Anton Semionovitch Makarenko

Il y a 83 ans, un instituteur russe lançait un projet qui ressemblait, à première vue, à une école bagne. Anton Makarenko voulait redresser des enfants que la société condamnait à la prison ou à la rue. Comment? En leur imposant une avalanche de travail manuel et scolaire. Des centaines d'enfants délinquants lui ont été confiés dès 1920. C'est en Ukraine que Makarenko dirigeait son centre, la «Colonie Gorki». Mais pourquoi parle-t-on encore aujourd'hui, avec respect, de cet homme qui exigeait de ses pupilles une discipline militaire? Makarenko était un pédagogue enthousiaste, juste et joyeux, moins dur qu'exigeant. Il voulait «aborder chaque être humain de manière optimiste, quitte à se tromper». Il demandait ainsi aux enfants de participer à l'organisation de l'école et savait les écouter. Ses élèves ont vite compris qu'ils avaient de la chance de le rencontrer. Ils ont reconstruit un domaine en ruine pour en faire un lieu de séjour, de travail et d'études et ont défriché les terres tout autour. La plupart de ces filles et de ces garçons sont devenus de parfaits petits Soviétiques, travailleurs et sociables. Voilà pourquoi la «Colonie Gorki» est devenue un modèle qui a inspiré les fondateurs d'écoles actives. Et pourquoi «Gorki»? Alexis Maximovitch Pechkov dit Gorki (du russe «amer») était le parrain de la colonie. Avant de devenir un écrivain célèbre, il a lui-même connu des débuts au goût amer qu'il a décrits dans son livre Enfance.

Savoir lire : question(s) de méthodes ?

En Belgique francophone, différentes études indiquent que les acquisitions scolaires des élèves varient fortement en fonction de l'école (ou de la classe) dans laquelle ils sont scolarisés. L'analyse des performances en lecture de 450 élèves scolarisés en deuxième primaire dans 25 classes appartenant à 12 écoles de l'agglomération bruxelloise confirme, en première analyse, l'ampleur de ce phénomène. L'examen des facteurs susceptibles d'expliquer la variabilité des résultats indique que le niveau d'acquisition en lecture dépend principalement de la méthode utilisée pour apprendre à lire aux enfants. Au milieu de la deuxième primaire, une pédagogie fonctionnelle de la lecture s'avère moins efficace qu'une méthode d'apprentissage centrée sur le décodage. Les différences se manifestent clairement tant au niveau des performances moyennes, qu'en termes du nombre d'élèves présentant un retard de lecture et qu'en ce qui concerne l'hétérogénéité des résultats au sein de la classe.

De participatie op het terrein

Om de jongerenparticipatie op school te meten, zullen we de concrete realiteit op het terrein onderzoeken. Dat zal ons ook een beeld geven van de impasse en de omvang van de behoeften in de scholen.

Een overzicht

Onder de noemer van opvoeding tot burgerschap vindt men de meest schitterende initiatieven en de meest bedenkelijke, al zijn ze vaak goed bedoeld. De motivatie mag dan een beslissende rol spelen om een project tot een goed einde te brengen, het zijn de kritische instelling, de doelstellingen en de middelen die vooruitgang mogelijk maken in de richting van meer democratie. Met deze bedenkingen in het achterhoofd willen we een overzicht maken van wat er in de scholen op dit vlak gebeurt.

De organisatie van de kolonies

- De kolonie is een reproductie van de bolchevistische maatschappij van de jaren '20 in het klein. - Wanneer een kind in de kolonie...

La participation des jeunes à l’école, nous sommes pour !

Participation des jeunes à l'école, éducation à la citoyenneté, apprentissage de la démocratie ... quelques termes dont se gargarise le monde de l'enseignement depuis le tournant des années 1990. Des termes devenus, comme on dit, très " tendance ". Dans les discours et les décrets politiques comme sur le terrain, se multiplient les expériences de participation des jeunes à la vie de leur école : délégués de classe, conseils d'élèves, conseil de participation, pédagogie du projet, parrainage-tutorat des jeunes élèves par les aînés, actions en tous genres pour l'environnement, contre le racisme, etc.

Les enjeux cachés de la participation

N'est-il pas curieux que ce soient les pouvoirs -directions d'écoles, pouvoirs organisateurs, réseaux et ministres- qui poussent les jeunes, leurs parents et les enseignants à la participation ? D'où vient cette vague ? Quelle lame de fond peut-elle bien cacher ?

Les étudiants, la sécurité, l’hygiène et l’embellissement de leur école

Rien ne vaut de se pencher sur une réalité concrète pour mesurer, à la fois, l'intérêt que pourrait avoir la participation démocratique des jeunes à la vie de leur école, l'impasse où elle se trouve tant que celle-ci est maintenue dans la misère, et l'ampleur des besoins.

Paroles de jeunes

On aimerait les voir encore plus nombreux, mais ils sont quand même quelques-uns à s'engager dans la participation démocratique. Voici leurs propos, glanés dans diverses revues associatives.

A la recherche d’une participation démocratique

Délégués de classe ou investis dans une action "citoyenne" au sein de leur école, les jeunes sont-ils bien en train de découvrir et de développer la démocratie ? Rien n'est moins sûr. Ce que chacun-e d'entre nous entend par "participation démocratique" recouvre des réalités fort différentes et parfois diamétralement opposées. Peut-on parler de participation démocratique quand le délégué de classe est chargé de collecter les fonds pour l'excursion, d'escorter un condisciple "délinquant" chez le préfet, de surveiller la classe en l'absence du prof ou d'effacer le tableau ? Peut-on parler de participation démocratique quand quelques délégués d'élèves sont noyés parmi de nombreux adultes, véritables "pros" de la réunion, au sein du Conseil de Participation de leur établissement ? Peut-on parler de participation démocratique quand la direction rêve de voir les élèves animer la vie de leur école, pour la rendre plus attractive dans un contexte de concurrence avec les écoles voisines, sans rien remettre en cause par ailleurs ? Quand la direction tente d'utiliser les délégués pour mettre le grappin sur le(s) coupable(s) de déprédations dans les toilettes ? Quand on présente, à l'occasion de visites au Parlement par exemple, les institutions de l'Etat comme le nec plus ultra insurpassable de la démocratie ?

Les plus lus...

Articles récents