Quelle laïcité aujourd’hui ?
Parmi les combats d'idées qui font la une des médias, la question de la laïcité semble occuper une place de plus en plus centrale....
PISA : France et Belgique, champions de l’inégalité
Le service d’étude de l’Aped livre son analyse des données fournies par l’enquête PISA 2012. Ce travail confirme la situation catastrophique de l’enseignement en Belgique et en France en matière d’équité sociale. Il montre également comment les mécanismes de ségrégation — sociale ou académique — sont responsables de la reproduction de ces inégalités scolaires.
Thélot ou l’école de la reproduction
Face aux difficultés liées à la massification de l'enseignement et à défaut de vouloir réellement investir dans la réussite des élèves, deux mauvaises réponses sont habituellement proposées : niveler par le bas ou hiérarchiser les formation. Le Rapport Thélot [[<*>Quelques mots d'explication pour les non-français. En septembre 2003, Luc Ferry, ministre de l'Education nationale, cherchant en vain à ne pas subir le sort qui avait été dévolu à Claude Allègre, installait une commission, dirigée par Claude Thélot, et la chargeait de deux missions. Premièrement, organiser un « grand débat » sur l'enseignement en permettant à tous - professeurs, parents, associations, syndicats, etc - de s'exprimer. Deuxièmement, « mener une réflexion prospective conduisant à identifier des schémas possibles d'évolution de notre système éducatif primaire et secondaire ».
Un an plus tard, Luc Ferry a été défenestré. Mais la Commission Thélot a bien rempli son contrat. Au terme de 26.000 réunions, de 300 contributions écrites en provenance d'associations, de 1.500 lettres et de 15.000 courriers électroniques, la Commission a publié, en avril 2004, un premier rapport de synthèse du débat. Et le 16 octobre dernier Claude Thélot présentait officiellement à Jacques Chirac son rapport final , intitulé : « Pour la réussite de tous les élèves ». Tous les extraits cités dans le présent article proviennent de ce rapport.]] innove audacieusement : il propose de faire les deux à la fois, en réduisant le tronc commun à une peu de chagrin tout en renforçant les mécanismes de sélection.
Dès lors, si ce rapport nous apprend quelque chose, c'est que les marges de manoeuvre des dirigeants des systèmes éducatifs européens sont décidément devenues fort étroites. La similitude entre les thèses de la Commission Thélot et les lignes directrices des réformes initiées depuis plus de dix ans dans les autres nations industrialisées est surprenante : recentrage sur les besoins économiques (au nom de l'emploi, bien entendu), flexibilité, décentralisation et dérégulation, abaissement des objectifs cognitifs au profit de compétences sociales, relationnelles ou directement exploitables par les employeurs, renforcement de la ségrégation sociale, introduction de techniques de management inspirées du secteur privé et surtout, surtout, pas un euro de plus pour sortir l'école de la crise. Le rapport « Pour la réussite de tous les élèves » est un document historique : il constitue l'acte de décès de cinquante années de massification de l'enseignement secondaire en France et, par la même occasion, il enterre les espoirs de démocratisation dont cette époque avait été porteuse.
Un an plus tard, Luc Ferry a été défenestré. Mais la Commission Thélot a bien rempli son contrat. Au terme de 26.000 réunions, de 300 contributions écrites en provenance d'associations, de 1.500 lettres et de 15.000 courriers électroniques, la Commission a publié, en avril 2004, un premier rapport de synthèse du débat. Et le 16 octobre dernier Claude Thélot présentait officiellement à Jacques Chirac son rapport final , intitulé : « Pour la réussite de tous les élèves ». Tous les extraits cités dans le présent article proviennent de ce rapport.]] innove audacieusement : il propose de faire les deux à la fois, en réduisant le tronc commun à une peu de chagrin tout en renforçant les mécanismes de sélection.
