Ceci n’est pas une crise, c’est une escroquerie !

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L’Aped est évidemment signataire de l’appel qui suit.

Ceci n’est pas une crise, c’est une escroquerie !

Passer de l’indignation à la mobilisation, c’est pour maintenant !

Prévisible

Les dirigeant-e-s politiques, épaulé-e-s par les économistes et médias acquis au néolibéralisme, peuvent toujours tenter de nous rassurer en affirmant que le serrage de ceinture va finir par payer et que la reprise économique est pour bientôt, les faits sont là! Les 18 milliards d’euros d’austérité appliquée par le gouvernement Di Rupo n’ont pas suffi. Il va maintenant falloir trouver 3 milliards de plus. Qui en sera étonné ? La même logique est suivie partout en Europe par les gouvernements qui ne représentent plus les choix des populations depuis bien longtemps. Qui s’étonnera donc des méthodes utilisées pour trouver ces fameux milliards ? Encore plus d’austérité, tout simplement …

Dramatique

Ces chiffres astronomiques ne sont pas que des chiffres. Ils ont des conséquences directes sur la vie des gens. Moins de services publics, moins d’accès à la santé et à l’éducation, plus de réformes menant à la précarité, au chômage et à l’exclusion sociale, plus de violences et d’insécurité…en particulier envers les femmes. Avec pour conséquence logique la montée du repli nationaliste et de la xénophobie qui, rappelons-le, se nourrit toujours de la misère sociale.

Insensé

Tout cela pour quel résultat ? Partout où on a appliqué des plans d’austérité, au nom du remboursement d’une dette publique illégitime, l’économie réelle a plongé et les populations ont connu la misère. L’austérité est économiquement absurde et socialement meurtrière. De plus, ce contexte de « crise » est utilisé par les grosses industries pour licencier à tour de bras, après avoir exploité comme il se doit les travailleurs-euses (Arcelor Mittal, Ford Genk, Caterpillar, à qui le tour?). Une question s’impose : acceptons-nous de suivre cette voie ?

La réponse est NON !

Globalement, nous soutenons l’accélération des mobilisations en Belgique et la perspective d’un printemps européen.

Plus particulièrement, nous, associations et mouvements sociaux liégeois en opposition à cette Europe néolibérale, apportons notre soutien à la mobilisation générale à Liège du 30 mars, convoquée en front commun par la FGTB Liège-Huy-Waremme et la CSC Liège-Huy-Waremme et qui appelle à lutter contre la logique capitaliste. Nous refusons de voir notre région et sa population sacrifiée sur l’autel du profit et de l’austérité. Pour cela, au-delà d’une marche pour l’emploi et le pouvoir d’achat, nous appelons à établir ensemble un plan d’action pour réellement sortir de cette logique.

Nous, mouvements associatifs, partis politiques, citoyennes et citoyens indigné-e-s, affirmons qu’une autre voie est possible et que des alternatives sérieuses et efficaces existent pour remettre la finance à sa place, redistribuer la richesse différemment, redéfinir l’économie et le travail comme outils d’émancipation des peuples et, enfin, construire une Europe réellement démocratique, socialement juste et écologiquement viable.

Nous appelons toute la population de la région liégeoise à diffuser cet appel et à se mobiliser en participant à la mobilisation du mois de mars.

Diffusons, facebookons, twittons, interpellons nos voisins, nos collègues, fabriquons des pancartes, agissons ensemble… Montrons que nous sommes nombreux-ses, que nous avons des choses à dire et que nous ne nous laisserons pas manipuler ! Il est temps que l’indignation partagée passivement se transforme en action collective concrète.

Se résigner nuit gravement à notre santé et à celles de nos enfants.

Indignons-nous et agissons !