Tous n’embrasseront pas une carrière dans le dynamique secteur de la “nouvelle économie”…
« Quand on voit ceci, on n'a pas l'impression que le militantisme est en crise ». Voilà les mots de Ricardo Petrella en découvrant, samedi 17 octobre, les 400 participants qui se pressaient aux ateliers et aux promenades organisés par l'Aped dans le cadre de ses «Six Heures pour l'école démocratique».
Mais où sont passés les bassins scolaires ?
Le mouvement CGé ("ChanGements pour l'égalité") s'inquiète. A l’occasion du colloque du CERISIS le 18 octobre dernier, l’étude sur les bassins scolaires a été...
Un projet ambigu !
Afin d'alimenter le débat en cours, l'Aped tient à faire connaître ses réactions au projet de Contrat Stratégique pour l'Education adopté par le Gouvernement de la Communauté Française.
Ne tournons pas autour du pot : ce projet brille surtout par sa terrible ambiguïté !
Si nous partageons bon nombre de ses objectifs déclarés, nous sommes très critiques quant au sort qu'il réserve aux enseignements qualifiants. Et, surtout, nous cherchons désespérément dans ce texte la promesse des investissements - en moyens humains et matériels - nécessaires pour lui donner des chances d'aboutir. Par conséquent, les objectifs progressistes ne pouvant être atteints, faute d'un refinancement digne de ce nom, les objectifs d'inspiration libérale pourraient bien être les seuls à se réaliser, puisqu'ils ne coûteraient pas un euro à la Communauté.
Organisation et politique de l’enseignement finlandais
Les élèves finlandais sont depuis les premières enquêtes PISA (qui évaluent le niveau des élèves, notamment en lecture, maths et sciences) en tête des pays de l’OCDE (pays industrialisés). Pourquoi ? Lise Bruneel nous propose un compte rendu d'une Conférence de Madame Anttila, le 15 janvier 2008 à la Commune d’Auderghem, ainsi que le compte-rendu de recherches complémentaires
Cahier des Assises de l’Education Nationale
Réformes Lang, Allègre, Ferry … toujours le même diagnostic que « l'école va mal », « qu'il faut que cela change » ; toujours...
Chronique d’une mort annoncée
Selon l’OCDE, les dépenses annuelles en faveur de l’enseignement de ses Etats membres s’élèvent à mille milliards de dollars. Quatre millions d’enseignants, 80 millions d’élèves et étudiants, 320 000 établissements scolaires (dont 5 000 universités et écoles supérieures de l’Union européenne) sont à présent dans la ligne de mire des marchands. Pour libérer ce marché, il faut que les Etats européens se désengagent de leurs responsabilités dans l’éducation et la formation.
Cher Frank Andriat, ton brûlot ne crame pas les bonnes sorcières
Cher Frank, puisque nous n'avons décidément pas pu débattre du fond des choses durant les huit minutes qui nous furent imparties ce dimanche sur RTL, je me résous à mettre sur papier tout le bien que je pense de ton livre. Mais surtout tout le mal car, ainsi que tu nous le rappelles judicieusement dans cet ouvrage, à l’ami comme à l’élève il faut oser dire la vérité, à commencer par ce qui ne va pas. C’est donc à l’ami que j’adresse fermement ces lignes.
EFI, késako ?
Une multitude de cerveaux - dont quelques apédiens - sont entrés en ébullition dans le landernau de l’enseignement en Communauté française de Belgique. … En cause : l’EFI. Vous avez dit EFI ? Mais késako ? Lisez « Evaluation de la Formation Initiale des enseignants ». Tout simplement.
Enseignement secondaire, une mue progressive et insidieuse
Le Rénové, initié dans les années ’70, reste la dernière refonte ambitieuse de l’enseignement secondaire en Communauté française de Belgique. Ce qu’il avait de meilleur a été cassé par les mesures d’austérité prises dans les années ’80 et ’90.
Depuis lors, on assiste plutôt, d’une part, à une succession de déclarations de pieuses intentions (décret Missions, Contrat pour l’Ecole), et, d’autre part, à des réforme(tte)s qui semblent très disparates. Que peuvent bien avoir en commun, en effet, des mesures aussi différentes que la réforme du premier degré (autour d’un tronc commun jusqu’à 14 ans), l’approche par compétences, la discrimination positive, le décret inscriptions, l’immersion linguistique, les classes-passerelles, la certification par unités (CPU), la multiplication des évaluations externes – certificatives ou non -, l’extension des CEFA, les dispositifs d’accrochage scolaire et le développement des Centres de technologies avancées ?
Petit à petit[[Il y a cette tendance des pouvoirs publics à procéder par « expériences pilotes », puis à imposer une généralisation de la réforme (c’est le cas avec les CPU, d’abord testées auprès des mécaniciens automobiles et métiers de l’esthétique).]], pourtant, toutes participent d’un remodelage d’autant plus pernicieux qu’il se fait au coup par coup et que sa logique n’est guère apparente. Dans cet article, nous ferons le point sur quelques-unes de ces mesures… et tâcherons de mettre à nu les logiques sous-jacentes qui les sous-tendent.
Quelle Ecole pour quelle Société ?
Du rapport Thélot au projet de loi Fillon, au vu des déclarations médiatisées, on pourrait croire à un recul significatif : une lecture attentive du projet montre qu'il n'en est rien. Bien qu'habilement masquée, l'ambition libérale reste déterminée, sous un apparent bon sens consensuel. Face à la stagnation des résultats, à la ségrégation qui perdure, qui pourrait contester l'aspiration à une Ecole « plus juste », « plus efficace » et « plus ouverte » ? Mais de quelle ouverture, de quelle efficacité et de quelle justice nous parle-t-on ?