Plaidoyer pour un enseignement multilingue
« Il est frappant de constater qu’en Belgique francophone, dans pas moins de 249 écoles bruxelloises et wallonnes, les élèves suivent certaines « matières normales » dans une autre langue que le français. Dans l’immense majorité des cas, cette langue est le néerlandais. (A Bruxelles, cela n’est d’ailleurs pas possible dans une autre langue) ». Dans les pages politiques du « Standaard », on ne lit habituellement que peu d’éléments positifs sur la Belgique francophone, mais le 27 août, on y trouvait un article vantant les mérites de l’enseignement en immersion dans les écoles wallonnes et bruxelloises francophones.
Pas d’école démocratique sans instruction polytechnique
L'enseignement polytechnique tourne le dos aussi bien à l'enseignement général actuel, qui ignore et méprise l'acte productif, qu'à l'enseignement professionnel précoce, qui enferme le jeune dans une spécialisation étroite. L'enseignement polytechnique vise à réconcilier l'homme consommateur et producteur avec l'homme créateur d'outils. Nico Hirtt
Lecture : pour dépasser la querelle
Une querelle déchire l'école depuis des décennies : faut-il privilégier le signe ou le sens lors de l'apprentissage de la lecture ? Le ministre a tranché : tout enseignant devra privilégier le code graphémique et proscrire la globale ou la semi-globale, sous peine d'encourir les plus redoutables sanctions. Cette bulle papale aussi étonnante qu'impérieuse risque de brouiller encore un peu plus le problème de la lecture, corrélé à celui de l'échec, et de retarder la généralisation d'approches efficaces, en focalisant les regards sur un objet strictement polémique et non déterminant. Les adversaires ( ? !) ferraillent pour la conquête d'une place vide !
Les mathématiques ne sont pas la création d’un sadique qui cherche à torturer les...
Après avoir développé durant plusieurs années son projet de réforme structurelle de l'enseignement, l'Aped travaille actuellement à la rédaction d'un document consacré aux contenus et objectifs de l'école : quelles connaissances, quelles notions, quelles aptitudes, quelles valeurs, quelles attitudes… l'école devrait-elle offrir à tous, dans une perspective émancipatrice ? Nous avons commencé à rassembler les idées et propositions de nos membres et sympathisants à ce sujet. Vous avez déjà découvert le dossier "sciences" qui a été écrit dans ce cadre-là. Il y a encore beaucoup de travail avant d'aboutir à un produit fini, mais, histoire de vous mettre l'eau à la bouche (ou pour inspirer votre propre créativité, qui sait ?), voici par exemple une fort intéressante contribution sur les mathématiques.
2. Une formation générale et polytechnique pour tous
- Il est totalement impossible de poursuivre tous ces objectifs dans le temps scolaire !
- Plus de temps à l'école ? Ils s'y ennuient déjà !
- Et...
Des ateliers de soutien à la lecture au goût d’École ouverte
En 2016, Marie Wibrin a initié dans l’école de ses enfants un projet de soutien à la lecture à destination des élèves de 1ère...
Crise politique et éducation
Dans le contexte actuel d’inquiétude, où les Flamands et les Wallons sont dressés les uns contre les autres, je cherche des rapprochements et des contacts au sein de l’enseignement. Qui d’entre nous a intérêt à une division (du pays) ? Personne. Après une réunion à Gand, sur la crise politique belge, j’ai trouvé utile d’expliquer une initiative dans le cadre de mon travail. Je la vois comme l’une des possibilités pour réorienter l’opinion publique vers la compréhension et la solidarité entre communautés.
iPad en classe : danger !
Le collège Sint-Pieter et l'école de commerce Sint-Jozef (SPSJ) de Blankenberge ont donc franchi le pas : leurs 710 élèves ont dû se présenter en classe le 3 septembre munis d'un iPad.
Je n’affirmerai pas que l’utilisation d’une tablette est forcément superflue en classe. Je conçois parfaitement qu’on puisse trouver un certain avantage dans la mise à disposition de tous les documents de cours sur un support relativement léger, dans le fait que les élèves aient un accès personnel à Internet durant les cours, dans les synergies qui peuvent naître d’une communication facile entre élèves et professeurs, etc.
Pourtant, on aurait tort d’imaginer que l’utilisation d’une telle technologie en classe n’aurait que des avantages.
Dixi et animam meam salvavi…
Cet article commence par une défense de l'enseignement de la grammaire par
Gramsci, c'est-à-dire par la défense par un progressiste
incontesté d'un enseignement que de nombreux de ceux qui se
prétendent progressistes maintenant refusent. Et il continue sur
la même voie en montrant que, sur des points fondamentaux , de
nombreux progressistes auto-proclamés actuels prennent exactement
le contre-pied de ceux dont ils se réclament . Il s'attaque
ensuite notamment aux conceptions historiques et sociologiques
nées dans les années 60/70 qui sont la matrice des fausses
interprétations obscurantistes se présentant sous un aspect
extrémiste. Je pense notamment ici aux conceptions historiques
développées par Louis Legrand et , en sociologie, au courant
initié par Baudelot et Establet dans L'école capitaliste en
France et poursuivi maintenant par exemple par le livre récent de
Jean-Pierre Terrail L'Ecole en France Crises, pratiques,
perspectives.
Einstein, la Bombe et le FBI
Albert Einstein (1879-1955) a été le physicien le plus important du 20e siècle par les découvertes révolutionnaires qu'ils a accomplies entre 1905 et 1925 [1]. Résident aux Etats-Unis de 1933 à 1955, son prestige n'a fait que s'amplifier dans le grand public, non seulement par sa renommée scientifique mais toujours plus par ses prises de position et actions dans le domaine politico-moral. Ici, nous allons considérer (l'évolution de) la position d'Einstein vis-à-vis de l'armement nucléaire des Etats-Unis entre 1939 et 1955.
En même temps, par son combat anti-fasciste et anti-raciste et surtout par son rejet clair et net de l'anticommunisme couplé à son opposition déterminée à l'armement nucléaire des Etats-Unis, Einstein est devenu, après 1945, la bête noire de Edgar Hoover, le maître du FBI, la Police fédérale des Etats-Unis. Celui-ci avait fait constituer un dossier secret contre Einstein de 1800 (mille huit cent) pages [2] afin de pouvoir le dicréditer, voire le faire expulser des Etats-Unis !