Home Thèmes Histoire de l'enseignement

Histoire de l'enseignement

Les droits de l’homme et l’école

Le cinquantième anniversaire de la Déclaration universelle des droits de l'homme a été l'occasion de nombreuses initiatives pédagogiques aussi variées que méritoires: publications, leçons de morale, d'histoire, mobilisation parfois coordonnée de toute une école. Je pense à une exemplaire journée des " Sans " (sans papiers, sans travail, sans avenir...) organisée à l'Institut technique et professionnel d'Herbuchène à laquelle j'ai eu le plaisir, avec bien d'autres, de participer. Journée modèle par l'implication des enseignants et des élèves, sensibilisés par diverses activités (création d'une pièce, café-citoyen...) aux injustices de notre société.

Le « Décret Missions » a 20 ans. Joyeux anniversaire ?

Il y a vingt ans, Laurette Onkelinx pondait son célèbre « Décret Missions ». A l'époque nous — l'Aped, âgé de deux ans à...

« Educations à… » Ya basta !

Education à la santé, à la sécurité routière, à la consommation, à l’environnement et au DD, à la sexualité, à internet, à l’interculturalité, à la non-violence et à la paix, à l’entrepreneuriat… Sous des dehors de légitimité, les promoteurs des « éducations à » ne sont-ils pas en train de transformer l’Ecole ?
En démocratie, l’éducation n’est pas (seulement) un droit. C’est un devoir.

En démocratie, l’éducation n’est pas (seulement) un droit. C’est un devoir.

Le 5 octobre dernier, à l’invitation du Parlement de la Communauté germanophone de Belgique, Nico Hirtt a pris la parole devant quelque 200 enseignants...

Enseignement secondaire, une mue progressive et insidieuse

Le Rénové, initié dans les années ’70, reste la dernière refonte ambitieuse de l’enseignement secondaire en Communauté française de Belgique. Ce qu’il avait de meilleur a été cassé par les mesures d’austérité prises dans les années ’80 et ’90. Depuis lors, on assiste plutôt, d’une part, à une succession de déclarations de pieuses intentions (décret Missions, Contrat pour l’Ecole), et, d’autre part, à des réforme(tte)s qui semblent très disparates. Que peuvent bien avoir en commun, en effet, des mesures aussi différentes que la réforme du premier degré (autour d’un tronc commun jusqu’à 14 ans), l’approche par compétences, la discrimination positive, le décret inscriptions, l’immersion linguistique, les classes-passerelles, la certification par unités (CPU), la multiplication des évaluations externes – certificatives ou non -, l’extension des CEFA, les dispositifs d’accrochage scolaire et le développement des Centres de technologies avancées ? Petit à petit[[Il y a cette tendance des pouvoirs publics à procéder par « expériences pilotes », puis à imposer une généralisation de la réforme (c’est le cas avec les CPU, d’abord testées auprès des mécaniciens automobiles et métiers de l’esthétique).]], pourtant, toutes participent d’un remodelage d’autant plus pernicieux qu’il se fait au coup par coup et que sa logique n’est guère apparente. Dans cet article, nous ferons le point sur quelques-unes de ces mesures… et tâcherons de mettre à nu les logiques sous-jacentes qui les sous-tendent.

L’école de l’inégalité

Au delà des données factuelles et des statistiques, "L'école de l'inégalité" nous entraine dans une réflexion sur le sens de l'école et de la sélection scolaire, sur le "miracle pédagogique" qui transforme des inégalités sociales en inégalités de résultats et sur les remèdes à avancer pour démocratiser l'enseignement sans en sacrifier la qualité. Cet ouvrage est actuellement épuisé mais nous vous le proposons en lecture en ligne au format PDF

Meirieu : « Arrêtons de totémiser le numérique ! »

"L’école que j’appelle de mes vœux est une école de la solidarité. La concurrence sera supplantée par une solidarité plus grande, où les élèves...

Le lourd héritage des guerres scolaires

Notre proposition de système d’inscription devrait idéalement fonctionner sur base d’un seul réseau public. L’existence de plusieurs réseaux a pour effet de complexifier l’application...

France : l’évolution du Service Public de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche depuis...

Après les déclarations du Président de la République, le 14 janvier 2014, il est indispensable de faire un retour en arrière pour apprécier la pertinence de ses propos. Celui-ci a officiellement reconnu son identité sociale-démocrate. Depuis lors, les « experts » médiatiques bien en cour, se félicitent de cet aveu pourtant tardif. En effet, par une analyse des 30 dernières années, il apparait clairement que ce tournant social-démocrate a été endossé par les responsables du PS dès 83-84, et que depuis, il y a eu dérive sociale-libérale complètement aboutie et assumée en ce début d’année 2014.

Quelle chance de réussite pour la République Démocratique du Congo ?

La conférence mondiale de l'éducation pour tous (en 1990) a été organisée au début d'une période de grande turbulence politique en République Démocratique du Congo (RDC). Elle a coïncidé avec la dernière décennie du vingtième siècle que l'on pourrait qualifier de décennie critique de la politique. En effet, depuis que, venu de l'est, le vent de la perestroïka a soufflé sur la RDC, le pays n'enregistre pas un seul instant de stabilité politique. On est ainsi passé du pénible déclenchement du processus de démocratisation (en 1990), s'il en est un, aux différentes guerres dites de libération (à partir de 1996) en passant par des agitations sociales orchestrées aussi bien par le défunt régime Mobutiste que par l'opposition politique et la société civile.

Les plus lus...

Articles récents