Contre le voile et donc contre l’exclusion de l’école des jeunes filles qui le...
Le voile, prétendument islamique, n’est pas le signe d’une foi, il est signe – évidemment ostentatoire – d’une religion, et même du religieux le plus archaïque. Ce religieux naît de la peur : peurs ancestrales qui prennent leurs sources dans le processus d’hominisation même, peur des forces mystérieuses qui habitent la nature et nous habitent dans notre sommeil et nos rêves, peurs de la faim, de la mort, et des mystères de la vie elle-même, des puissances de la violence et de la sexualité. Pour la reproduction de l’espèce, la fonction mâle, nécessaire, n’est cependant que très brièvement utile. L’homme reprend culturellement (et donc d’abord religieusement) domination sur la femme pour prévenir cette élimination possible, une fois son rôle accompli. Ainsi la foi, réponses possibles aux mystères, s’institue (et se pervertit) en religion ; ainsi le mâle devient prêtre, la femelle vierge intouchable ou prostituée sacrée. La religion, en tant que corps de normes extérieures au sujet (dans l’hétéronomie), s’oppose ainsi aux forces libératrices de la foi (dans l’autonomie) comme réponses choisies aux mystères de la nature, de la vie et de la mort, comme expression de l’espérance d’un sens à librement construire et non pas donné d’avance.
Éducation et instruction
Éducation, Enseignement, Instruction, etc. : dans le monde scolaire francophone, le débat fait rage quant au terme qu’il conviendrait d’utiliser. Le passage de l’expression « Instruction...
« Educations à… » Ya basta !
Education à la santé, à la sécurité routière, à la consommation, à l’environnement et au DD, à la sexualité, à internet, à l’interculturalité, à la non-violence et à la paix, à l’entrepreneuriat… Sous des dehors de légitimité, les promoteurs des « éducations à » ne sont-ils pas en train de transformer l’Ecole ?
Contrat social
Une foi aveugle construit le nouveau contrat social : la conquête néolibérale des services pour les transformer en marché.
En Europe, dans les années 80...
Modernité, postmodernité, « éducations à » : réponse à Alain Beitone
À partir du thème à la mode des « éducations à », Alain Beitone remet les pendules à l’heure, à l’aide de nombreuses références théoriques. Sa conviction force la sympathie, ainsi que son éthique de la responsabilité. Mais son texte dénote aussi un parti-pris « moderniste » que je voudrais discuter ici. Tout d’abord, précisons que, comme lui, je ne me reconnais pas dans la doctrine de l’« éducation à » et ne désire pas en prendre globalement la défense.
Adolescents qui dérangent
Adolescents qui dérangent, De Bernard Gaillard , Chez L’Harmattan ISBN 978-2-296-08189-5
L’adolescent présente de très nombreuses formes comportementales
problématiques dans notre société en évolution. Il est...
Les vautours du coronavirus 6, Blanquer persiste et signe
L'école de demain s'appuiera largement sur de l'enseignement à distance. C'est ce qu'annonce le ministre français Blanquer dans deux entretiens, sur France Inter le...
Culture : « le Covid l’a tuer »
On reconnait les valeurs d’une société à la place qu’elle accorde à la culture et à l’éducation. La confiance dans le pouvoir est proportionnelle...
Le capitalisme fait-il monter le niveau ?
Peut-on dire que le développement de la production capitaliste ait engendré une demande croissante de formation des travailleurs et des consommateurs, qui expliquerait à...
Oui à la liberté de pensée, de conviction et de religion, en privé comme...
Depuis quelque temps, suivant l'exemple français, le débat sur l'opportunité ou non d'une loi interdisant le port du foulard à l'école fait rage, charriant son lot d'idées réductrices et d'amalgames. Ce débat n'est cependant pas nouveau en Belgique où, depuis des années, de plus en plus d'écoles ont progressivement interdit le port du foulard.