La persistance de l’inégalité des chances en Belgique

Est-il possible, en partant de rien et en travaillant dur à l'école, d'arriver aux plus hautes fonctions  ? Cette idée fort répandue s'avère n'être qu'un mythe : les positions sociales des personnes restent fortement liées à celles de leurs parents. Le système scolaire est l’un des maillons de cette reproduction sociale devant laquelle les décideurs politiques, même de « gauche », semblent bien avoir capitulé.

Vidéo : mixité sociale

Le site "Bruxelles laïque" a interviewé Nico Hirtt à propos des problèmes de mixité sociale et autres. Vous pouvez visionner cette vidéo ici.

Inscriptions : les « bonnes écoles » trichent

C’est Infor Jeunes Bruxelles et Laeken qui dévoilent une nouvelle fois le pot aux roses : bon nombre des écoles les plus demandées trichent pour contourner le décret inscriptions. Des faits révélateurs qui appellent quelques réflexions.

Couts scolaires : déni de démocratie

L’obstacle des frais scolaires se franchit d’autant plus aisément que l’on est riche et déterminé à offrir à ses enfants une position sociale privilégiée....

Arrêtons la catastrophe de l’enseignement bruxellois

Chaque nouvelle édition des études PISA montre que l’en- seignement en Belgique est le plus inégalitaire de l’OCDE. D’autres études montrent que la situation à Bruxelles est encore bien pire ! Ce mercredi 23 février, l'Aped-Bruxelles y consacrait une conférence de presse.

Equité et inégalité dans les systèmes éducatifs européens

Jean-Pierre Kerckhofs, président de l'Aped, et Marc Demeuse, professeur à l'Université Mons-Hainaut, centrent leurs analyses sur les résultats de l'enseignement en Communauté française de Belgique et ses performances, notamment en matière d'équité. L'enseignement y est-il d'un niveau comparable à celui de ses partenaires européens? Fait-il mieux ou moins bien que dans les pays d’un niveau économique comparable? Est-il socialement juste, et ses structures favorisent-elles la réussite et l'émancipation sociale?

Compétences et compétition : deux formes de la dérégulation de l’enseignement en Europe

«Efficacité et équité». On ne compte plus les rapports de la Commission, les motions du Parlement européen, les mémorandums du Conseil des ministres de...

PISA ? C’est toujours la catastrophe !

Marie-Dominique Simonet (CDH) et Rudy Demotte (PS) «se félicitent» et «ne cachent pas leur satisfaction» après la publication des résultats de l’enquête PISA 2009. Tout au plus disent-ils vouloir s’abstenir de tout «triomphalisme» et «rester modestes». Voilà bien le discours convenu de la vedette qui sait pavoiser comme il faut : sans en avoir l’air. Mais y a-t-il vraiment de quoi ?

Classes homogènes et classes hétérogènes

Plusieurs personnes, parmi lesquels des professeurs, des parents, des directeurs sont convaincues que la composition des classes vient à déterminer la qualité pédagogique et le niveau atteint par les élèves et par ces mêmes classes. Ces personnes considèrent d’un côté la composition des classes, examinant le niveau de préparation atteint par les élèves – bons, moins bons – et pensent d’un autre côté au surnombre d’élèves dans les classes. La question qui se pose est : faut-il réduire la composition hétérogène des classes ? Ou doit-on la gérer ? Aujourd’hui, je me penche sur la première variable : la composition des classes.

Pour une réforme démocratique de l’école

En France, la démocratisation de l'enseignement est en panne. La carte scolaire, qui n'avait déjà pas été pensée comme outil de mixité sociale, est de plus en plus vidée de sa substance. La compétition entre écoles grandit, creusant le fossé de la ségrégation sociale. Cinquante chercheurs de renom lancent aujourd'hui un appel et un site internet. Leur programme: l'école commune...

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