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Réflexions générales sur l'éducation

The White Paper: what does it intend, what would it mean, will it happen?

Le gouvernement britannique a publié, au début du mois de novembre, un "Livre blanc" sur l'éducation. Celui-ci vise à renforcer les mécanismes de "libre choix", donc de "quasi-marché" scolaire. Notre ami Richard Hatcher y réagit dans un article que nous vous livrons tel quel. Nous cherchons un(e) bénévole pour le traduire en français. Merci de nous contacter: aped@ecoledemocratique.org

Préfet de Jacqmain : quelle sanction ?

Séance chahutée, lundi 21 avril, au Conseil Communal de la Ville de Bruxelles. Il fallait y décider des éventuelles sanctions à infliger au préfet...

Le système finlandais : excellence et équité

L’intérêt pour la Finlande dans le domaine éducatif est bien sûr alimenté par les excellents résultats de ce pays dans les évaluations internationales et notamment dans la plus célèbre d’entre elles, PISA. Cette excellence, confirmée à chaque nouvelle session, conduit naturellement à chercher les recettes d’un succès aussi constant, particulièrement quand son propre pays ne parvient pas à décoller d’une position à peine médiane, fort décevante eu égard au budget consacré à l’éducation et à la réputation longtemps justifié de meilleure école du monde.

Une école minimale pour une société libérale !

Le rapport « confidentiel » et « provisoire » issu de la commission Thélot a été notamment divulgué par « Le Monde », qui...

L’éducation européenne est-elle soumise au marché du travail ?

Comment les évolutions du marché du travail influencent-elles l’enseignement ? L’appel lancinant du patronat à plus d’adaptabilité de l’école et de son produit, le jeune employable, reflète-t-il une vraie évolution du marché du travail ? Le patronat forme-t-il un seul bloc ? Ou bien est-il traversé par des contradictions, des rapports de force, certains secteurs ayant des intérêts différents des autres ? Comment se fait-il qu’autant de relais pédagogiques, même de gauche, aient plongé à pieds joints dans l’approche par compétences, alors qu’on ne peut les soupçonner de collusion avec le « grand capital » ? Autant de questions formulées d’entrée par Nico Hirtt[[Aped, voir par ailleurs son intervention en plénière : « Compétences et compétition : deux formes de la dérégulation de l’enseignement en Europe » ]], et qui allaient donner lieu à des échanges palpitants avec Mateo Alaluf[[Mateo Alaluf est sociologue, Docteur en sciences sociales et professeur ordinaire à l'Université libre de Bruxelles, spécialiste des questions relatives à l'emploi, à la qualification du travail et aux rapports entre formation et emploi.]] et Christian Laval[[FSU et Attac, France, voir par ailleurs son intervention en plénière : « Comment la Commission européenne a imposé son agenda néolibéral à l’école »]].
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L’école des compétences, contre la citoyenneté critique

Le 31 mai 2017, Nico Hirtt a été invité à prendre la parole à la IVe Journée Jean Zay organisée par le Grand Orient...

Notre enseignement en mutation

Depuis quelques années, l'enseignement est en changement continu. Les législatures précédente et actuelle ont vu l'instauration des socles de compétence, les modifications des programmes et des horaires de plusieurs disciplines, la mise en adéquation (toujours en cours) des programmes de l'enseignement technique et professionnel avec les demandes des industriels, la modification de la formation initiale des enseignants. Tout cela part évidemment de « bons sentiments » : mettre l'enseignement en adéquation avec la société dans laquelle il est plongé. Ces nombreux changements, il va falloir les digérer, ce qui demande une stabilité de l'enseignement.
Mais cette stabilité est-elle concevable ? L'enseignement ne serait-il pas, de par sa fonction même, en déséquilibre permanent ? En effet, l'enseignement d'aujourd'hui n'a-t-il pas pour but de former les jeunes, de les rendre aptes à vivre dans la société future ? Laquelle sera nécessairement différente de la société actuelle.

Céderons-nous aux vents mauvais ?

Je voudrais proposer ici quelques réflexions à propos de la formation des maîtres. Il y aurait bien des façons utiles d’aborder la question. Et d’abord sous l’angle des conditions institutionnelles et économiques de cette formation. La « mastérisation » de la formation des maîtres, souhaitable dans son principe, a conduit à des conditions scandaleuses et parfois dramatiques d’entrée dans le métier d’enseignant pour les lauréats des concours qui ont pris leur fonction à la rentrée 2010. Mais ces aspects sont bien connus et ont fait l’objet de critiques nombreuses de la part des organisations syndicales mais aussi dans les médias avec la publication de témoignages de professeurs stagiaires [Un rapport ministériel le reconnaît : [ ]]. Je voudrais donc traiter ici d’un aspect limité (mais selon moi important) : celui des contenus de formation en liaison avec la question plus générale de l’école démocratique. Des vents mauvais soufflent sur le système éducatif en France [[Et sans doute ailleurs, mais une étude comparative dépasserait largement les limites de ce texte]].

La réforme managériale et sécuritaire de l’école

L’école-entreprise, tel semble bien être l’objectif des nouveaux réformateurs de l’école à l’ère néolibérale et sécuritaire. Ne serait-il pas temps de faire de l’école...

L’ accompagnement d’école ou le Consensus Autoritaire.

La notion « d'accompagnement d'équipes d'école » surgit au détour de la « Charte pour l'école du XXI e siècle » du couple Mérieu-Allègre ; les géniteurs politiquement déclassés, leur rejeton est encore virulent, en voici les manifestations.

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