iPad en classe : danger !

Le collège Sint-Pieter et l'école de commerce Sint-Jozef (SPSJ) de Blankenberge ont donc franchi le pas : leurs 710 élèves ont dû se présenter en classe le 3 septembre munis d'un iPad. Je n’affirmerai pas que l’utilisation d’une tablette est forcément superflue en classe. Je conçois parfaitement qu’on puisse trouver un certain avantage dans la mise à disposition de tous les documents de cours sur un support relativement léger, dans le fait que les élèves aient un accès personnel à Internet durant les cours, dans les synergies qui peuvent naître d’une communication facile entre élèves et professeurs, etc. Pourtant, on aurait tort d’imaginer que l’utilisation d’une telle technologie en classe n’aurait que des avantages.

L’école : quelle finalité ?

Le projet de réforme sur la décentralisation du système éducatif est présenté par le gouvernement comme une initiative librement consentie, indépendante de toute contrainte extérieure. Cette décentralisation est présentée comme le moyen « d'un plus de démocratie » et d'une meilleure gestion. Mais s'il y a une décentralisation, c'est que le centre s'est déplacé. En effet, les organisations internationales comme le F.M.I, la banque mondiale, l'O.M.C et la commission européenne poussent les Etats à une uniformisation de leurs systèmes éducatifs et à son ouverture au marché mondial du commerce et du travail.

Les enseignements du capitalisme

Les rapports incestueux qu’entretiennent le capitalisme et le monde de l’enseignement sont devenus de plus en plus difficiles à identifier, à pister, et à...

Communisme au 21ème siècle : construire une école démocratique

Les communistes préparent leur congrès et s'interrogent sur la pertinence de construire un projet communiste pour le 21ème siècle et sur son contenu. Mais nous pourrions oser cette question : que signifie aujourd'hui être communiste ?.

Changer l’école, pour changer le monde

Lors de la publication, en juin 2003, de l'étude « la catastrophe scolaire belge », certains nous avaient reproché de nous en tenir au constat, sans véritablement proposer d'alternative. Le grief n'était que partiellement fondé : notre étude ne se limitait pas à répercuter le constat - établi par les grandes enquêtes internationales sur les compétences des élèves - que les écarts de résultats et, surtout, leur détermination sociale, sont plus élevés chez nous que dans la plupart des autres pays industrialisés. Nous démontrions surtout, indices statistiques à l'appui, que l'inégalité sociale à l'école est fortement corrélée à trois facteurs : le sous-financement de l'enseignement primaire, la sélection précoce en filières hiérarchisées et l'obligation faite aux parents de choisir l'école de leurs enfants sur un marché scolaire (la mal nommée « liberté de choix »). Ces pistes d'explication indiquaient, automatiquement, des pistes de réflexion pour une autre école : mieux financée, unique, publique.

Tous n’embrasseront pas une carrière dans le dynamique secteur de la “nouvelle économie”…

« Quand on voit ceci, on n'a pas l'impression que le militantisme est en crise ». Voilà les mots de Ricardo Petrella en découvrant, samedi 17 octobre, les 400 participants qui se pressaient aux ateliers et aux promenades organisés par l'Aped dans le cadre de ses «Six Heures pour l'école démocratique».

L’Europe libérale aux commandes de l’école

La question cruciale que posent le rapport Thélot et la nouvelle loi d'orientation concerne la logique de fond qui préside aux analyses et mesures proposées pour réformer l'école. Comment se construit aujourd'hui une loi sur l'école en France ? Qui en décide et surtout quelles sont les instances qui l'inspirent ? La forme et le fond, le processus et le contenu sont indissociables. L'impressionnante théâtralisation qui a accompagné l'élaboration de la loi depuis l'automne 2003 a répondu à un double souci et a eu un double effet : déposséder les enseignants et les autres personnels de l'enseignement, majoritairement porteurs de conceptions politiquement indésirables, de toute vraie « voix au chapitre » ; oblitérer autant que possible le déplacement du centre de gravité des politiques éducatives vers le niveau européen.

Enfants sourds en danger

Les associations de parents de jeunes sourds s'alarment très fortement aujourd'hui, en raison de la disparition annoncée des services "pôles étudiants" qui suivaient jusqu'ici...

Pourquoi les performances PISA des élèves francophones et flamands sont-elles si différentes ?

Nous proposons ici une analyse des facteurs qui expliquent (ou n’expliquent pas) le grand écart de performances entre les élèves des Communautés flamande et francophone de Belgique, que l’on observe depuis plusieurs années dans les tests PISA. Nous montrons d’abord que la composition sociale et l’origine nationale des effectifs d’élèves ne permettent d’expliquer qu’une faible partie de cet écart. Nous analyserons ensuite les différences en matière de sélection (orientation, redoublements). L’assiduité des élèves lors de la réalisation des tests sera brièvement évoquée. Enfin nous mettons en évidence le rôle crucial des différences observées entre les programmes et les socles de compétences, ainsi qu’entre les moyens humains et budgétaires des deux Communautés.

La bourgeoisie et l’École ou l’art des injonctions contradictoires

Les politiques éducatives recommandées par de grands organismes internationaux, tels l’OCDE et la Commission européenne, encouragent l’orientation des apprentissages vers des compétences générales porteuses...

Articles récents