Amandine n’ira pas à l’école de son choix…
Le papa et la maman d'une élève de 6e primaire nous ont écrit afin de nous faire part de leurs inquiétudes et de leur colère par rapport aux modalités d'inscription en secondaire. Un courrier symptomatique, comme nous en recevons régulièrement. Nous le publions ci-dessous, accompagné de la réponse que nous leur avons fait parvenir. L'occasion de rappeler les positions de l'Aped en la matière.
La persistance de l’inégalité des chances en Belgique
Est-il possible, en partant de rien et en travaillant dur à l'école, d'arriver aux plus hautes fonctions ? Cette idée fort répandue s'avère n'être qu'un mythe : les positions sociales des personnes restent fortement liées à celles de leurs parents. Le système scolaire est l’un des maillons de cette reproduction sociale devant laquelle les décideurs politiques, même de « gauche », semblent bien avoir capitulé.
CPU : craintes confirmées
Il y a un peu plus d'un an (voir ED 45 mars 2011), nous disions tout le mal que nous pensions de la réforme...
Inscriptions : hourra ?
Depuis cinq ans, l'inscription en première secondaire est soumise à une certaine régulation. Il y a eu le principe "premier arrivé premier inscrit" de...
Vidéo : mixité sociale
Le site "Bruxelles laïque" a interviewé Nico Hirtt à propos des problèmes de mixité sociale et autres. Vous pouvez visionner cette vidéo ici.
Eduquer à la dignité de penser
Dans un présent social aux prises avec des problèmes majeurs de dette, de chômage, d’inégalités et dans un environnement où l’avenir de la planète elle-même dépend d’un agir humain, la question de l’école et de la formation prennent une dimension plus urgente encore, devenant plus explicitement enjeu politique et social d’avenir. Odette Bassis
Le sinistre bilan du sarkozysme scolaire
« Laura a trouvé le poste de ses rêves » et « Julien », lui, « a trouvé un poste à la hauteur de ses ambitions ». La campagne de recrutement du ministère de l’Éducation nationale français au printemps 2011, ne dit pas seulement la vision sexiste du monde, elle constitue un parfait déni de réalité. Christian Laval
Le marché scolaire est ouvert. Prenez votre ticket.
C'est reparti ! A l'occasion de l'ouverture des procédures d'inscriptions dans l'enseignement secondaire, nous avons pu assister à un nouvel échange de mauvais arguments entre les tenants de l'ultra-libéralisme scolaire et de bien faibles défenseurs de la régulation dans le camp gouvernemental.
Inscriptions : les « bonnes écoles » trichent
C’est Infor Jeunes Bruxelles et Laeken qui dévoilent une nouvelle fois le pot aux roses : bon nombre des écoles les plus demandées trichent pour contourner le décret inscriptions. Des faits révélateurs qui appellent quelques réflexions.
La taille des classes est bel et bien un facteur de réussite !
S’il est vrai que le nombre d’élèves par classe n’est pas le seul élément, ni même sans doute le plus important, dans la détermination de l’efficacité et de l’équité de notre système scolaire, on ne peut pourtant laisser M. Martin François affirmer (dans la rubrique «Opinions» de La Libre Belgique du 2 janvier 2012), que «l’impact d’un petit nombre d’élèves est faible» et que «les scientifiques montrent que la diminution du nombre d’élèves dans la classe est préjudiciable aux enfants issus de milieux défavorisés». Car, en vérité, la recherche scientifique a désormais pu établir sans le moindre doute l’impact positif d’une réduction des effectifs scolaires, au moins dans les premières années d’enseignement, et particulièrement pour les enfants des milieux populaires.