Du libéralisme social au socialisme humaniste, cherchez la différence !

Les compétences communautaires étant ce qu'elles sont, nous ne nous étonnerons pas que l'enseignement tienne une place importante dans l'accord de gouvernement de la Communauté Française entre les nouveaux amis du PS et du cdH. Il est impossible de mentionner dans ce cadre tous les aspects « enseignement » de cet accord (+ 30 pages). Nous nous focaliserons donc sur les éléments les plus importants, ceux que la nouvelle majorité met en exergue et ceux aussi qui, malheureusement, nous semblent les plus pertinents pour illustrer la soumission des politiques aux pouvoirs économiques. Passons en revue les éléments principaux de l'accord, assortis des commentaires de l'Aped (en italiques).

Réussir à tout prix à l’ère de la mondialisation ?

L'objectif de cette table ronde est de susciter une réflexion sur la manière dont, au Québec, le nouveau discours sur l'éducation, située dans un...

Une école minimale pour une société libérale !

Le rapport « confidentiel » et « provisoire » issu de la commission Thélot a été notamment divulgué par « Le Monde », qui...

L’Ecole ne fait plus le poids

Il convient probablement de se faire une raison : face à l'Entreprise et ses valeurs marchandes, l'Ecole a peut-être déjà perdu la partie. Il est bien question d'une bataille tant les valeurs défendues par ces deux univers sont originellement aux antipodes les unes des autres. Nous pouvons identifier les divers terrains sur lesquels se jouent la lutte d'influence inégale orchestrée par les tenants de l'entreprise-reine contre l'idéal de l'école démocratique. Ce sombre dessein n'est évidemment réalisable que grâce à la complicité docile, - quand elle n'est pas devancière - des hommes politiques au pouvoir.

Débat sur la marchandisation de l’éducation

Le groupe « enseignement » de la coordination D'autres Mondes a pris le 6 mars dernier l'initiative d'organiser une table ronde sur le thème: "Où en est-on avec la marchandisation de l'enseignement ?". Les conclusions de ce débat ont été relayées au niveau politique, auprès des quatre partis « de gouvernement ».

Education Inc.

Voici le texte complet de la contribution de Nico Hirtt à la Table Ronde organisée par la coordination D'autres Mondes, le 6 mars 2004 à Liège, sur le thème : "Où en est-on avec la marchandisation de l'enseignement ?". Vous pouvez lire le compte rendu cette table Ronde en cliquant ici

La privatisation du système éducatif américain

La privatisation des financements du système éducatif publique américain prend deux formes principales: des systèmes de chèques-éducation , qui permettent l'utilisation de fonds publiques dans l' achat d' espaces d' écoles privées, et les sociétés de gestion scolaire (Education Management Organisations), qui sont des sociétés privées qui gèrent les écoles publiques afin de faire des profits. Cet article donne une description analytique, des comparaisons et les implications des formes de privatisation du système éducatif anglais.

La décentralisation, cheval de Troie de la privatisation et de la marchandisation de l’école...

Le rôle décisif que la décentralisation en cours va être appelée à jouer pour couvrir la déréglementation libérale de la fonction publique et le désengagement progressif de l'État vis-à-vis de ses missions " sociales ", n'est sans doute plus à démontrer. Le fait de l'avoir inscrite précipitamment et presque en " catimini " dans la Constitution (article 1) - sans débat public et référendum, comme c'était initialement annoncé - montre que cette réforme ne vise rien moins qu'à modifier en profondeur la nature et I'exercice du pouvoir réglementaire et législatif en France, en s'inspirant au plus près des mesures préconisées par l'OMC (dans le cadre de l'AGCS), déjà largement appliquées dans les pays anglo-saxons, avec les reculs sociaux que l'on sait. Associée à une réforme de I'État qui verra s'affaiblir ses possibilités d'inter-vention et ses capacités à demeurer le garant de I'égalité entre les régions et les citoyens, cette loi de décentralisation répond à un projet politique global encore inavouable : aligner définitivement la France - et s'il le faut aux forceps - sur le modèle de la " société de marché ". Pour l'heure, elle ne peut évidemment que s'avancer masquée. D'autant qu'elle commandera aussi une déréglementation fiscale qui permettra de nouveaux modes de financement (par I'impôt local et/ou des partenariats multiples avec le secteur privé…), tout en diminuant les prélèvements obligatoires au niveau national et en aggravant les inégalités locales devant I'impôt, déjà flagrantes aujourd'hui. Les menaces que ce processus peser sur l'avenir des services publics, particulièrement dans les secteurs éducatif et hospitalier, se précisent de jour en jour et les bouleversements sociaux qu'elle induira sont déjà très sensiblement amorcés.

Cahier des Assises de l’Education Nationale

Réformes Lang, Allègre, Ferry … toujours le même diagnostic que « l'école va mal », « qu'il faut que cela change » ; toujours...

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