Le trompe l’œil européen

« L'Europe ne dit pas ce qu'elle fait ; elle ne fait pas ce qu'elle dit. Elle dit ce qu'elle ne fait pas ; elle fait ce qu'elle ne dit pas. Cette Europe qu'on nous construit, c'est une Europe en trompe l'œil ». (Pierre Bourdieu) La politique éducative européenne n'existe pas, du moins dans les traités. Et pourtant on ne cesse de la rencontrer en Europe. Cette politique de l'éducation est un objet européen mal identifié mais bien réel.

Collège : peut mieux faire !

Note de la Fondation Copernic Comment transformer le collège pour le rendre vraiment démocratique ? Quel bilan tirer du « collège unique » et quel...

Manifeste pour l’annulation du « code de bonne conduite des interventions...

Nous, organisations, élus, citoyens, observons avec inquiétude l'intrusion croissante des intérêts privés et marchands dans l'enseignement public, laquelle met à mal le principe constitutionnel...

Standpunt over het « strategisch contract » van minister Arena

Het ontwerp van “Strategisch contract voor het onderwijs” van de Franse Gemeenschapsregering blinkt uit in dubbelzinnigheid. Enerzijds kunnen we ons terugvinden in een aantal intenties. Anderzijds staan we erg kritisch tegenover het lot dat aan het kwalificatieonderwijs wordt toebedeeld en zoeken we in deze tekst vruchteloos naar een belofte van de noodzakelijke menselijke en materiële middelen. Als de progressieve doelstellingen niet kunnen bereikt worden door gebrek aan een echte herfinanciering, dan zouden de liberaal geïnspireerde doelstellingen wel eens de enige kunnen zijn die gerealiseerd worden, aangezien die de Gemeenschap geen euro kosten.

« Education et formation 2010 » : Comment Mme Reding a fait accélérer la...

Afin de couper court aux protestations lycéennes, le ministre français de l'Education, François Fillon, s'est vu pressé par le Président de la République d'accélérer son projet de réforme. Au même moment, en Belgique francophone, la ministre Arena affirme vouloir boucler son « Contrat stratégique pour l'éducation » avant les vacances d'été, en dépit d'une vive opposition. En Italie, le gouvernement Berlusconi entend bien, lui aussi, aller de l'avant dans l'application du « plan Moratti », pourtant extrêmement contesté par les enseignants, les élèves et les parents. En Angleterre, le gouvernement a proposé une augmentation du budget de l'éducation à 5,6% du PIB, en échange d'une mise en oeuvre rapide du plan « Education and Skills: Investment for Reform ». En Allemagne, le gouvernement fédéral et les Länder viennent de mettre en place, dans l'urgence, un programme d'évaluation des systèmes éducatifs, destiné à coordonner les politiques régionales. Au Danemark, une réforme de l'enseignement secondaire supérieur est également prévue pour l'année en cours. La liste est encore longue... La mouche qui a piqué les ministres européens de l'Education ? Elle se nomme Commission Européenne. En effet, le Commissaire européen à l'éducation (jusqu'à il y a peu Mme Viviane Reding, aujourd'hui remplacée par Jan Figel), a obtenu récemment un pouvoir immense : celui de pouvoir dicter aux pays membres le contenu et le rythme des réformes de leurs systèmes d'enseignement et de les orienter selon un objectif unique : mettre l'école européenne au service de l' économie européenne, ainsi que le prévoit la stratégie dite « de Lisbonne ».

Einstein, « La personnalité du vingtième siècle »

2005 a été déclarée par l'UNESCO, « Année mondiale de la physique ». 2005 est également le centenaire de trois des découvertes majeures d'Albert Einstein qui ont révolutionné notre conception du monde physique et ont ouvert la voie à de nombreuses inventions et applications techniques.

Rencontre entre Mme Arena et les enseignants

Une cinquantaine de profs sont présents sur les quelque 200 invités, dont notre délégué à Mouscron. Les médias sont là. Sut le plateau, la...

Un projet ambigu !

Afin d'alimenter le débat en cours, l'Aped tient à faire connaître ses réactions au projet de Contrat Stratégique pour l'Education adopté par le Gouvernement de la Communauté Française. Ne tournons pas autour du pot : ce projet brille surtout par sa terrible ambiguïté ! Si nous partageons bon nombre de ses objectifs déclarés, nous sommes très critiques quant au sort qu'il réserve aux enseignements qualifiants. Et, surtout, nous cherchons désespérément dans ce texte la promesse des investissements - en moyens humains et matériels - nécessaires pour lui donner des chances d'aboutir. Par conséquent, les objectifs progressistes ne pouvant être atteints, faute d'un refinancement digne de ce nom, les objectifs d'inspiration libérale pourraient bien être les seuls à se réaliser, puisqu'ils ne coûteraient pas un euro à la Communauté.

Disparités entre élèves

J'ai terminé mes humanités à l'athénée royal Riva bella de Braine-l'Alleud à la fin des années soixante. A l'époque, l'athénée s'enorgueillissait de fonctionner depuis quelques années en tronc commun sur les trois premières années du secondaire. Par conséquent, cela me fait sourire quand on propose en tant que réforme - quarante ans plus tard - le tronc commun au cours des deux premières années du secondaire[[En France, sous Louis XV, le président du parlement Rolland d'Erceville proposait un tronc commun dans son « Compte rendu relativement au plan d'étude à suivre dans les collèges » (1770).]]

Campagne : « Bon appétit la santé ! »

Dans nos écoles d’enseignement fondamental, nous recevons toutes sortes de courriers. Nous sommes d’ailleurs parfois submergés. Une personne se présente avec un colis gratuit, nous signons...

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