En Espagne aussi, formation professionnelle et qualifications à la botte des patrons

Le 14 décembre dernier, le Conseil des Ministres espagnol a approuvé le Projet de Loi organique de la Formation professionnelle et des qualifications, désormais soumis aux amendements au Congrès, dans un délai qui se termine le 15 février. Ce projet fut précédé de divers brouillons, durant près d'un an, jusqu'à ce que, plus ou moins clairement, son contenu soit accepté par les « agents sociaux », c'est-à-dire les patrons et les syndicats. Des militants de la Confédération des Syndicats des travailleurs de l'Enseignement ( « Stes ») analysent ce projet de loi pour nous. Ils portent un regard critique sur cette énième version du processus trans-européen de marchandisation de l'école, mais aussi sur le manque dramatique de vigilance de la part de certaines organisations syndicales.

Finlande, Suède : le déclin des modèles ?

Depuis plus de dix ans, le modèle éducatif «scandinave» est vanté de par le monde en raison de sa capacité à concilier un haut niveau de performance moyen dans les test internationaux, avec une faible disparité sociale des résultats : «efficacité et équité» comme on dit aujourd’hui dans le jargon des sciences de l’éducation. Mais à étudier l'évolution sur dix ans, la Suède et la Finlande filent désormais un bien mauvais coton : le développement rapide des marchés scolaires commence en effet à y nuire gravement à l'équité, sans pour autant booster la qualité.

Téléchargez gratuitement le livre « Je veux une bonne école pour mon enfant ! »

En 2009, les éditions ADEN publiaient "Je veux une bonne école pour mon enfant !", livre consacré par Nico Hirtt à la question de...

Pour un nouveau décret Inscription !

Faut-il enterrer le décret Inscription ? Si c’est pour en revenir à plus de « libre marché » scolaire, comme semblent le proposer Olivier Maingain et...

« Building Schools for the Future »

Le gouvernement de Tony Blair a pris de nouvelles mesures permettant la dévolution du système éducatif anglais, au bénéfice d'intérêts financiers, qu'il s'agisse d'entreprises entendant tirer profit de la privatisation des services de l'éducation ou d'employeurs impatients de voir l'école transformée en outil de formation de la future main d'œuvre.

Inégalités, ségrégations, marché scolaire : petites leçons de PISA 2018

Alors que les commentaires vont bon train sur les classements issus de la dernière enquête PISA, nous avons mis les mains dans le cambouis...

Si j’étais directeur du Segec…

La "carte blanche" publiée dans Le Soir du 20 juin par M. Etienne Michel, Directeur général du Secrétariat général de l’enseignement catholique a retenu toute mon attention [[on peut la lire gratuitement sur le site enseignons.be : http://www.enseignons.be/actualites/2014/06/21/enseignement-message-au-futur-formateur/]]. J'ai choisi d'y répondre sous la forme de la caricature, au sens premier du mot : en renforçant ses traits les plus caractéristiques. Voici donc ce que j’écrirais si j’étais directeur du Segec.

Revivez le colloque du 22 avril en vidéo

Le 22 avril, une centaine de personnes ont assisté au colloque organisé par l'Aped à Louvain, sur le thème de la ségrégation sociale dans...

Décret inscription : une révolution ?

En mettant fin aux passe-droits, aux refus arbitraires d'inscriptions, aux réglementations-maison connues de quelques privilégiés seulement... le nouveau décret inscriptions constitue assurément un progrès par rapport à la situation que nous connaissions "jadis", c'est-à-dire avant Arena et Dupont. Mais peut-on pour autant parler d'une révolution ?

Marketing des écoles : de quels montants parle-t-on ?

Les dépenses de marketing des écoles relèvent du tabou. Peu d’établissements se montrent volontiers transparents à ce sujet. On dispose cependant de quelques indications...

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