Dès lors, si ce rapport nous apprend quelque chose, c'est que les marges de manoeuvre des dirigeants des systèmes éducatifs européens sont décidément devenues fort étroites. La similitude entre les thèses de la Commission Thélot et les lignes directrices des réformes initiées depuis plus de dix ans dans les autres nations industrialisées est surprenante : recentrage sur les besoins économiques (au nom de l'emploi, bien entendu), flexibilité, décentralisation et dérégulation, abaissement des objectifs cognitifs au profit de compétences sociales, relationnelles ou directement exploitables par les employeurs, renforcement de la ségrégation sociale, introduction de techniques de management inspirées du secteur privé et surtout, surtout, pas un euro de plus pour sortir l'école de la crise. Le rapport « Pour la réussite de tous les élèves » est un document historique : il constitue l'acte de décès de cinquante années de massification de l'enseignement secondaire en France et, par la même occasion, il enterre les espoirs de démocratisation dont cette époque avait été porteuse.
La scolarisation des jeunes filles au Mali
En 2000 à Dakar (Sénégal), la communauté internationale s'est engagée à garantir une éducation primaire gratuite pour tous les enfants en 2015. L'UNESCO également soutient l'accès à l'éducation pour tous les enfants, tout en mettant l'accent sur l'égalité entre sexes masculin et féminin face aux opportunités éducatives, afin d'y assurer l'incorporation massive des jeunes filles.
Actuellement, à l'échelle mondiale, de grands efforts sont fournis afin de garantir l'égalité de chance, entre femmes et hommes, jeunes filles et garçons, dans toutes les sphères de la vie, notamment l'éducation. Toute contribution en ce sens devrait être la bienvenue. L'éducation et la promotion des jeunes filles sont des éléments considérables pour le développement de chaque nation. Cependant, généralement en Afrique et particulièrement au Mali, il existe certaines contraintes socioculturelles, mais aussi religieuses, qui freinent ce processus.
Les inscriptions : et maintenant ?
Voici le compte rendu de l'atelier consacré aux inscriptions scolaires, à l'occasion des "Six Heures pour l'Ecole démocratique", le 17 octobre 2009 à Bruxelles. Les intervenants étaient Chantal Massaer d’Infor-Jeunes Laeken, Nico Hirtt de l’APED.
Flandre : talents gâchés
Dans un an, ce sont les élections et nous en avons eu conscience, les discussions passées sur les réformes scolaires offrent un triste spectacle. Les hommes et femmes politiques ont été surtout préoccupés par leurs propres feuilles de route et ont oublié l’essentiel : la qualité de l’enseignement et le bien-être de nos élèves et enseignants. C’était une véritable mascarade. Rien n’est encore décidé, il est question seulement d’un plan pour l’avenir, rien de plus. D’ailleurs, les différents ténors expliquent l’accord d’une manière contradictoire.
« L’Instit » : sous un vernis humaniste …
Premier acte : logorrhée sarcastique
Alors voilà, c'est l'histoire d'un instituteur, la cinquantaine sémillante, qui sillonne, d'intérim en intérim, la douce France des cartes postales....
Citoyen du marché ou école démocratique citoyenne ?
Dans la préface du référentiel « Etre et devenir citoyen », le ministre de l'enseignement obligatoire soulignait la finalité de l'enseignement secondaire.
Citons-le : « l'objectif est que les enseignants, ayant en charge les élèves de la fin du secondaire, puissent disposer d'un outil qui leur présente, de manière succincte et attractive, une série de notions, de valeurs, d'institutions sur lesquelles se fonde notre société, une société dont ils seront bientôt des acteurs à part entière ».
Participez avec vos élèves à la nouvelle enquête « École, savoirs et climat »
En 2008 et 2015, l’Appel pour une école démocratique avait organisé des enquêtes auprès de milliers d’élèves de 5e et 6e secondaire, afin d'évaluer...
Construire une éducation progressiste : la contribution déterminante de Georges Snyders
Philosophe marxiste, musicien et historien de l’éducation, Georges Snyders (1917-2011) a consacré une grande partie de son travail à la question de la «...















