En Espagne aussi, formation professionnelle et qualifications à la botte des patrons

Le 14 décembre dernier, le Conseil des Ministres espagnol a approuvé le Projet de Loi organique de la Formation professionnelle et des qualifications, désormais soumis aux amendements au Congrès, dans un délai qui se termine le 15 février. Ce projet fut précédé de divers brouillons, durant près d'un an, jusqu'à ce que, plus ou moins clairement, son contenu soit accepté par les « agents sociaux », c'est-à-dire les patrons et les syndicats. Des militants de la Confédération des Syndicats des travailleurs de l'Enseignement ( « Stes ») analysent ce projet de loi pour nous. Ils portent un regard critique sur cette énième version du processus trans-européen de marchandisation de l'école, mais aussi sur le manque dramatique de vigilance de la part de certaines organisations syndicales.

The Education Bill – a charter for marketisation

The Education Bill now going through Parliament contains the legislation needed to put the policies in the White Paper Schools Achieving Success into practice. The issues in the White Paper which have provoked most widespread opposition are specialist schools and faith schools. While these do not require new legislation, the Bill continues the promotion of a more divided and selective system.

Enseignement à distance

A revendiquer, simplement, des moyens humains et matériels pour un enseignement réellement progressiste, visant une égalité de résultats, et non une illusoire égalité des chances, nous passons souvent pour des utopistes ! Par contre, que nos autorités, suivant un courant venu des Etats-Unis, vantent les vertus de l'enseignement à distance - rendu possible par les nouvelles technologies de l'information et de la communication - et annoncent l'avènement imminent d'une société de l'information, passe pour réaliste auprès du grand public ! Pourtant, au début du XXème siècle, l'Amérique avait vu ses universités se planter lamentablement dans l'enseignement à distance. L'histoire nous resservirait-elle le même plat?

Six raisons de redouter des menaces précises sur l’éducation

En écrivant une lettre ouverte au Directeur général de l'UNESCO (L'Humanité du 25 septembre) pour lui faire part des menaces sérieuses que fait peser sur le droit à l'enseignement l'Accord Général sur le Commerce des Services (AGCS), nous n'étions pas inspirés par la peur, comme le laisse entendre le secrétaire d'Etat au Commerce, F. Huwart (L'Humanité du 2 octobre). Ayant pris connaissance des textes négociés dans le secret et ratifiés dans l'indifférence ou la connivence, refusant de nous laisser endormir par les propos lénifiants des gouvernants et de la Commission Européenne et scrutant ce qui se négocie vraiment au siège de l'Organisation Mondiale du Commerce à Genève, il était devenu évident pour nous qu'un cri d'alarme s'imposait. Il y a en effet urgence pour les citoyens, dont le mandat confié aux gouvernants est sans cesse outrepassé, de s'approprier le débat sur leur avenir dans des matières aussi importantes que l'éducation, la culture ou la santé.

St Boniface et St Polycarpe, fêtes des aveugles et des amnésiques

Au moment où fusent les cris de victoire, l'Appel pour une école démocratique (Aped) tient à rappeler : - qu'il n'y aura, contrairement à ce...
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La preuve par STAR

Le 3 mai 2001, le journal Le Monde titrait, en page 9 : « La taille des classes n'est pas déterminante dans la réussite des élèves ». Le grand quotidien français se faisait ainsi l'écho d'un avis rendu par le Haut Conseil de l'Evaluation de l'Ecole (HCEE) affirmant que « la politique de réduction de la taille des classes, conduite depuis trente ans, au fil de l'eau, n'était pas efficace ». Le HCEE proposait plutôt d'orienter les (maigres) moyens disponibles vers l'aide individualisée et la formation des enseignants.

Quel refinancement ?

Devant l'euphorie déclenchée par la perspective de refinancement des Communautés qui découlerait de la Déclaration de politique fédérale du Premier Ministre, l'Appel Pour une...

L’école, telle qu’elle est

En été 1998 nous avions lancé un appel aux professeurs et instituteurs, afin qu'ils nous envoient leurs témoignages sur le manque de moyens de l'enseignement. L'appel fut entendu et vous en trouverez le résultat ci-dessous. Nous remercions tous ceux et celles qui ont pris la peine de mettre sur papier leur expérience vécue. Certains ont écrit de longues histoires, d'autres se sont contenté d'un fait divers relaté en quelques lignes. Inévitablement, nous avons eu des redites. Nous les avons pour la plupart supprimées. Les disgressions qui s'écartaient de l'objectif de ce " livre noir " ont également été rayées, de même que les références à des situations trop spécifiques. Nous voulions montrer l'état général de notre enseignement, et non les carences de tel ou tel pouvoir organisateur particulier. D'ailleurs, pour des raisons que l'on comprendra aisément, nous ne citerons ni les noms des écoles, ni ceux des témoins. Nous devons également remercier tout spécialement les étudiants de dernière année de l'ISTI, qui ont assuré la traduction des témoignages néerlandais vers le français. Les témoignages ont été regroupés en quatre catégories : • encadrement • matériel didactique • infrastructure et bâtiments • coût de l'enseignement pour les parents et sponsorisation. Cela nous a souvent conduit à scinder un témoignage en plusieurs morceaux. Les auteurs voudront bien nous en excuser.

Pourquoi faut-il investir dans l’enseignement ?

"Refinancer" l'enseignement ? Sans doute. Mais à quoi bon ? Après tout, la fonction première de l'école n'est pas d'engloutir du budget, mais d'instruire la jeunesse. La réalisation des objectifs éducatifs nécessite-t-elle réellement qu'on y consacre davantage de moyens financiers ? Ne pourrait-on se contenter de mieux utiliser les moyens existants ? Notre conviction est que le refinancement est essentiel pour une et une seule raison: rendre l'école plus démocratique.

25 ans d’austérité dans l’enseignement

Cet article donne un aperçu des mesures d'austérité prises dans l'enseignement belge depuis la fin des années 70. La politique éducative y sera située dans le contexte économique des 25 dernières années. Notre attention se portera surtout sur les développements dans l'enseignement secondaire.

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