Gratuité de l’école : ne plus attendre !
Plus de 50 associations (dont l'Aped), institutions et personnes se joignent au Réseau Wallon de Lutte contre la Pauvreté (RWLP) pour demander que la gratuité soit mise immédiatement à l’agenda politique. Appel aux signatures est lancé.
Le « dispositif d’ajustement » : le malaise des enseignants
Depuis le décret du 4 février 2016 (dit décret « fourre-tout ») portant diverses dispositions en matière d’enseignement, un dispositif de suivi prioritaire des établissements...
Formation des enseignants : que penser du projet Marcourt ?
Jean-Claude Marcourt (PS), ministre de l’enseignement supérieur, soumet à ses collègues du gouvernement de la Communauté française un avant-projet de réforme de la formation initiale des enseignants (FIE). Le débat politique commence à peine. A ce stade, il est trop tôt pour prendre position avec précision. Il est cependant utile de rappeler notre position de départ à propos de ce vaste chantier. Et de poser dès à présent quelques questions.
Nouvelles grilles horaires : déception prévisible
Le Pacte d’Excellence poursuit ses travaux. Le 20 janvier, une journée du consensus a été organisée autour de propositions de grilles horaires qui devraient...
Le mouvement de 1996
Ce 19 novembre 2005, outre les dix ans de l'Appel Pour une Ecole Démocratique, nous célébrerons le dernier grand mouvement social dans l'enseignement francophone belge. Cette grève, longue et mouvementée, menée par les enseignants et les étudiants contre les mesures d'austérité de Laurette Onkelinx (PS) et de Jean-Pierre Grafé (PSC), est sans doute méconnue de bon nombre de nos amis flamands et des plus jeunes d'entre les francophones. Le rappel qui suit comblera ces lacunes (1).
Contrat pour l’Ecole : une occasion manquée
S'il faut reconnaître un mérite au Contrat pour l'Ecole de Marie Arena, c'est assurément la lucidité de son constat de départ. A vrai dire, celui-ci était devenu incontournable. Les enquêtes PISA ont dévoilé au grand jour ce que les enseignants du secondaire stigmatisent depuis quinze ans : la baisse généralisée du niveau des apprentissages et le fossé croissant entre les établissements scolaires, en fonction notamment de l'origine sociale des élèves. Quant à l'efficacité des réformes pédagogiques (la dite « approche par compétences ») sensées remédier à ce double problème, les consultations des enseignants en 2003 et 2004 ne laissent guère subsister de doute. Le Contrat pour l'école reconnaît d'ailleurs qu'elles sont généralement jugées « négatives » et que les nouveaux référentiels qui les accompagnent manquent cruellement de lisibilité.
Trop dépensier, l’enseignement francophone ?
Certains experts, largement cités par les milieux gouvernementaux, affirment que l'enseignement francophone serait trop coûteux. En réalité, lorsqu'on compare les coûts par élève au Nord et au Sud de la Belgique, c'est en Communauté française que les dépenses sont, de loin, les plus faibles.
Contre le doctorat Honoris Causa de Pascal Lamy
Ce lundi 3 février 2003, M. Pascal Lamy, commissaire européen au commerce
extérieur, se verra décerner par l'Université catholique de Louvain (UCL),
le titre de Docteur Honoris Causa.
Plusieurs citoyens et organisations, scandalisés par cette nomination, ont
décidé de réagir, notamment par une pétition dont vous trouverez le texte
ci-dessous. Cette pétition est signable en ligne.
Mater dolorosa et Pinocchio
« Je ne demande pas aux syndicats de se réjouir, ni de cautionner les mesures d'économies. C'est au politique d'assumer. […] On est devant une crise, dont ils ne sont pas responsables, et moi non plus. » Ainsi parlait Marie-Dominique Simonet (1).
Ne ratez désormais aucune de ses apparitions dans les médias et sachez apprécier le doux visage de Mater dolorosa qu’elle ne manquera pas de composer devant les caméras. Car telle sera sa ligne de défense.
Echecs en math : et si on examinait les programmes d’étude ?
Le journal Le Soir de ce 21 janvier nous apprend que seuls 56% des élèves de 2e secondaire ont réussi le test de maths aux épreuves externes du Certificat d'Etude du Premier Degré (CE1D). Nous apprend ? Y a-t-il un professeur de maths ou de sciences dans l'enseignement secondaire qui aurait douté de ce résultat ? Cela fait des années qu'on l'observe et cela fait des années que la situation empire d'année en année. Les notions de base ne sont pas assimilées. Les élèves ont vaguement entendu parler d'angles, de pourcentages, de graphiques ou d'équations, ils connaissent les noms de Pythagore et de Thalès, mais rien n'est réellement acquis, rien n'est maîtrisé. Six années de primaire et deux années de secondaire inférieur semblent n'avoir laissé que des traces superficielles dans le cerveau des jeunes. La faute aux instituteurs ? La faute aux régents du premier degré ? Ou plutôt, la faute à une atmosphère générale qui ne valorise guère la rigueur et le travail systématique ? En tout cas, la faute à des programmes qui manquent cruellement de précision, de cohérence et de lisibilité.