Einstein, « La personnalité du vingtième siècle »

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2005 a été déclarée par l’UNESCO, « Année mondiale de la physique ». 2005 est également le centenaire de trois des découvertes majeures d’Albert Einstein qui ont révolutionné notre conception du monde physique et ont ouvert la voie à de nombreuses inventions et applications techniques.

Le 31 décembre 1999, le magazine Time faisait d’Albert Einstein (1879 – 1955) la « personnalité du siècle » à partir d’une sélection de dizaines de personnalités. Dans l’imaginaire collectif de ce début de 21ème siècle, se détachent Einstein et Che Guevara comme références positives à la révolution. C’est tellement vrai que Science et Vie Junior, janvier 2005, mélange en couverture le portrait de ces deux géants. Dans cet article, nous nous attacherons à survoler les réalisations scientifiques d’Einstein. Dans un prochain article, nous présenterons Einstein comme un intellectuel engagé.
Albert Einstein est né à Ulm (Allemagne) en 1879. Il étudie à l’Ecole polytechnique de Zurich (Suisse) entre 1896 et 1900. Jusqu’en 1902, il occupe des emplois instables. En 1896, il perd sa nationalité allemande et restera apatride pendant cinq ans. En 1901, il devient citoyen suisse.
Il est alors nommé expert au bureau des brevets à Berne (Suisse), poste qu’il occupera jusqu’en1908. Malgré ses huit heures quotidiennes au bureau des brevets, Einstein a produit des résultats qui ont révolutionné la physique. C’est seulement en 1909 qu’il obtient un emploi de professeur à l’Université de Zurich.
Les découvertes scientifiques majeures d’Einstein ont été réalisées entre 1904 et 1924, entre 25 ans et 45 ans, avec deux pics, en 1905 et 1916.

