Inscriptions : toujours des pratiques douteuses

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« Certaines écoles mettent en œuvre des stratégies de dissuasion à l’égard de candidats issus de classes sociales moins favorisées. C’est une discrimination qui se base sur des critères socio-économiques afin de préserver des classes homogènes« . Chantal Massaer, directrice d’Infor Jeunes Laeken, lors d’une conférence de presse tenue à Bruxelles ce mercredi 27 février 2013, par la CSC Bruxelles, la FEF (Fédération des Etudiants Francophones), Changement pour l’Egalité (Cgé), la Ligue des Droits de l’Enfant, l’Aped, Itinéraires AMO, SOS Jeunes-Quartier Libre AMO, Atouts Jeunes AMO, et Infor Jeunes Laeken.

De manière plus globale, si le décret « inscriptions » va dans le bon sens, il reste beaucoup trop timide. Selon le président de l’Aped, Jean-Pierre Kerckhofs, « il ne casse pas la logique de marché entre les écoles dites de bonne réputation et les écoles qualifiées de ‘poubelles’, et il ne régule que les inscriptions en première secondaire. Or les discriminations sont présentes à tous les niveaux de l’enseignement obligatoire« . La mixité sociale est un véritable projet de société qui demande plus de courage politique et de régulation. Les organisateurs de la conférence de presse avancent un objectif réellement ambitieux : « que toutes les écoles deviennent de bonnes écoles, sans sélectivité sociale détournée ».

PhS (source : La Libre Belgique, consultée en ligne le 27/02/13)