L’Europe, l’école et le profit
Téléchargez ce texte
1. Dix années de gestation
Avant le traité de Maastricht, l'Union européenne ne s'occupait guère d'éducation. Mis à part l'enseignement professionnel, les autres...
Organisation et politique de l’enseignement finlandais
Les élèves finlandais sont depuis les premières enquêtes PISA (qui évaluent le niveau des élèves, notamment en lecture, maths et sciences) en tête des pays de l’OCDE (pays industrialisés). Pourquoi ? Lise Bruneel nous propose un compte rendu d'une Conférence de Madame Anttila, le 15 janvier 2008 à la Commune d’Auderghem, ainsi que le compte-rendu de recherches complémentaires
Enfants sourds en danger
Les associations de parents de jeunes sourds s'alarment très fortement aujourd'hui, en raison de la disparition annoncée des services "pôles étudiants" qui suivaient jusqu'ici...
Une « révolution » libérale pour l’Education
Réduire l'emploi public, baisser les salaires, imposer la précarité, casser les acquis sociaux, marchandiser des missions de service public, transférer aux collectivités territoriales le financement du service public, criminaliser les pauvres...La droite et le gouvernement imposent à marche forcée leur modèle de société. Leurs objectifs sont cohérents et construits, ils sont déterminés à imposer des régressions historiques au Service Public d'Education dans le cadre d' une profonde mutation de la société vers le libéralisme. Ils s'en donnent les moyens et on aurait grandement tort de lire tous les « projets » qui se succèdent comme un simple patchwork de mesures isolées.
En démocratie, l’éducation n’est pas (seulement) un droit. C’est un devoir.
Le 5 octobre dernier, à l’invitation du Parlement de la Communauté germanophone de Belgique, Nico Hirtt a pris la parole devant quelque 200 enseignants...
De la massification à l’employabilité
Pour l'observateur privilégié qu'est l'enseignant, la politique éducative des vingt dernières années semble n'être qu'une interminable succession de mesures d'austérité. De fait, la quête de rationalisation fut bien l'une des orientations directrices de cette période. Mais à mesure que la crise économique prit clairement les allures d'une crise profonde, durable et mondiale, alors que s'améliorait un peu la situation financière de l'Etat belge, la politique d'austérité se mit à poursuivre d'autres objectifs que les seules économies budgétaires.
Évaluation et responsabilisation
Le 25 septembre dernier, « Le Soir » révélait au grand public le contenu d’un avant-projet de décret concernant l’évaluation des enseignants. Éric Burgraff en traçait...
Technologies de l’information et de la communication à l’école (TICE) : le passage en...
Tic : manie inconsciente dans le langage et les gestes (Petit Larousse 1996) ; TIC : technologies de l’information et de la communication. Cette homophonie n’étant peut-être pas entièrement due au hasard, nous remarquerons que le conscient et l’inconscient sont mêlés dans notre actuelle adoration des technologies et notre incapacité à en prendre toute la mesure, à en interroger les finalités. Cela soulève des questions philosophiques essentielles : l’être humain est-il appelé à se conformer à la machine, à en devenir une simple excroissance ? La déshumanisation, totale et définitive, est-elle en marche ? On entend dire que la « révolution numérique » annonce un monde nouveau, voire une nouvelle utopie, disent les plus enthousiastes. Peut-être. Mais comme l’ancien monde n’a pas totalement disparu, il est encore temps de questionner le sens et les valeurs que porte cette « révolution ».
Marie-Do en professionnelle
Dans le Soir du 14 mai 2012, nous découvrions le plan de la ministre Simonet pour endiguer l’échec et l’absentéisme en professionnelle. Suivant une méthode qui devient récurrente, elle veut partir d'expériences de terrain, dont certaines seraient appelées à être généralisées. Ainsi a-t-elle retenu 45 projets pilotes pour l'année à venir.
Nous ne sommes d’accord ni avec sa définition de l’échec, ni avec son analyse des causes, ni avec les solutions avancées. Explications.
Une éducation démocratique pour un monde solidaire. Une éducation solidaire pour un monde démocratique
Ce texte a pour ambition de présenter les analyses, conclusions et principales propositions issues du Forum Mondial sur l'Éducation (FME), réuni à Porto Alegre, du 24 au 27 octobre 2001. Le FME s'inscrivait explicitement dans la dynamique du premier Forum Social Mondial (FSM) de janvier 2001 et dans la perspective du second FSM. Il a réuni environ 15 000 personnes, venues de 60 pays : enseignants et éducateurs, universitaires et chercheurs, directeurs et responsables d'écoles ou d'institutions éducatives, mais aussi étudiants, représentants syndicaux ou de mouvements sociaux engagés dans la lutte pour une société et un monde plus démocratiques, plus solidaires, plus justes.
Les thèmes des conférences et débats permettent de percevoir les orientations du FME. Quatre conférences plénières furent consacrés aux thèmes suivants : "l'éducation comme droit", "éducation, travail et technologie", "éducation et cultures", "éducation, transformation et utopies". Quatre débats "spéciaux" portèrent sur l'éducation en relation avec les organismes internationaux, la société de l'information, l'éducation populaire, les mouvements de résistance et les alternatives aux politiques néolibérales. Furent organisés également 12 débats thématiques. En outre, 772 rapports exposant des politiques, des expériences et des recherches furent présentés et 29 forums, rencontres ou colloques "parallèles" se réunirent. Jamais une rencontre internationale d'une telle ampleur n'avait été organisée auparavant, rencontre marquée à la fois par la diversité des participants et des thèmes et par la convergence des espoirs et des luttes.
Il est évidemment impossible de résumer l'ensemble des idées échangées pendant ces quatre jours. Seront ici présentés les analyses de la situation actuelle de l'éducation dans un monde victime de la globalisation néolibérale, et les principes fondamentaux affirmés par le FME, principes dont découlent certaines propositions.