Pistes pédagogiques

Vautrés devant l'écran, sachet de chips à la main, un jeune garçon zappe, zappe, zappe, de "Loft Story" à "MCM" en passant par le "Big Dil" à longueur de soirées et de "prime time" primitifs. C'est son choix mais on ne peut pas plaire à tout le monde, alors - y'a pas photo - mais ça va se savoir : tout le monde va en parler sans aucun doute : on a tout essayé mais - ça alors ! - pas encore ceci : apprendre aux jeunes à déjouer les pièges des médias pour mieux en comprendre les enjeux.

De « Jean-Paul » à « Jean-Pascal »

Depuis des années, certains collègues et moi-même nous interrogeons au sujet du degré de conditionnement de la télévision sur l'esprit de nos élèves. Le développement, ces derniers temps, d'un cortège de joutes télévisées a fréquemment suscité nos lectures, alimenté nos échanges critiques. Un lundi après-midi comme les autres, une classe de 7ème professionnelle et un professeur qui tente d'expliquer l'existentialisme athée de Sartre. Soudain, une intervention : "Arrête un peu, espèce de Jean-Pascal !" Une brève enquête et mes lacunes "culturelles" sont comblées. "Mais enfin monsieur, il s'agit de la vedette de l'émission "Star Académy". Quelques jours plus tard, une lourde plaisanterie autour du "Maillon Faible" de la classe ouvrait définitivement la voie à ces quelques réflexions.

« L’Instit » : sous un vernis humaniste …

Premier acte : logorrhée sarcastique Alors voilà, c'est l'histoire d'un instituteur, la cinquantaine sémillante, qui sillonne, d'intérim en intérim, la douce France des cartes postales....

Verslag Cubareis leraars 2002

In de Paasvakantie van 2002 trokken we met 16 leerkrachten uit ons land naar Cuba. Het was de derde keer dat zo'n studiereis rond het thema onderwijs werd georganiseerd op initiatief van de Oproep voor een democratische school

Vive les nouveaux programmes ?

Il y a quelques mois, le psychopédagogue français Jean-Yves Fournier dénonçait une conception vieillote de l'intelligence qui traînerait toujours, selon lui, dans les écoles (1). Cette conception revient à prétendre que l'intelligence se développe par l'acquisition d'un maximum de connaissances. Qu'il suffit donc d'apprendre pour apprendre et que le reste viendra tout seul. De ce point de vue, l'intelligence serait un outil au service des connaissances considérées comme objectif prioritaire.

Pas capables ?

L'influence de l'origine sociale sur la réussite et l'orientation scolaires a été démontrée dans de nombreux travaux. Dans l'enquête que nous avons réalisée en Hainaut, Nico Hirtt et moi-même avons montré par exemple que, dans leur 10ème année d'étude, 4,6 % des enfants de cadres et professions libérales sont en 3ème Professionnelle (sans redoublement, l'élève devrait être en 4ème), alors que 19 % des enfants dont le chef de ménage est sans profession se retrouvent dans la même filière au même niveau.

Le déterminisme biologique et social du concept d’intelligence

L'expression " signification évolutive " est empruntée à Ernest Schoffeniels pour avantageusement remplacer celle de " fonction ",trop souvent utilisé dans le jargon à la fois populaire ou même scientifique. Il est vrai qu'en langage courant le mot " fonction "appliqué à un objet, vivant ou non, renvoie inévitablement au " projet " sous-tendant la création dudit objet et par voie de conséquence à un éventuel " auteur de projet ".Le volant de l'automobile a de toute évidence pour fonction d'orienter les roues du véhicule ;nous savons que telle était l'intention du créateur. Pour les systèmes vivants, il y va tout autrement : ce sont des pressions évolutives, au très long cours, qui s'exerçant par essais et erreurs sous des contraintes environnementales déterminantes qui ont abouti à façonner les systèmes vivants et les propriétés que nous apprenons à découvrir aujourd'hui (voir commentaires sur le livre consacré à Darwin, ndlr). On comprend aisément pourquoi l'expression " fonction ", suggérant presque intuitivement la notion de " créateur ", pour décrire de telles propriétés, ait prédominé dans une ambiance idéologique globale tout empreinte du " créationnisme " religieux. A celui-là nous préférons les expressions de " signification évolutive ", terme plus exact et en tous les cas idéologiquement plus neutre pour parler d'une propriété particulière des systèmes vivants que constitue l'intelligence humaine. C'est aussi à nos yeux une autre manière de rappeler que le cerveau humain qui après tout est le siège de cette intelligence, n'est en fait qu'un état particulier de la matière universelle en perpétuelle évolution. Celle-ci, dans les systèmes vivants, parcourt cette évolution dans le sens d'une complexité croissante.

Et Einstein alors ?

L'histoire de l'art et celle des sciences sont parsemées de génies : Mozart, Picasso, Einstein, Darwin et bien d'autres. Les défenseurs de l'idéologie des dons utilisent régulièrement cette réalité comme argument massue en faveur de leur point de vue.

Quelle intelligence ?

Si les plus grands spécialistes n'arrivent pas à se mettre d'accord sur ce qu'est l'intelligence, ne serait-ce pas tout simplement parce qu'elle n'existe pas ? Trop radical ?

Déclaration du séminaire mondial sur l’éducation

Nous, personnes déléguées au Séminaire mondial sur l'éducation, représentant des organisations éducatives et sociales de diverses régions du monde, sommes profondément outrées par les conséquences injustes et inhumaines des politiques néolibérales sur le développement des nations et des personnes. Nous avons la conviction qu'un autre monde et une autre éducation sont possibles et nécessaires. L'accès universel, le partage et l'échange des savoirs au niveau mondial sont désormais des questions centrales. Cela exige que le savoir soit reconnu comme un bien de l'humanité.

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