La pédagogie du renoncement
Il règne dans le monde scolaire un malaise profond qui ne perce à peu près jamais dans les médias. Je ne prétends pas l’analyser de manière scientifique, n’étant pas un spécialiste. Mais à force de recueillir des témoignages concordants, il me semble possible d’en dresser quelques contours.
Les enfants sont pris au sérieux
En Flandre, les « methodescholen » (1) ont le vent en poupe. D'une part, il y a le mouvement Freinet. D'autre part il y a les methodescholen indépendantes, affiliées à la FOPEM, qui chapeaute 17 écoles dont De Buurt. En outre, il y a des écoles qui ne s'affichent pas comme methodescholen mais qui pratiquent des formes d'enseignement similaires.
L’employabilité ne doit pas être le seul but de l’éducation
L’approche par compétences ne cesse de gagner du terrain aux différents niveaux du système éducatif français. C’est ainsi que l’évaluation tend de plus en plus à s’effectuer à l’aide de grilles et autres référentiels. Cette méthode est utilisée dans les écoles élémentaires depuis quelques années. Elle est en train de se mettre en place en collège où un livret de compétences est censé accompagner les collégiens, notamment en vue de l’obtention du diplôme national du brevet. L’opération est souvent présentée comme un moyen de rationaliser les pratiques pédagogiques et d’améliorer les performances du système éducatif. Mais la réalité est bien différente : ses incidences ne sont absolument pas neutres.
Les enjeux cachés de la participation
N'est-il pas curieux que ce soient les pouvoirs -directions d'écoles, pouvoirs organisateurs, réseaux et ministres- qui poussent les jeunes, leurs parents et les enseignants à la participation ? D'où vient cette vague ? Quelle lame de fond peut-elle bien cacher ?
Des ateliers de soutien à la lecture au goût d’École ouverte
En 2016, Marie Wibrin a initié dans l’école de ses enfants un projet de soutien à la lecture à destination des élèves de 1ère...
Plan d’apprentissage individuel
Jeudi 30 avril, formation obligatoire sur site dans notre établissement d'enseignement spécial. Après avoir signé la fiche de présence, nous nous asseyons dans le...
Le numérique va-t-il révolutionner l’éducation ?
Le dossier que publiait le Girsef en mars dernier ne pouvait mieux tomber à pic ! Benoit Galand, son auteur, s’attache à y «...
De commune Dzerjinski en de pedagogische principes van Makarenko
In 1927 wordt Anton Makarenko gevraagd om de leiding op zich te nemen van de Commune Dzerjinski, een school voor verwaarloosde kinderen. Uit economische noodzaak en als pedagogische keuze gaat Makarenko er een collectiviteit oprichten die gebaseerd is op de productieve arbeid. De communeleden waren na een tijd in staat om volledig in hun onderhoud te voorzien. Eerst produceerden ze voorwerpen in de schrijnwerkerij, later elektrische boren en daarna foto-apparaten die in heel de wereld bekend werden onder de merknaam FED (Felix Edmoundovitch Dzerjinski).
In zijn werk "Organisatiemethode van het opvoedingsproces" legt Makarenko uit welke principes hem in de commune Dzerjinski hebben geleid. Natuurlijk is dergelijke organisatie niet overdraagbaar in een kapitalistisch land van de 21ste eeuw. Maar achter de organisatorische vragen profileert zich een filosofie van de opvoeding. Het is deze filosofie die we met de lezer willen delen. Laat ons Makarenko beluisteren ….
Faux savoir et vrai pouvoir
Dans un rapport récent((É. Denoël, E. Dorn, A. Goodman, J. Hiltunen. M. Krawitz et M. Mourshed, Facteurs de réussite des élèves : perspectives pour l’Europe, McKinsey Company, Éducation 2017. )), McKinsey révèle enfin...
Violence au cours : que faire ?
S'il est évident que l'essentiel des causes des violences des jeunes est à chercher dans le contexte où ils vivent (situation socio-économique, ségrégation, injustices, mauvais rapport à l'école, écoles et classes ghettos, société de l'individualisme et de la lutte concurrentielle, etc.), et qu'il ne faudra dès lors attendre aucune amélioration notable tant que de vigoureuses réformes progressistes n'auront pas été entreprises, il n'en reste pas moins vrai qu'il nous faut exercer notre métier d'enseignants et d'éducateurs, au quotidien, dans les meilleures conditions possible. Nous pensons que quelques modes de fonctionnement, quelques attitudes, en classe comme dans l'école, peuvent réduire sensiblement la tension et la violence (même si, nous le répétons, dans des contextes extrêmes, ils ne suffiront pas).