Ségrégation scolaire : la faute au marché plus qu’au quartier

Les opposants aux politiques de régulation des inscriptions scolaire avancent généralement un argument massue : si l’on privilégie une école de proximité, alors les enfants de milieux populaires seront encore davantage confinés dans des écoles ghettos. Cet argument vole en éclats à la lecteur de l’étude intitulée « La ségrégation scolaire, reflet déformé de la ségrégation urbaine », que Bernard Delvaux et Zliz Serhadlioglu publient dans le numéro d’octobre des Cahiers du Girsef. Leur travail constitue d’ores et déjà une contribution scientifique essentielle à la lutte contre les effets néfastes des marchés scolaires.

S’attaquer au marché scolaire ou accepter les inégalités : il faut choisir !

Le décret inscriptions ne réduit pas la ségrégation scolaire. C’est ce qui ressort du dernier rapport de la Commission de pilotage qui a analysé...

Selon les enseignants, le niveau baisse… mais pas pareillement pour tous

Lorsqu’on leur demande ce qu’ils pensent de la thèse « le niveau baisse », 39,5% des enseignants se déclarent « tout à fait d’accord » et 32,6% « plutôt...

PISA : le Covid a bon dos…

Deux graphiques permettent de résumer les deux principaux enseignements, à ce stade,  de l’étude PISA 2022. D’une part la chute régulière et universelle du...

L’allongement du tronc commun, ça marche ? Quelques enseignements venus d’Allemagne…

Bon nombre d’études menées en économie de l’éducation ont cherché à savoir dans quelle mesure la filiarisation (« tracking ») de l’enseignement pouvait affecter les performances...

Téléchargez gratuitement le livre « Je veux une bonne école pour mon enfant ! »

En 2009, les éditions ADEN publiaient "Je veux une bonne école pour mon enfant !", livre consacré par Nico Hirtt à la question de...

Le système finlandais : excellence et équité

L’intérêt pour la Finlande dans le domaine éducatif est bien sûr alimenté par les excellents résultats de ce pays dans les évaluations internationales et notamment dans la plus célèbre d’entre elles, PISA. Cette excellence, confirmée à chaque nouvelle session, conduit naturellement à chercher les recettes d’un succès aussi constant, particulièrement quand son propre pays ne parvient pas à décoller d’une position à peine médiane, fort décevante eu égard au budget consacré à l’éducation et à la réputation longtemps justifié de meilleure école du monde.

Une autre politique d’inscriptions scolaires est possible

Actuellement, en Belgique, l’inscription des élèves dans les écoles a pour point de départ l’action des parents : il leur revient de choisir un...

Une seule solution démocratique : l’école commune

L’éducation scolaire des jeunes générations pose trois questions :
  1. Qu’est-ce qu’on transmet ?
  2. À qui le transmet-on ?
  3. Comment le transmet-on ?
Contribuant à modeler l’avenir de nos sociétés, le contenu des transmissions (question 1) devrait constituer un objet de délibération démocratique et pas seulement de controverses expertes. Le fait que la réponse à cette première question reste relativement indéterminée n’empêche pas toutefois de mettre en travail les questions 2 et 3 : les exigences de l’appropriation des invariants de la culture écrite et de la formation de la pensée réflexive, ainsi que les contraintes inhérentes à l’état du développement des connaissances et de la société, configurent suffisamment, à cet égard, les contenus à transmettre. Je m’intéresse ici à la question 2, en sachant le caractère tout aussi décisif de la question 3[[Cf. notamment Jean-Pierre Terrail, Les Voies de la démocratisation scolaire.]].

« Zéro sur dix », un excellent podcast sur la ségrégation scolaire en Belgique

Liora van Leeuwen a réalisé une remarquable enquête audio sur le manque criant de mixité sociale dans les écoles belges. En 3 épisodes d'une...

Articles récents