The White Paper: what does it intend, what would it mean, will it happen?
Le gouvernement britannique a publié, au début du mois de novembre, un "Livre blanc" sur l'éducation. Celui-ci vise à renforcer les mécanismes de "libre choix", donc de "quasi-marché" scolaire. Notre ami Richard Hatcher y réagit dans un article que nous vous livrons tel quel. Nous cherchons un(e) bénévole pour le traduire en français. Merci de nous contacter: aped@ecoledemocratique.org
L’Europe, l’école et le profit
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1. Dix années de gestation
Avant le traité de Maastricht, l'Union européenne ne s'occupait guère d'éducation. Mis à part l'enseignement professionnel, les autres...
Un « E.T. de bureau » écrit à Frank Andriat
Ce texte est la version intégrale du texte paru dans Le Vif/L'Express du 23 au 29 août en page 38, en réaction à la sortie de l'ouvrage de F. Andriat intitulé "Les profs au feu et l'école au milieu" (La Renaissance du Livre).
Il est sans doute urgent… de s’y mettre
Avant d’envisager la manière dont cette formation initiale pourrait/devrait être modifiée, il convient sans doute de se demander si une telle réforme est réellement souhaitable et/ou possible. Comme souvent en matière d’éducation, on a pu lire et entendre tout et son contraire : nous sommes tous des spécialistes, nous avons tous été à l’école, y avons un enfant, y enseignons ou connaissons quelqu’un qui y enseigne ou a un enfant qui…
Déclaration de politique communautaire : l’analyse de l’Aped
Un melting pot sans grande vision innovatrice. Les quelques bonnes intentions sont dépourvues de moyens. Les dispositions dangereuses, par contre, sont beaucoup mieux ficelées !
Organisation et politique de l’enseignement finlandais
Les élèves finlandais sont depuis les premières enquêtes PISA (qui évaluent le niveau des élèves, notamment en lecture, maths et sciences) en tête des pays de l’OCDE (pays industrialisés). Pourquoi ? Lise Bruneel nous propose un compte rendu d'une Conférence de Madame Anttila, le 15 janvier 2008 à la Commune d’Auderghem, ainsi que le compte-rendu de recherches complémentaires
Les profs au feu et Frank Andriat au milieu
Frank Andriat, professeur depuis 33 ans et écrivain pour la jeunesse, signe un pamphlet contre les pédagogues, les inspecteurs et les ministres de l’enseignement qui, selon lui, ont mené l’école à sa ruine. Les profs au feu et l’école au milieu, accompagné d’un plan médiatique imparable et d’une sortie à-propos, ne pouvait que m’attirer, moi qui avais tant apprécié certains de ses romans destinés aux adolescents. Cependant, c’est avec beaucoup de consternation et de critique que j’ai lu ces dix commandements qui permettent à l’auteur de brosser un portrait de la situation dans laquelle se trouve notre enseignement et de pointer du doigt ceux qu’il pense être les responsables de cet état de fait.
La Belgique encore et toujours championne de l’inégalité scolaire
Le dernier rapport du Centre de recherche Innocenti de l’UNICEF, publié en novembre 2010, ne nous apprend strictement rien de neuf. Et c’est bien là que réside le problème ! Pendant que les responsables politiques de la Communauté française de Belgique se gargarisent du léger mieux de nos jeunes de 15 ans au test PISA en lecture, l’UNICEF stigmatise une nouvelle fois la Belgique pour ses inégalités scolaires records. Mais, curieusement, ces résultats-là font l’objet d’une diffusion, disons, plus confidentielle.
Réformes de l’école secondaire : un enjeu et des escroqueries intellectuelles
Si nous avons décidé de consacrer un dossier à l’école secondaire (et une journée d’étude le samedi 2 mars 2013), c’est qu’elle constitue l’étage supérieur de l’enseignement obligatoire[[Personne cependant ne niera l’importance capitale de l’école fondamentale (maternelle et primaire). A l’Aped, nous prônons d’ailleurs un continuum de 6 à 15 ans, commun à tous les enfants, et une obligation scolaire dès l’âge de 3 ans. ]] et qu’elle est sujette à une mutation aussi préoccupante qu’insidieuse.
Avant de passer en revue quelques-uns des traits de cette mutation en cours, et de vous livrer des témoignages émanant du terrain, il nous faut à tout prix clarifier les termes du débat. Réaffirmer d’abord quel est, selon nous, l’enjeu de l’école : à leur majorité, tous les jeunes doivent disposer des outils intellectuels leur permettant d’exercer une citoyenneté critique, être capables de comprendre le monde et de participer collectivement à sa transformation. Il nous faut ensuite dénoncer les leurres, les escroqueries mentales qui polluent constamment la réflexion sur l’enseignement secondaire. Primo : il y a échec et échec, lutter contre l’échec scolaire ne peut se réduire à faire baisser artificiellement les statistiques du redoublement ou du décrochage. Secundo : non, l’école ne sert pas à lutter contre le chômage, ceux qui le prétendent nous enfument avec un discours pseudo-humaniste, pseudo-social et pseudo-progressiste.
Les enseignements du capitalisme
Les rapports incestueux qu’entretiennent le capitalisme et le monde de l’enseignement sont devenus de plus en plus difficiles à identifier, à pister, et à...