La carte scolaire : ses faiblesses et comment l’améliorer

Dans les débats, en Belgique, autour de la nécessité ou non de réglementer davantage les procédures d'inscription des élèves (et les pratiques de recrutement des écoles), un argument est souvent avancé par les défenseurs libéraux du statu quo : « regardez en France, ils ont leur carte scolaire et ça ne marche pas. Elle ne garantit pas l'équité sociale et, d'ailleurs, Sarko va la supprimer ». Il est en effet intéressant, pour alimenter nos débats, de nous pencher sur ce qui se passe en France.

France : « Refondation de l’école » ?

Nos amis de la Fédération Sud Education font une analyse très critique de la "Refondation de l'école" telle qu'initiée par François Hollande et son...

L’école des trois I: Inglese (anglais), Informatica (informatique), Impresa (entreprise)

Lorsque Letizia Moratti fut nommée ministre de l'Education nationale, de l'Université et de la Recherche en juin 2000, au sein du gouvernement italien de Berlusconi, son premier acte officiel consista en l'abrogation de la loi de réforme de l'école approuvée par le précédent gouvernement de centre-gauche et, par là même, elle avait donc ouvert la voie au processus actuel de régionalisation et au principe de l'école-entreprise en introduisant l'école territoriale, le langage emprunté à l'économie et le principe de l'autonomie de l'école. Par un second acte législatif, madame Moratti a établi que le terme « public » soit éliminé de la dénomination officielle du Ministère et a décrété qu'une prime soit accordée aux parents qui envoient leurs enfants dans les écoles privées, indépendamment de leurs revenus. En adoptant la loi de finances, elle a ensuite réduit de manière drastique les budgets alloués à l'école publique et au personnel enseignant. Ainsi, elle a annoncé que le moment était venu pour l'école italienne de dire « point à la ligne », car la situation ne pouvait être « pire que celle-ci ».

Syndicats, forums sociaux, associations, internet…

Cet atelier international regroupait 40 participants, belges et étrangers (France, Pays-Bas, Italie, Grèce...). Le panel était composé de Ken Jones, professor of education, Keele University, GB, Angélique del Rey, professeur de philosophie à Paris, Rudy van Renterghem, secrétaire du COC, Centrale chrétienne de l'enseignement, compétent pour l'enseignement supérieur, Joan Lismont, secrétaire du SEL (syndicat socialiste de l'enseignement catholique francophone) et Eugène Ernst, secrétaire national de la CSC-Enseignement.

Du rapport Thélot à la loi Fillon…

Claude Thélot a remis son rapport sur l'Ecole au Premier ministre le 12 octobre dernier avec le bon espoir d'en faire un avant projet de la future Loi d'orientation. Le ministre de l'Education nationale a pourtant tout fait pour donner le sentiment, lors de l'émission « 100 minutes pour convaincre », qu'il se démarquait clairement des propositions contenues dans le rapport Thélot. Il est vrai que ce rapport est un « chef d'oeuvre » des orientations libérales en matière d'école et de service public. Ses ressorts sont purement politiques, économiques et idéologiques (on est très loin des conclusions du débat, pourtant déjà tronqué, qui a eu lieu l'an passé). Il s'agit en fait de proposer les transformations de l'école pour l'adapter aux coordonnées libérales de la société.

L’Education (ex nationale) française dans la tourmente

Les assauts contre l'Education (ex Nationale) française ne datent pas d'hier. Si, au cours de ces trente dernières années, les attaques frontales s’étaient souvent soldées par des échecs, dans le même temps, l’institution n’en a pas moins souffert de stratégies de déconstruction systématiques. Patrick Toro

Face à l’obscurantisme, faisons grandir une société unie et fraternelle

Une fois encore, le visage horrible du terrorisme nous met au défi. Assassiner et décapiter un enseignant, un professeur d’histoire-géographie en charge de l’enseignement moral...

Congo – Brazzaville : L’école, de l’endettement critique à la marchandisation

Secteur social, l'Ecole participe à la dynamique de la société. Elle permet de comprendre la société. On peut, à travers elle, lire les mutations de la société, non seulement passées, mais aussi en cours, donc projeter des avenirs possibles. Et aujourd'hui, nous sommes dans une période de mutation particulière. Mutation négative. Ainsi, il est question de parler de la mutation de l'Ecole dans une société en transition imposée et consentie vers un néo-libéralisme idéalisé, où tout ne serait plus que marchandise. Mutation de l'Ecole dans une société classée sous-développée, à développement humain moyen (PNUD), éligible à l'initiative PPTE. Société de 2,6 millions d'habitants, 13,7 millions de tonnes de pétrole en 2000, 5,5 milliards $ d'encours de la dette, trois guerres civiles de 1993 à 2000, 70% de la population urbaine (urbanisation nationale 62%) vivant en deçà du seuil de la pauvreté.

Le goût amer des réformes universitaires

Le 19 juin 1999, les ministres de l'enseignement supérieur de 29 pays européens, réunis à Bologne, s'engageaient dans un processus visant à créer un “espace européen d'enseignement supérieur”...

Conférence : « La marchandisation de l’éducation en Europe »

Voici la vidéo d'un conférence de Nico Hirtt, le 29 janvier 2014 à Nancy.

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