Le smartphone, l’école et la productivité : une fable moderne


Dans un « working paper » publié récemment, l’OCDE identifiait la baisse de qualité de l’enseignement comme l’une des causes majeures du ralentissement de la productivité...

De la garantie des meilleurs prix à la garantie de « meilleurs » programmes

Un grand groupe de distribution belge vient de glisser dans nos boites aux lettres son dépliant bihebdomadaire. A chaque numéro, le groupe met en...

Formation (politique de…)

Il y a lieu d’opter pour une définition de la politique de formation qui soit à la fois radicale (en tant qu’elle touche à...

Approche par compétences : l’économie du savoir

Ne dites pas à un défenseur de l’approche par compétences (APC) que celle-ci tourne le dos aux savoirs. Il aura tôt fait de vous...

Demain, tous intellectuels ?

Dans les débats sur l’adéquation entre éducation et économie, un paramètre essentiel est l’anticipation de l’évolution des besoins en qualifications. Si l’on suppose que...

De la massification à l’employabilité

Pour l'observateur privilégié qu'est l'enseignant, la politique éducative des vingt dernières années semble n'être qu'une interminable succession de mesures d'austérité. De fait, la quête de rationalisation fut bien l'une des orientations directrices de cette période. Mais à mesure que la crise économique prit clairement les allures d'une crise profonde, durable et mondiale, alors que s'améliorait un peu la situation financière de l'Etat belge, la politique d'austérité se mit à poursuivre d'autres objectifs que les seules économies budgétaires.

Twee soorten jobs, twee soorten scholen

Sinds 15 jaar is het onderwijs in de geïndustrialiseerde landen opnieuw ongelijker geworden. De sociale selectie neemt toe, de dualisering tussen de onderwijsvormen wordt versterkt, de afstand tussen elitescholen en "vuilbakscholen" wordt groter. Is een dergelijke evolutie dan niet tegengesteld aan de belangen van de kapitalistische economie? Riskeert die op korte termijn geen tekort aan geschoolde arbeidskrachten?

Droit de regard sur Prof

Dans son dernier numéro (21), le magazine "Prof" annonce la couleur : « Droit de regard » est le titre d’une nouvelle rubrique dans laquelle la parole sera donnée à « un représentant d’un autre secteur » que l’enseignement. Hum… Parions que ces représentants d’un autre secteur se recruteront principalement dans celui de l’entreprise. En démocrate pointilleux, je me pose immédiatement la question suivante : ce droit de regard est-il réciproque ? Les enseignants, eux, sont-ils invités dans les médias patronaux pour donner leur avis sur l’influence des affaires dans leur métier, éventuellement pour la dénoncer ? Bien sûr, en cherchant, on trouvera bien une exception, mais en général ?

Éduquer et former, sous la dictature du marché du travail

Le discours dominant sur l’éducation considère celle-ci comme un « capital humain », dont le développement serait profitable à la fois aux individus (employabilité) et aux sociétés (croissance économique). Ce discours idéologique a pour fonction principale de justifier une adéquation fine de l’école aux évolutions du marché du travail. Or, l’étude des documents les plus récents de l’OCDE et de l’Union européenne révèle que cette évolution engendre, non pas un développement quantitatif ou qualitatif de l’enseignement, mais sa polarisation et son repli sur les « compétences » de base.

Le capitalisme fait-il monter le niveau ?

Peut-on dire que le développement de la production capitaliste ait engendré une demande croissante de formation des travailleurs et des consommateurs, qui expliquerait à...

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