Le smartphone, l’école et la productivité : une fable moderne
Dans un « working paper » publié récemment, l’OCDE identifiait la baisse de qualité de l’enseignement comme l’une des causes majeures du ralentissement de la productivité...
Enseignement professionnel : à mort l’école des classes populaires !
Nous reproduisons ici un texte initialement paru sur le site de la Gauche Écosocialiste. Cet article rend admirablement compte de la subordination de l'École...
Les ouvriers sont moins égaux que les autres
« Vous méprisez les métiers manuels ! » « Il faut de tout pour faire un monde, il faudra toujours des maçons pour construire vos maisons et des techniciennes de surface pour nettoyer vos bureaux. » « Les intellectuels ne sont pas forcément plus heureux dans la vie. » Ça ne fait pas l’ombre d’un pli, ça nous revient à la figure chaque fois que nous fustigeons les inégalités entre les filières qualifiantes et générales de l’enseignement. Chaque fois que nous pointons du doigt les résultats catastrophiques des jeunes du professionnel, la faiblesse de leurs compétences de base (tests PISA) comme de leurs savoirs citoyens critiques (enquête de l’Aped en 2008). Laissez-nous nous expliquer sur ce point effectivement très sensible…
Payer plus mais plus tard ?
La presse s'en est fait l'écho à la mi-septembre. Des chercheurs de l'Institut de Recherches Economiques et Sociales (IRES) de l'Université Catholique de Louvain (UCL) proposent à la fois l'augmentation des droits d'inscription à l'université et l'instauration d'un système de prêts avec remboursement à la sortie (1). De quoi s'agit-il exactement et quels sont leurs arguments ?
Les « compétences du XXIe siècle » à l’épreuve de la psychologie cognitive…
Résoudre des problèmes, faire preuve de pensée critique, créative ou encore innovante, collaborer, communiquer… voilà donc des compétences dont nul n’aimerait être privé. Ça...
De la massification à l’employabilité
Pour l'observateur privilégié qu'est l'enseignant, la politique éducative des vingt dernières années semble n'être qu'une interminable succession de mesures d'austérité. De fait, la quête de rationalisation fut bien l'une des orientations directrices de cette période. Mais à mesure que la crise économique prit clairement les allures d'une crise profonde, durable et mondiale, alors que s'améliorait un peu la situation financière de l'Etat belge, la politique d'austérité se mit à poursuivre d'autres objectifs que les seules économies budgétaires.
Welke lading dekt de vlag van de “herwaardering”?
De “herwaardering van het technisch en beroepsonderwijs” staat sinds vele jaren op de onderwijsagenda maar was nooit zo prominent aanwezig als in de jongste regeerakkoorden van de vele deelregeringen die België rijk is. Van Daniël Coens over Luc Van den Bossche en Marleen Vanderpoorten tot Frank Vandenbroucke of van Elio Di Rupo over Laurette Onkelinx en Pierre Hazette tot Maria Arena, telkens komen de ministers wel met een initiatief voor het voetlicht. De oprichting van de Hoge Raad voor het Technisch en Beroepsonderwijs (1985) en van de Conseil Supérieur de l'Enseignement Technique Francophone (1988). De Staten-Generaal van het Technisch Onderwijs (1993), georganiseerd door de VLOR (Vlaamse Onderwijs Raad) en voorbereid door de Hoge Raad voor het Technisch en Beroepsonderwijs en de SERV (Sociaal-Economische Raad voor Vlaanderen). Het opstellen van de beroeps- en opleidingsprofielen, in Vlaanderen toevertrouwd aan sectorcommissies van de SERV, in het Franstalig landsgedeelte aan de speciaal daartoe in 1995 opgerichte CCPQ (Commission Communautaire des Professions et des Qualifications). In 2000 hergroepeert minister Hazette de studierichtingen van het technisch en het beroepsonderwijs. In Vlaanderen heeft Van den Bossche een paar jaar vroeger een gelijkaardige operatie doorgevoerd.
L’obsession des « compétences » à l’école : un mal nécessaire ?
Les deux dernières décennies ont vu apparaître, dans les systèmes éducatifs de la plupart des pays industrialisés, et d’une manière que l’on peut qualifier...
Approche par compétences : l’économie du savoir
Ne dites pas à un défenseur de l’approche par compétences (APC) que celle-ci tourne le dos aux savoirs. Il aura tôt fait de vous...
L’éducation européenne est-elle soumise au marché du travail ?
Comment les évolutions du marché du travail influencent-elles l’enseignement ? L’appel lancinant du patronat à plus d’adaptabilité de l’école et de son produit, le jeune employable, reflète-t-il une vraie évolution du marché du travail ? Le patronat forme-t-il un seul bloc ? Ou bien est-il traversé par des contradictions, des rapports de force, certains secteurs ayant des intérêts différents des autres ? Comment se fait-il qu’autant de relais pédagogiques, même de gauche, aient plongé à pieds joints dans l’approche par compétences, alors qu’on ne peut les soupçonner de collusion avec le « grand capital » ? Autant de questions formulées d’entrée par Nico Hirtt[[Aped, voir par ailleurs son intervention en plénière : « Compétences et compétition :
deux formes de la dérégulation de l’enseignement en Europe »
]], et qui allaient donner lieu à des échanges palpitants avec Mateo Alaluf[[Mateo Alaluf est sociologue, Docteur en sciences sociales et professeur ordinaire à l'Université libre de Bruxelles, spécialiste des questions relatives à l'emploi, à la qualification du travail et aux rapports entre formation et emploi.]] et Christian Laval[[FSU et Attac, France, voir par ailleurs son intervention en plénière : « Comment la Commission européenne a imposé son agenda néolibéral à l’école »]].















