Twee soorten jobs, twee soorten scholen
Sinds 15 jaar is het onderwijs in de geïndustrialiseerde landen opnieuw ongelijker geworden. De sociale selectie neemt toe, de dualisering tussen de onderwijsvormen wordt versterkt, de afstand tussen elitescholen en "vuilbakscholen" wordt groter. Is een dergelijke evolutie dan niet tegengesteld aan de belangen van de kapitalistische economie? Riskeert die op korte termijn geen tekort aan geschoolde arbeidskrachten?
Adapter l’école pour créer des emplois ?
S'il y a une convergence entre les accords de gouvernement Flamands et Francophones (voir notre dossier), c'est bien celle qui consiste à établir plus de liens entre le monde de l'école et celui de l'entreprise. Et dans les deux cas, la justification est également la même : l'emploi. Ainsi, il existerait des emplois non occupés et une des causes serait un « manque réel de personnes qualifiées ». Pour remédier à cette situation, il faudrait que « l'offre de formation et d'enseignement qualifiant soit mieux adaptée aux réalités du marché de l'emploi ». Il s'agit donc « d'augmenter leur attractivité et d'être davantage en contact avec le monde du travail ». Dans le supérieur, il faudra « renforcer la sensibilisation à l'entreprenariat » (1)
KBC et Assuralia détermineront-ils le contenu de l’enseignement ?
Dès le 1er septembre 2010, de nouveaux standards et objectifs finaux interdisciplinaires entrent en vigueur dans l’enseignement secondaire. Ils ont été approuvés sous le précédent ministre de l’enseignement, Franck Vandenbroucke. (Arrêté du Gouvernement flamand, MB du 3 juillet 2009). Les écoles sont à la recherche de matériel didactique adapté pour mettre ces leçons au point. KBC y voit une opportunité et propose ‘gratuitement’ des kits didactiques. Allons-nous permettre à des entreprises privées telles KBC et Assuralia de déterminer le contenu de notre enseignement ? Un appel aux enseignants et organisations pour ne pas céder de terrain et proposer une alternative progressiste.
De la garantie des meilleurs prix à la garantie de « meilleurs » programmes
Un grand groupe de distribution belge vient de glisser dans nos boites aux lettres son dépliant bihebdomadaire. A chaque numéro, le groupe met en...
Avons-nous besoin de travailleurs compétents ou de citoyens critiques?
À l'instar de nombreux pays européens, la Communauté française de Belgique s'est engagée dans une profonde révision des programmes à tous les niveaux de l'enseignement obligatoire. L'objectif affiché est de mettre ceux-ci en conformité avec la doctrine dite de «l'approche par les compétences».
La thèse soutenue ici est double. D'une part, cette approche sera incapable de réaliser les promesses émancipatrices dont elle se veut porteuse. D'autre part et surtout, elle participe - sans doute involontairement dans le chef de ses théoriciens- d'un vaste processus d'instrumentalisation de l'École au service d'une économie en quête de dérégulation et de dualisation sociale.
Welke lading dekt de vlag van de “herwaardering”?
De “herwaardering van het technisch en beroepsonderwijs” staat sinds vele jaren op de onderwijsagenda maar was nooit zo prominent aanwezig als in de jongste regeerakkoorden van de vele deelregeringen die België rijk is. Van Daniël Coens over Luc Van den Bossche en Marleen Vanderpoorten tot Frank Vandenbroucke of van Elio Di Rupo over Laurette Onkelinx en Pierre Hazette tot Maria Arena, telkens komen de ministers wel met een initiatief voor het voetlicht. De oprichting van de Hoge Raad voor het Technisch en Beroepsonderwijs (1985) en van de Conseil Supérieur de l'Enseignement Technique Francophone (1988). De Staten-Generaal van het Technisch Onderwijs (1993), georganiseerd door de VLOR (Vlaamse Onderwijs Raad) en voorbereid door de Hoge Raad voor het Technisch en Beroepsonderwijs en de SERV (Sociaal-Economische Raad voor Vlaanderen). Het opstellen van de beroeps- en opleidingsprofielen, in Vlaanderen toevertrouwd aan sectorcommissies van de SERV, in het Franstalig landsgedeelte aan de speciaal daartoe in 1995 opgerichte CCPQ (Commission Communautaire des Professions et des Qualifications). In 2000 hergroepeert minister Hazette de studierichtingen van het technisch en het beroepsonderwijs. In Vlaanderen heeft Van den Bossche een paar jaar vroeger een gelijkaardige operatie doorgevoerd.
Pacte : revaloriser le qualifiant exigera davantage de cohérence
La création d’un tronc commun d’enseignement jusqu’en 3e secondaire constitue l’une des propositions principales issues du Pacte d’Excellence et retenues par le Groupe Central...
Éduquer et former, sous la dictature du marché du travail
Le discours dominant sur l’éducation considère celle-ci comme un « capital humain », dont le développement serait profitable à la fois aux individus (employabilité) et aux sociétés (croissance économique). Ce discours idéologique a pour fonction principale de justifier une adéquation fine de l’école aux évolutions du marché du travail. Or, l’étude des documents les plus récents de l’OCDE et de l’Union européenne révèle que cette évolution engendre, non pas un développement quantitatif ou qualitatif de l’enseignement, mais sa polarisation et son repli sur les « compétences » de base.
L’école des compétences, contre la citoyenneté critique
Le 31 mai 2017, Nico Hirtt a été invité à prendre la parole à la IVe Journée Jean Zay organisée par le Grand Orient...
Payer plus mais plus tard ?
La presse s'en est fait l'écho à la mi-septembre. Des chercheurs de l'Institut de Recherches Economiques et Sociales (IRES) de l'Université Catholique de Louvain (UCL) proposent à la fois l'augmentation des droits d'inscription à l'université et l'instauration d'un système de prêts avec remboursement à la sortie (1). De quoi s'agit-il exactement et quels sont leurs arguments ?














