Ondernemingsgeest, ben je daar?
Wij, leerkrachten, worden met een nieuwe opdracht belast: de ondernemingsgeest van onze leerlingen aanwakkeren. Ze warm maken voor het ondernemerschap. Dit is een van de voornaamste accenten van de recente Verklaringen van onze Gewest- en Gemeenschapsregeringen. Onze bewindlui hoeven echter niet op de progressieve leerkrachten te rekenen om met die stroming mee te gaan!
Les « compétences du XXIe siècle » à l’épreuve de la psychologie cognitive…
Résoudre des problèmes, faire preuve de pensée critique, créative ou encore innovante, collaborer, communiquer… voilà donc des compétences dont nul n’aimerait être privé. Ça...
Twee soorten jobs, twee soorten scholen
Sinds 15 jaar is het onderwijs in de geïndustrialiseerde landen opnieuw ongelijker geworden. De sociale selectie neemt toe, de dualisering tussen de onderwijsvormen wordt versterkt, de afstand tussen elitescholen en "vuilbakscholen" wordt groter. Is een dergelijke evolutie dan niet tegengesteld aan de belangen van de kapitalistische economie? Riskeert die op korte termijn geen tekort aan geschoolde arbeidskrachten?
Une épreuve de qualification
Il m’a été donné de participer au jury de qualification de trois élèves de 6e professionnelle électricité. Professeur de français, béotien en électricité, j’en ai pourtant assez vu pour être conforté dans quelques-unes de mes convictions.
Payer plus mais plus tard ?
La presse s'en est fait l'écho à la mi-septembre. Des chercheurs de l'Institut de Recherches Economiques et Sociales (IRES) de l'Université Catholique de Louvain (UCL) proposent à la fois l'augmentation des droits d'inscription à l'université et l'instauration d'un système de prêts avec remboursement à la sortie (1). De quoi s'agit-il exactement et quels sont leurs arguments ?
Quand la Commission se soucie d’équité…
Peut-on concilier l'efficacité économique de l'enseignement avec son équité sociale ? L'école peut-elle à la fois être en phase avec les attentes des employeurs et des marchands et, en même temps, garantir une égalité de chances entre les élèves ? A cette question, la Commission européenne a choisi de répondre de façon résolument optimiste. Malheureusement, la vision de l'équité qu'elle nous propose est bien étrange...
L’École pour former des « futurs Bill Gates » ?
Des « futurs Bill Gates » ? Ce bout de phrase, mis ici à la forme interrogative, l’est à la forme affirmative dans le dernier numéro de "Prof" (n° 7, septembre 2010). On savait déjà que la marchandisation de l’enseignement était rampante, voilà qu’elle s’affiche au grand jour et sans vergogne. Après le krach financier de 2008 et la remise en cause de plus en plus âpre de la toute-puissance du Marché, le mercantilisme néolibéral revient à la charge en vertu du « théorème de Guetta »* : les succès du néolibéralisme appellent davantage de libéralisme (puisque ça marche) ; les échecs du néolibéralisme appellent aussi davantage de libéralisme (puisque l’on n’a pas encore poussé sa logique assez loin pour le voir enfin advenir).
* du nom de Bernard Guetta, chroniqueur à France-Inter.
Éduquer et former, sous la dictature du marché du travail
Le discours dominant sur l’éducation considère celle-ci comme un « capital humain », dont le développement serait profitable à la fois aux individus (employabilité) et aux sociétés (croissance économique). Ce discours idéologique a pour fonction principale de justifier une adéquation fine de l’école aux évolutions du marché du travail. Or, l’étude des documents les plus récents de l’OCDE et de l’Union européenne révèle que cette évolution engendre, non pas un développement quantitatif ou qualitatif de l’enseignement, mais sa polarisation et son repli sur les « compétences » de base.
Adapter l’école pour créer des emplois ?
S'il y a une convergence entre les accords de gouvernement Flamands et Francophones (voir notre dossier), c'est bien celle qui consiste à établir plus de liens entre le monde de l'école et celui de l'entreprise. Et dans les deux cas, la justification est également la même : l'emploi. Ainsi, il existerait des emplois non occupés et une des causes serait un « manque réel de personnes qualifiées ». Pour remédier à cette situation, il faudrait que « l'offre de formation et d'enseignement qualifiant soit mieux adaptée aux réalités du marché de l'emploi ». Il s'agit donc « d'augmenter leur attractivité et d'être davantage en contact avec le monde du travail ». Dans le supérieur, il faudra « renforcer la sensibilisation à l'entreprenariat » (1)
Demain, tous intellectuels ?
Dans les débats sur l’adéquation entre éducation et économie, un paramètre essentiel est l’anticipation de l’évolution des besoins en qualifications. Si l’on suppose que...














