Principes généraux en vue d’un décret

Voici ci-dessous les principes généraux en vue d'un décret régulant les modalités d'inscription des élèves dans les écoles maternelles et primaires ainsi que pour...
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Pourquoi nous ne voulons pas accueillir McKinsey à l’ULB

Les autorités de l’ULB négocient avec le géant de la consultance McKinsey un partenariat immobilier sur un de nos campus. Cette opération ne peut...

Trop cher notre enseignement ?

(Cet article a été publié en Carte Blanche dans Le Soir du 17 juillet 2014) Le professeur Robert Deschamps dresse un constat[[Cahiers de Recherches du CERPE n°74]] inquiétant : l’enseignement francophone belge serait l’un des plus coûteux au monde, pour une efficacité déplorable (Le Soir du 9 juillet). Si je peux le rejoindre sur la deuxième partie de cette affirmation — même si nous n’aurons sans doute pas la même lecture des dysfonctionnements à corriger et encore moins des remèdes à apporter — je me dois en revanche de réagir et de m’inscrire en faux contre l’affirmation selon laquelle notre enseignement serait trop dépensier.

Communiqué de presse de l’Aped sur le Pacte d’excellence

L'Aped a analysé le document de synthèse du Pacte pour un enseignement d’excellence et des douze balises formulées par la ministre Milquet. L'analyse complète est ici. Et ci-dessous vous pouvez lire le communiqué de presse diffusé par notre association.

La modularisation devient “Certification Par Unités” (CPU)

L’enseignement qualifiant en Communauté française de Belgique fait au moins l’unanimité sur un point : tout le monde s’en plaint. Le patronat estime que les jeunes qui en sortent n’ont pas le niveau d’employabilité requis. Les syndicats dénoncent les conditions de travail souvent pénibles du personnel enseignant dans ces filières. De nombreuses associations (dont l’Aped) regrettent les taux d’échecs élevés et, souvent, l’insuffisance de la formation. Les parents et leurs représentants confirment le constat, de même que le ministère de l’Education. Personne ne conteste dès lors la nécessité de changer l’enseignement qualifiant. C’est dans ce contexte que le gouvernement a décidé d’expérimenter la Certification Par Unités (CPU). Et ce dès septembre 2011...

Du libéralisme social au socialisme humaniste, cherchez la différence !

Les compétences communautaires étant ce qu'elles sont, nous ne nous étonnerons pas que l'enseignement tienne une place importante dans l'accord de gouvernement de la Communauté Française entre les nouveaux amis du PS et du cdH. Il est impossible de mentionner dans ce cadre tous les aspects « enseignement » de cet accord (+ 30 pages). Nous nous focaliserons donc sur les éléments les plus importants, ceux que la nouvelle majorité met en exergue et ceux aussi qui, malheureusement, nous semblent les plus pertinents pour illustrer la soumission des politiques aux pouvoirs économiques. Passons en revue les éléments principaux de l'accord, assortis des commentaires de l'Aped (en italiques).

Le Groupe d’Intervention Scolaire (GrIS Wallonie) des LGBT injustement pris à partie

L'homophobie et l'hétérosexisme sont des insultes à l'intelligence et à l'humanité. C'est pourquoi nous ne tolérons pas que les interventions du GrIS Wallonie dans les écoles soient attaquées dans une carte blanche médiocre, publiée par la Libre Belgique ce 29 novembre. Le GrIS est un groupe d’intervenant-e-s bénévoles gays, lesbiennes et bisexuel-le-s, qui viennent dans les écoles pour tenter de démystifier l’homosexualité auprès des jeunes. Minorisés, étiquetés, stigmatisés, harcelés et discriminés, les lesbiennes, gays, bi et transgenres (LGBT) – et leurs proches, mais aussi les hétéros soupçonnés d’être homos – souffrent dans le système scolaire. Elèves comme membres du personnel. S’il n’existe, à notre connaissance, aucune étude quantitative à propos de l’impact de l’homophobie sur la scolarité – du moins en Belgique -, les enquêtes qualitatives ne manquent pas et révèlent toutes cette triste réalité. Les plus terribles et éclairantes ont trait au taux de suicides des jeunes LGBT. Alors, quand déboule dans le champ médiatique une carte blanche aussi effarante que celle que la Libre Belgique a jugé bon de publier aujourd'hui, nous nous devons de réagir ! A commencer par donner la parole à Joey P. Delatte...

Evaluation-sanction des enseignants : non à la caricature !

Voilà maintenant plus d’un an que le mouvement dans l’enseignement est en cours. Après les manifs de masse, les professeurs sont allés interpeller les...

De nouveaux référentiels pour le tronc commun: « en progrès, mais peut mieux faire »

Beaucoup de points dans l’actualité de l’enseignement en cette fin d’année scolaire. Suite des mouvements de grève, projet d’accord (ou de désaccord?) sectoriel, premier...

Echecs en math : et si on examinait les programmes d’étude ?

Le journal Le Soir de ce 21 janvier nous apprend que seuls 56% des élèves de 2e secondaire ont réussi le test de maths aux épreuves externes du Certificat d'Etude du Premier Degré (CE1D). Nous apprend ? Y a-t-il un professeur de maths ou de sciences dans l'enseignement secondaire qui aurait douté de ce résultat ? Cela fait des années qu'on l'observe et cela fait des années que la situation empire d'année en année. Les notions de base ne sont pas assimilées. Les élèves ont vaguement entendu parler d'angles, de pourcentages, de graphiques ou d'équations, ils connaissent les noms de Pythagore et de Thalès, mais rien n'est réellement acquis, rien n'est maîtrisé. Six années de primaire et deux années de secondaire inférieur semblent n'avoir laissé que des traces superficielles dans le cerveau des jeunes. La faute aux instituteurs ? La faute aux régents du premier degré ? Ou plutôt, la faute à une atmosphère générale qui ne valorise guère la rigueur et le travail systématique ? En tout cas, la faute à des programmes qui manquent cruellement de précision, de cohérence et de lisibilité.

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