Les « joies » des épreuves intégrées dans le 3e degré qualifiant

Laurence Jottard, sympathisante de l’Aped, enseigne le français à l’Institut René Cartigny d’Ixelles. Elle a accepté de recueillir le témoignage de deux collègues… avant de témoigner elle-même de quelques-uns des effets et autres contradictions de l’évaluation par « épreuves intégrées ».

Formation des enseignants : que penser du projet Marcourt ?

Jean-Claude Marcourt (PS), ministre de l’enseignement supérieur, soumet à ses collègues du gouvernement de la Communauté française un avant-projet de réforme de la formation initiale des enseignants (FIE). Le débat politique commence à peine. A ce stade, il est trop tôt pour prendre position avec précision. Il est cependant utile de rappeler notre position de départ à propos de ce vaste chantier. Et de poser dès à présent quelques questions.

Echecs en math : et si on examinait les programmes d’étude ?

Le journal Le Soir de ce 21 janvier nous apprend que seuls 56% des élèves de 2e secondaire ont réussi le test de maths aux épreuves externes du Certificat d'Etude du Premier Degré (CE1D). Nous apprend ? Y a-t-il un professeur de maths ou de sciences dans l'enseignement secondaire qui aurait douté de ce résultat ? Cela fait des années qu'on l'observe et cela fait des années que la situation empire d'année en année. Les notions de base ne sont pas assimilées. Les élèves ont vaguement entendu parler d'angles, de pourcentages, de graphiques ou d'équations, ils connaissent les noms de Pythagore et de Thalès, mais rien n'est réellement acquis, rien n'est maîtrisé. Six années de primaire et deux années de secondaire inférieur semblent n'avoir laissé que des traces superficielles dans le cerveau des jeunes. La faute aux instituteurs ? La faute aux régents du premier degré ? Ou plutôt, la faute à une atmosphère générale qui ne valorise guère la rigueur et le travail systématique ? En tout cas, la faute à des programmes qui manquent cruellement de précision, de cohérence et de lisibilité.

Entretien CorteX avec Nico Hirtt : critique des politiques d’enseignement

Le CorteX est un collectif d'enseignement et de recherche en esprit critique et sciences. Il est né en 2010 à l'Université de Grenoble à l'initiative de cinq formateurs professionnels et a pour objectif de mettre à disposition les travaux de tous les acteurs - enseignants, chercheurs, étudiants - travaillant sur un sujet développant le critical thinking, l'esprit critique, quelle que soit leur origine disciplinaire. En mai 2012 ils se sont entretenus avec Nico Hirtt...

Yves Leterme nominé aux Victoires du Grand N’importe Quoi

"La parole est d'argent, mais le silence est d'or". Il est des fois où l'on voudrait que certaines personnalités appliquent cette sentence. Et tant...

France : « Refondation de l’école » ?

Nos amis de la Fédération Sud Education font une analyse très critique de la "Refondation de l'école" telle qu'initiée par François Hollande et son...

Pourquoi étudier les Sciences ?

Dans un dossier consacré l’école polytechnique (ED 47 de septembre 2011), Nico Hirtt écrivait que le propre de l’Homme est de fabriquer et surtout de concevoir des outils. C’est exact. Plus généralement, ne pourrait-on dire que le propre de l’Homme est de concevoir ? Plus exactement sans doute de conceptualiser. D’avoir conscience du Monde qui l’entoure. Certes il existe de nombreuses espèces animales capables de fonctionner autrement que dans l’immédiateté. En développant des stratégies de chasse ou en faisant des réserves pour l’hiver par exemple. Une expérience d’éthologie semble même montrer que certaines espèces d’oiseaux sont capables de compter jusqu’à 7 ou 8… Mais l’Homme semble être la seule espèce qui se pose des questions sur elle-même et sur le côté temporaire de son existence individuelle.

La physique, pour quoi faire ?

Il est inutile dans ce cadre de revenir sur l’étymologie du mot « physique » et sur le sens que celui-ci a pu prendre dans le passé. Actuellement, la physique consiste en l’étude des lois de base de la nature. A l’exclusion des phénomènes du vivant (biologie) et des transformations de la matière (chimie). Mais il est important de comprendre que tous les phénomènes naturels (y compris donc ceux du vivant) sont soumis aux lois de la physique : rien ne peut être en désaccord avec celles-ci.

La biologie pour étudier la vie et pour… améliorer sa propre vie

La biologie a pour objet l’étude des êtres vivants sous tous ses aspects. Par conséquent, elle se décline en un grand nombre de sous-disciplines. Certaines d’entre elles sont liées à la nature des êtres étudiés : les ornithologues étudient les oiseaux, les entomologistes les insectes, les botanistes les plantes, les primatologues les primates, … Cette petite liste peut être grandement allongée. Par ailleurs, il y a des sous-disciplines qui sont liées à des points de vue spécifiques : en anatomie, on étudie la structure du corps. En physiologie le fonctionnement des organes, en écologie les liens entre les êtres vivants et leur environnement. La cytologie étudie la composition et les propriétés des cellules à partir desquelles tous les êtres vivants sont constitués. La théorie de l’évolution s’occupe de l’histoire des êtres vivants et recherche les mécanismes et les événements qui ont déterminé cette histoire.

Et la chimie ?

Que peut apporter un cours de chimie par rapport aux objectifs d’un cours de sciences ?

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