités d'inscription en secondaire. Un courrier symptomatique, comme nous en recevons régulièrement. Nous le publions ci-dessous, accompagné de la réponse que nous leur avons fait parvenir. L'occasion de rappeler les positions de l'Aped en la matière.
Le marché scolaire est ouvert. Prenez votre ticket.
C'est reparti ! A l'occasion de l'ouverture des procédures d'inscriptions dans l'enseignement secondaire, nous avons pu assister à un nouvel échange de mauvais arguments entre les tenants de l'ultra-libéralisme scolaire et de bien faibles défenseurs de la régulation dans le camp gouvernemental.
La marchandisation du système éducatif en Grande Bretagne
Sous le couvert de donner plus d'autonomie et de pouvoir aux dirigeants d'établissements scolaires, le gouvernement britannique de coalition entre conservateurs et libéraux-démocrates est en train de poursuivre le travail entamé par son prédécesseur travailliste : la privatisation marchande de l'enseignement. Le professeur Richard Hatcher, de l'université de Birmingham, éclaire le sujet pour nous.
Le droit à l’école reste bafoué
L'enseignement est un droit. Et ce droit est bafoué lorsque des parents ne peuvent pas inscrire leur enfant dans une bonne école, proche de leur domicile. Aussi, la colère des laissés pour compte du «décret inscriptions» est-elle parfaitement légitime. Mais qu'on ne s'y trompe pas : ce déni de justice n'est pas nouveau.
L’« évaluation des compétences » des enseignants
Apparue dans les textes réglementaires en 2006 (arrêté du 19 décembre), la liste des dix compétences que doit avoir acquis l’enseignant lors de sa formation...
Une règle de priorité absurde et discriminatoire
C’est sous la pression d’un petit groupe d’immigrants flamands, que le Parlement flamand vient d’instaurer dans l’enseignement bruxellois la règle de priorité de 55...
Tribulations d’un prof de maths au royaume des inepties
En ce dernier vendredi d'août 2009, j'ai invité des collègues pour une soirée barbecue. Je veux faire la fête avant une nouvelle année scolaire que j'appréhende. En effet, depuis deux ans les inscriptions ne marchent pas bien dans notre école. Cette fois, sauf miracle auquel personne ne croit, nous allons perdre des classes. Ma charge hebdomadaire va être amputée, au mieux de quatre, au pire de huit heures, et je serai donc réaffecté pour une partie de mon horaire. Après trente ans de carrière, cette perspective ne m'emballe pas car les changements risquent d'être éprouvants.