De la garantie des meilleurs prix à la garantie de « meilleurs » programmes

Un grand groupe de distribution belge vient de glisser dans nos boites aux lettres son dépliant bihebdomadaire. A chaque numéro, le groupe met en...

Task Force Emploi Formation Enseignement…: toujours le même mensonge !

La Région bruxelloise dispose désormais de l’instrument dont le gouvernement bruxellois souhaitait la doter pour relever le défi de l’emploi en particulier chez les...

Éduquer et former, sous la dictature du marché du travail

Le discours dominant sur l’éducation considère celle-ci comme un « capital humain », dont le développement serait profitable à la fois aux individus (employabilité) et aux sociétés (croissance économique). Ce discours idéologique a pour fonction principale de justifier une adéquation fine de l’école aux évolutions du marché du travail. Or, l’étude des documents les plus récents de l’OCDE et de l’Union européenne révèle que cette évolution engendre, non pas un développement quantitatif ou qualitatif de l’enseignement, mais sa polarisation et son repli sur les « compétences » de base.

Droit de regard sur Prof

Dans son dernier numéro (21), le magazine "Prof" annonce la couleur : « Droit de regard » est le titre d’une nouvelle rubrique dans laquelle la parole sera donnée à « un représentant d’un autre secteur » que l’enseignement. Hum… Parions que ces représentants d’un autre secteur se recruteront principalement dans celui de l’entreprise. En démocrate pointilleux, je me pose immédiatement la question suivante : ce droit de regard est-il réciproque ? Les enseignants, eux, sont-ils invités dans les médias patronaux pour donner leur avis sur l’influence des affaires dans leur métier, éventuellement pour la dénoncer ? Bien sûr, en cherchant, on trouvera bien une exception, mais en général ?

L’éducation européenne est-elle soumise au marché du travail ?

Comment les évolutions du marché du travail influencent-elles l’enseignement ? L’appel lancinant du patronat à plus d’adaptabilité de l’école et de son produit, le jeune employable, reflète-t-il une vraie évolution du marché du travail ? Le patronat forme-t-il un seul bloc ? Ou bien est-il traversé par des contradictions, des rapports de force, certains secteurs ayant des intérêts différents des autres ? Comment se fait-il qu’autant de relais pédagogiques, même de gauche, aient plongé à pieds joints dans l’approche par compétences, alors qu’on ne peut les soupçonner de collusion avec le « grand capital » ? Autant de questions formulées d’entrée par Nico Hirtt[[Aped, voir par ailleurs son intervention en plénière : « Compétences et compétition : deux formes de la dérégulation de l’enseignement en Europe » ]], et qui allaient donner lieu à des échanges palpitants avec Mateo Alaluf[[Mateo Alaluf est sociologue, Docteur en sciences sociales et professeur ordinaire à l'Université libre de Bruxelles, spécialiste des questions relatives à l'emploi, à la qualification du travail et aux rapports entre formation et emploi.]] et Christian Laval[[FSU et Attac, France, voir par ailleurs son intervention en plénière : « Comment la Commission européenne a imposé son agenda néolibéral à l’école »]].

Pacte : revaloriser le qualifiant exigera davantage de cohérence

La création d’un tronc commun d’enseignement jusqu’en 3e secondaire constitue l’une des propositions principales issues du Pacte d’Excellence et retenues par le Groupe Central...

KBC et Assuralia détermineront-ils le contenu de l’enseignement ?

Dès le 1er septembre 2010, de nouveaux standards et objectifs finaux interdisciplinaires entrent en vigueur dans l’enseignement secondaire. Ils ont été approuvés sous le précédent ministre de l’enseignement, Franck Vandenbroucke. (Arrêté du Gouvernement flamand, MB du 3 juillet 2009). Les écoles sont à la recherche de matériel didactique adapté pour mettre ces leçons au point. KBC y voit une opportunité et propose ‘gratuitement’ des kits didactiques. Allons-nous permettre à des entreprises privées telles KBC et Assuralia de déterminer le contenu de notre enseignement ? Un appel aux enseignants et organisations pour ne pas céder de terrain et proposer une alternative progressiste.

Ondernemingsgeest, ben je daar?

Wij, leerkrachten, worden met een nieuwe opdracht belast: de ondernemingsgeest van onze leerlingen aanwakkeren. Ze warm maken voor het ondernemerschap. Dit is een van de voornaamste accenten van de recente Verklaringen van onze Gewest- en Gemeenschapsregeringen. Onze bewindlui hoeven echter niet op de progressieve leerkrachten te rekenen om met die stroming mee te gaan!

Le smartphone, l’école et la productivité : une fable moderne


Dans un « working paper » publié récemment, l’OCDE identifiait la baisse de qualité de l’enseignement comme l’une des causes majeures du ralentissement de la productivité...

Les ouvriers sont moins égaux que les autres

« Vous méprisez les métiers manuels ! » « Il faut de tout pour faire un monde, il faudra toujours des maçons pour construire vos maisons et des techniciennes de surface pour nettoyer vos bureaux. » « Les intellectuels ne sont pas forcément plus heureux dans la vie. » Ça ne fait pas l’ombre d’un pli, ça nous revient à la figure chaque fois que nous fustigeons les inégalités entre les filières qualifiantes et générales de l’enseignement. Chaque fois que nous pointons du doigt les résultats catastrophiques des jeunes du professionnel, la faiblesse de leurs compétences de base (tests PISA) comme de leurs savoirs citoyens critiques (enquête de l’Aped en 2008). Laissez-nous nous expliquer sur ce point effectivement très sensible…

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