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Réflexions générales sur l'éducation

Pourquoi les performances PISA des élèves francophones et flamands sont-elles si différentes ?

Nous proposons ici une analyse des facteurs qui expliquent (ou n’expliquent pas) le grand écart de performances entre les élèves des Communautés flamande et francophone de Belgique, que l’on observe depuis plusieurs années dans les tests PISA. Nous montrons d’abord que la composition sociale et l’origine nationale des effectifs d’élèves ne permettent d’expliquer qu’une faible partie de cet écart. Nous analyserons ensuite les différences en matière de sélection (orientation, redoublements). L’assiduité des élèves lors de la réalisation des tests sera brièvement évoquée. Enfin nous mettons en évidence le rôle crucial des différences observées entre les programmes et les socles de compétences, ainsi qu’entre les moyens humains et budgétaires des deux Communautés.
Rendez-vous CSQ de l'éducation 2016

L’école démocratique : un rêve inaccessible ?

Nous reproduisons ci-dessous le texte du discours prononcé par Nico Hirtt le 16 mars 2016 à Montreal, à l’occasion des Rendez-vous CSQ de l’éducation...

Leur réalisme et le nôtre

"Gestion de bon père de famille", "économies" : pour sûr, ils ne vont pas cesser de nous parler de réalisme ! Une mise au point s'impose.

Du libéralisme social au socialisme humaniste, cherchez la différence !

Les compétences communautaires étant ce qu'elles sont, nous ne nous étonnerons pas que l'enseignement tienne une place importante dans l'accord de gouvernement de la Communauté Française entre les nouveaux amis du PS et du cdH. Il est impossible de mentionner dans ce cadre tous les aspects « enseignement » de cet accord (+ 30 pages). Nous nous focaliserons donc sur les éléments les plus importants, ceux que la nouvelle majorité met en exergue et ceux aussi qui, malheureusement, nous semblent les plus pertinents pour illustrer la soumission des politiques aux pouvoirs économiques. Passons en revue les éléments principaux de l'accord, assortis des commentaires de l'Aped (en italiques).

Comment la Commission européenne a imposé son agenda néolibéral à l’école

La politique éducative européenne actuelle obéit au nouveau paradigme de l’école néolibérale. Ce modèle n’est pas strictement européen, il est mondial, porté par les grandes organisations économiques et financières internationales, relayé par les États nationaux. Si l’Europe innove peu en la matière, elle agit comme un levier puissant qu’utilisent des gouvernements nationaux pour imposer des solutions que les peuples refusent ou pourraient refuser s’ils les connaissaient mieux. L’Europe se construit selon la norme suprême de l’économie de marché intégralement concurrentielle. La politique éducative, quant à elle, est ordonnée à ce que l’on pourrait appeler la norme de l’employabilité, soit la subordination à la logique marchande du travail. En ce sens, la politique scolaire d’inspiration européenne conduit à une normalisation utilitariste des pratiques pédagogiques et des contenus scolaires et à une soumission à la logique centrale de nos économies et de nos sociétés qui est celle de l’accumulation du capital. C’est en ce sens que l’on peut parler de nouvelle école capitaliste à l’échelle européenne.

La bourgeoisie et l’École ou l’art des injonctions contradictoires

Les politiques éducatives recommandées par de grands organismes internationaux, tels l’OCDE et la Commission européenne, encouragent l’orientation des apprentissages vers des compétences générales porteuses...

L’Europe, l’école et le profit

Téléchargez ce texte 1. Dix années de gestation Avant le traité de Maastricht, l'Union européenne ne s'occupait guère d'éducation. Mis à part l'enseignement professionnel, les autres...

Réforme et revalorisation de la formation initiale des maîtres et des régents

C’est lors de son congrès de 2009 que la CGSP-enseignement a pris position en la matière : elle revendique le passage à une formation de niveau universitaire (master en 120 crédits) avec compensation du coût de l’allongement des études pour les étudiants. Le syndicat considère qu’une réforme et une revalorisation profonde de la formation initiale des enseignants est une des conditions essentielles de toute démocratisation de l’éducation. En outre, cet allongement participera à réduire la hiérarchisation sociale au sein même du corps enseignant. Cette revendication va de pair avec les demandes de la CGSP en matière de réforme de l’enseignement par l’organisation d’un tronc commun pluridisciplinaire jusqu’à 16 ans (conçue de manière équilibrée entre les branches intellectuelles, manuelles, artistiques et physiques) ainsi que la suppression des réseaux existants et la création, sans phase transitoire, d’un réseau unique et public.

L’enseignement en Europe occidentale : l’ordre nouveau et ses adversaires

Au cours des deux dernières décennies, des organisations internationales ont cherché à développer une orthodoxie politique qui puisse guider le travail des gouvernements nationaux en matière d’éducation. Ces développements ont été contestés par des mouvements sociaux et par des syndicats, aussi bien durant les années de croissance que durant la récession actuelle. Dans cette présentation, je tenterai de répondre aux questions suivantes. Dans quelle mesure ce projet national/global a-t-il réussi ? Quels sont les termes du conflit entre les “réformateurs” et leurs opposants ? Quelles sont les réalisations, les limites et les chances futures de l’opposition ?

Un espace européen d’enseignement supérieur ou un marché européen de l’enseignement supérieur

La déclaration de la Sorbonne Lors de la célébration  des 750 ans de la Sorbonne a été rédigée la Déclaration de la Sorbonne (28 mai...

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