En démocratie, l’éducation n’est pas (seulement) un droit. C’est un devoir.

En démocratie, l’éducation n’est pas (seulement) un droit. C’est un devoir.

Le 5 octobre dernier, à l’invitation du Parlement de la Communauté germanophone de Belgique, Nico Hirtt a pris la parole devant quelque 200 enseignants...

Les droits de l’homme et l’école

Le cinquantième anniversaire de la Déclaration universelle des droits de l'homme a été l'occasion de nombreuses initiatives pédagogiques aussi variées que méritoires: publications, leçons de morale, d'histoire, mobilisation parfois coordonnée de toute une école. Je pense à une exemplaire journée des " Sans " (sans papiers, sans travail, sans avenir...) organisée à l'Institut technique et professionnel d'Herbuchène à laquelle j'ai eu le plaisir, avec bien d'autres, de participer. Journée modèle par l'implication des enseignants et des élèves, sensibilisés par diverses activités (création d'une pièce, café-citoyen...) aux injustices de notre société.

De la massification à l’employabilité

Pour l'observateur privilégié qu'est l'enseignant, la politique éducative des vingt dernières années semble n'être qu'une interminable succession de mesures d'austérité. De fait, la quête de rationalisation fut bien l'une des orientations directrices de cette période. Mais à mesure que la crise économique prit clairement les allures d'une crise profonde, durable et mondiale, alors que s'améliorait un peu la situation financière de l'Etat belge, la politique d'austérité se mit à poursuivre d'autres objectifs que les seules économies budgétaires.

« Educations à… » Ya basta !

Education à la santé, à la sécurité routière, à la consommation, à l’environnement et au DD, à la sexualité, à internet, à l’interculturalité, à la non-violence et à la paix, à l’entrepreneuriat… Sous des dehors de légitimité, les promoteurs des « éducations à » ne sont-ils pas en train de transformer l’Ecole ?

Le « Décret Missions » a 20 ans. Joyeux anniversaire ?

Il y a vingt ans, Laurette Onkelinx pondait son célèbre « Décret Missions ». A l'époque nous — l'Aped, âgé de deux ans à...

Une école princière : discours de Nico Hirtt aux « 6h »

Samedi, le 16 novembre dernier, près de 300 personnes ont participé aux "Six heures pour l'école démocratique". Un succès de foule, mais surtout un...

Quelle chance de réussite pour la République Démocratique du Congo ?

La conférence mondiale de l'éducation pour tous (en 1990) a été organisée au début d'une période de grande turbulence politique en République Démocratique du Congo (RDC). Elle a coïncidé avec la dernière décennie du vingtième siècle que l'on pourrait qualifier de décennie critique de la politique. En effet, depuis que, venu de l'est, le vent de la perestroïka a soufflé sur la RDC, le pays n'enregistre pas un seul instant de stabilité politique. On est ainsi passé du pénible déclenchement du processus de démocratisation (en 1990), s'il en est un, aux différentes guerres dites de libération (à partir de 1996) en passant par des agitations sociales orchestrées aussi bien par le défunt régime Mobutiste que par l'opposition politique et la société civile.

La loi de refondation à la question de l’histoire des réformes scolaires

Comment comprendre la loi française de refondation de l’école ? Quels enseignements peut-on tirer de l’examen d’ un siècle de réformes scolaires, des principaux documents à valeur de programme et de projet qui ont pris la forme de loi depuis le projet des Compagnons de l’après Première guerre mondiale jusqu’à aujourd’hui ? Quelles politiques scolaires dominantes durant ce siècle ? Comment rendre compte de cette succession de discours avec ses continuité et ses ruptures réelles ou apparentes? Pourquoi assiste-t-on à fin de la démocratisation de l’enseignement avec ses dimensions politiques ?

Enseignement secondaire, une mue progressive et insidieuse

Le Rénové, initié dans les années ’70, reste la dernière refonte ambitieuse de l’enseignement secondaire en Communauté française de Belgique. Ce qu’il avait de meilleur a été cassé par les mesures d’austérité prises dans les années ’80 et ’90. Depuis lors, on assiste plutôt, d’une part, à une succession de déclarations de pieuses intentions (décret Missions, Contrat pour l’Ecole), et, d’autre part, à des réforme(tte)s qui semblent très disparates. Que peuvent bien avoir en commun, en effet, des mesures aussi différentes que la réforme du premier degré (autour d’un tronc commun jusqu’à 14 ans), l’approche par compétences, la discrimination positive, le décret inscriptions, l’immersion linguistique, les classes-passerelles, la certification par unités (CPU), la multiplication des évaluations externes – certificatives ou non -, l’extension des CEFA, les dispositifs d’accrochage scolaire et le développement des Centres de technologies avancées ? Petit à petit[[Il y a cette tendance des pouvoirs publics à procéder par « expériences pilotes », puis à imposer une généralisation de la réforme (c’est le cas avec les CPU, d’abord testées auprès des mécaniciens automobiles et métiers de l’esthétique).]], pourtant, toutes participent d’un remodelage d’autant plus pernicieux qu’il se fait au coup par coup et que sa logique n’est guère apparente. Dans cet article, nous ferons le point sur quelques-unes de ces mesures… et tâcherons de mettre à nu les logiques sous-jacentes qui les sous-tendent.

Articles récents