Je vous parle d’un temps, que les moins de vingt ans…
Le plus vieux métier du monde n’est pas celui que vous pensez. L’étude des outils paléolithiques montre que depuis plus de 2,5 millions d’années les hominidés transmettent leurs savoirs d’une génération à l’autre. L’éducation est plus ancienne que l’écriture, plus ancienne que la propriété, plus ancienne que la maîtrise du feu, plus ancienne même que le langage articulé. Il semble que l’on recense déjà chez les grands singes vivant en liberté une quarantaine d’actes culturels courants, c’est-à-dire acquis par une «éducation» et non pas programmés dès la naissance.
Les enseignements du capitalisme
Les rapports incestueux qu’entretiennent le capitalisme et le monde de l’enseignement sont devenus de plus en plus difficiles à identifier, à pister, et à...
Résister à l’AGCS, se garder de Bologne
Voici le texte d'une conférence faite par Nico Hirtt, devant la Commission de la Culture du Parlement euopéen, à l'invitation de Mme Christa Prets (groupe socialiste, Autriche), dans le cadre d'un débat sur "L'AGCS et la défense de l'identité culturelle".
Pierre Hazette et l’intelligence de la main
Dans Le Soir du 13 juin 2012, Mr Pierre Hazette (MR) plaide en faveur d’une suppression du «premier degré commun». Son argumentation peut se résumer ainsi : trop d’élèves sont actuellement en souffrance au premier degré. Ils y traînent pendant quelques années, avant d’être réorientés, au terme d’un ou deux échecs, vers les filières de qualification qui, estime l’ancien ministre de l’Enseignement, leur conviennent mieux. En obligeant ces élèves à rester dans le tronc commun, dit-il, on nie «l’intelligence de la main». Voilà une prise de postions claire, qui appelait de notre part une réponse tout aussi claire.
Un projet ambigu !
Afin d'alimenter le débat en cours, l'Aped tient à faire connaître ses réactions au projet de Contrat Stratégique pour l'Education adopté par le Gouvernement de la Communauté Française.
Ne tournons pas autour du pot : ce projet brille surtout par sa terrible ambiguïté !
Si nous partageons bon nombre de ses objectifs déclarés, nous sommes très critiques quant au sort qu'il réserve aux enseignements qualifiants. Et, surtout, nous cherchons désespérément dans ce texte la promesse des investissements - en moyens humains et matériels - nécessaires pour lui donner des chances d'aboutir. Par conséquent, les objectifs progressistes ne pouvant être atteints, faute d'un refinancement digne de ce nom, les objectifs d'inspiration libérale pourraient bien être les seuls à se réaliser, puisqu'ils ne coûteraient pas un euro à la Communauté.
John Rizzo, l’Aped et les grands complots gauchistes
Sauver l’école ? est la question centrale du livre que John Rizzo est venu présenté ce lundi 30 mars à Auderghem lors d’une soirée-spectacle-débat. Mais que contient ce livre et pourquoi bénéficie-t-il d’un tel écho médiatique et du soutien de Madame Milquet ?
L’enseignement dans un Etat sécuritaire
L’institution scolaire est destinée à transmettre le savoir et les compétences qui permettent aux jeunes d’agir en citoyens critiques. Cependant, en des temps où le souci de sécurité publique se trouve en tête des agendas politiques, il semble que l’enseignement n’ait pas échappé au paradigme sécuritaire. Dans cet article, l’argumentation partira de témoignages et de cas concrets, qui illustrent comment la cohabitation école - police - justice s’est organisée autour de la prévention des problèmes, au cours de la dernière décennie. Et comment, suite à une régulation et une politique restrictives, des jeunes se sont retrouvés dans le collimateur.
Critiques de l’école numérique
Ouvrage collectif coordonné par Cédric Biagini, Christophe Cailleaux et François Jarrige
Le numérique s’implante de plus en plus profondément dans l’enseignement, de l’école à l’université,...
Cahier des Assises de l’Education Nationale
Réformes Lang, Allègre, Ferry … toujours le même diagnostic que « l'école va mal », « qu'il faut que cela change » ; toujours...
Marie-Do en professionnelle
Dans le Soir du 14 mai 2012, nous découvrions le plan de la ministre Simonet pour endiguer l’échec et l’absentéisme en professionnelle. Suivant une méthode qui devient récurrente, elle veut partir d'expériences de terrain, dont certaines seraient appelées à être généralisées. Ainsi a-t-elle retenu 45 projets pilotes pour l'année à venir.
Nous ne sommes d’accord ni avec sa définition de l’échec, ni avec son analyse des causes, ni avec les solutions avancées. Explications.