En 1904, Einstein s’attaque à trois questions centrales de la physique du début du 20ème siècle : (1) comment expliquer l’interaction (c.- à.-d. l’influence mutuelle) entre la lumière et la matière ? (2) comment comprendre les phénomènes macroscopiques – directement perçus par nos sens – à partir des phénomènes microscopiques (les atomes et molécules et leurs interactions) ? (3) comment concevoir et traiter les trois grandeurs fondamentales que sont la longueur, le temps et la masse, en tenant compte des derniers développements la physique.
Le 17 mars 1905, Einstein achève son article sur l’effet photoélectrique, c’est-à-dire sur la propriété qu’ont certains métaux d’émettre des électrons sous l’effet de certaines radiations lumineuses. Il montre que cette propriété ne peut s’expliquer que si on admet que les radiations lumineuses sont constituées de minuscules paquets d’énergie ou « quanta » d’énergie, qui seront identifiés plus tard à des particules, baptisées « photons ».
La loi de l’effet photoélectrique, formulée par Einstein, est à la base de multiples phénomènes d’interaction électron-photon: ouverture automatique de portes, allumage automatique des lumières quand il fait sombre, contrôle de la densité de toner dans les photocopieuses, détermination du temps d’exposition pour appareils photos, détecteur d’alcool dans l’haleine, photomultiplicateurs dans les caméras de TV, cellules photovoltaïques pour transformer la lumière du soleil en électricité afin de faire fonctionner des ampoules électriques, des calculettes, l’appareillage dans les satellites ou les tracteurs sur Mars.
Le 30 avril, Einstein achève la rédaction de sa thèse, « Sur une nouvelle détermination des dimensions moléculaires »
Le 11 mai, la célèbre revue Annalen der Physik reçoit son premier article sur le mouvement brownien. Au début du 19ème siècle le médecin Robert Brown est le premier à observer le mouvement incessant de particules microscopiques (comme certaines semences très légères) en suspension dans un liquide ou dans un gaz. Einstein peut mathématiquement expliquer ce mouvement par l’agitation des molécules du fluide qui sont des milliers de fois plus petites que ces particules microscopiques en suspension. C’est le début de la physique moléculaire aux applications multiples notamment en biologie.
Le 30 juin, Annalen der Physik reçoit le premier article d’Einstein sur la relativité restreinte. Elle est appelée restreinte parce qu’elle n’englobe pas les phénomènes qui font intervenir la gravitation (contrairement à la relativité générale découverte par Einstein en 1915-1916). C’est une révolution des conceptions sur l’espace et le temps. Sans pouvoir entrer dans les détails, disons que cette théorie implique que le temps ne s’écoule pas de la même façon pour des corps physiques en mouvement les uns par rapport autres! Bien sûr, il est impossible de s’en rendre compte dans la vie de tous les jours, mais cette conséquence est bien vérifiée pour des corps dont les vitesses sont très grandes, par exemple si on compare le temps mesuré dans une navette spatiale et le temps sur la Terre.
Le 27 septembre, Annalen der Physik reçoit son second article sur la relativité restreinte. Il contient la fameuse formule E = m x c_ où E est l’énergie d’un corps, m est sa masse et c est la vitesse de la lumière. La conséquence principale de cette formule tant médiatisée est que la matière peut se transformer en énergie et vice versa. De la matière peut donc bien disparaître, mais dans ce cas, il apparaîtra de l’énergie. La phrase célèbre du chimiste Lavoisier (« rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme ») ne reste donc valable que si on se rappelle que l’énergie, ce n’est pas « rien ».
Le 19 décembre Annalen der Physik reçoit le deuxième article d’Einstein sur le mouvement brownien.
Il est facile de comprendre pourquoi 1905 est appelée « année miraculeuse » du point de vue de la physique.
A partir de 1907 jusqu’en 1916, Einstein met au point la théorie de la relativité générale. De quoi s’agit-il ? D’une révision de la théorie de la gravitation de Newton. Celle-ci impliquait des actions à distance entre les objets. Prenons un exemple. Si la Lune tourne autour de la Terre, c’est parce que cette dernière exerce une attraction sur elle, dit Newton. Mais il se rendait compte lui-même qu’il y avait un problème : aucune corde ne relie la Terre à la Lune, comment diable cette attraction s’exerce-t-elle ? Pour expliquer comment la théorie d’Einstein en rend compte, faisons une analogie. Imaginons la toile d’un trampoline et déposons-y une bille. Qu’observons-nous ? Rien. La bille reste sur place. Et si nous lui donnons une impulsion au départ, elle se déplace en ligne droite. Plaçons maintenant une grosse boule sur la toile du trampoline. Celle-ci est alors déformée. Si nous y déposons maintenant une bille, nous observons que cette bille est immédiatement entraînée dans le trou créé par la grosse boule et qu’elle tombe donc vers celle-ci. Si nous donnons une impulsion suffisamment forte à la bille, nous pouvons constater qu’elle se met à tourner autour de la boule. Sa vitesse plus la déformation de la toile entraînent une rotation. En gros, c’est de cette manière qu’on explique la rotation de la Lune autour de la Terre dans le cadre de la relativité générale. Le trampoline, c’est l’espace (il faut donc imaginer une toile à 3 et non pas 2 dimensions ce qui demande il est vrai un effort important d’imagination). La grosse boule c’est la Terre et la bille c’est la Lune. Bien évidemment, tous les mouvements à grande échelle dans l’Univers s’expliquent de la même manière. Il n’y a plus besoin d’invoquer des actions à distance. On dit que la présence de masses déforme l’espace (ou plus exactement l’espace-temps). De nouveau, la théorie de la gravitation de Newton reste une excellente approximation pour les phénomènes qui impliquent des vitesses faibles par rapport à celle de la lumière et des situations où la densité de matière n’est pas extrêmement grande. La réflexion d’Einstein sur la théorie de la relativité avait commencé sur des questions du type : comment synchroniser des horloges en des lieux différents ? que veut dire que deux événements sont simultanés pour des observateurs en mouvement ? C’est parce qu’il est possible de répondre précisément à ces questions que le GPS peut fonctionner correctement [ Le GPS (global positioning system) est le système américain de navigation et de localisation par satellites. Le système européen Galileo correspondant sera opérationnel en 2008]. Il faut en effet tenir compte du fait que le temps mesuré sur un satellite en mouvement autour de Terre par rapport à celui mesuré sur la Terre doit être corrigé parce que le satellite est en mouvement par rapport à la Terre et parce qu’il subit l’attraction gravitationnelle de la Terre.
Début novembre 1911, l’industriel belge Solvay, magnat de l’industrie chimique, organise le premier et historique congrès international de physique à Bruxelles où participent les plus célèbres physiciens de l’époque comme Marie Curie, Hendrik Lorentz, Raymond Poincaré et Max Planck . Einstein est le plus jeune participant.
Début 1914, Einstein s’installe à Berlin où il vient de recevoir un poste prestigieux à l’Académie des sciences de Prusse.
Le 20 mars 1916, les Annalen der Physik reçoivent son premier exposé systématique sur la relativité générale. Il va en tirer les conséquences dans différents articles jusqu’en février 1918.
A partir de juillet 1916 et pendant les huit mois suivants, il publie trois articles qui expliquent non seulement l’émission et l’absorption spontanée du rayonnement par les atomes mais aussi le mécanisme dit de l’émission induite. C’est à partir de là qu’ont été découverts les lasers. Sans eux ni lecteurs de DVD ou de CD !
Durant la 1ère guerre mondiale, Einstein – toujours de nationalité suisse – fut une des deux exceptions, parmi les plus grands représentants de l’art et de la science en Allemagne qui refusa de signer le fameux Manifeste des 92 intellectuels allemands qui avait été rédigé à l’instigation du gouvernement allemand. Ce manifeste déclarait notamment : « La culture allemande et le militarisme allemand sont identiques». Il était impossible pour Einstein de se confondre avec ce militarisme intégral qu’il avait en aversion depuis l’enfance. Einstein, contrairement à ses collègues, ne participa pas à l’effort de guerre. Il est vrai qu’il était protégé par sa nationalité suisse.
Le 29 mai 1919, une éclipse totale du soleil, dans l’hémisphère sud, donne l’occasion, aux scientifiques britanniques, de vérifier la théorie de la relativité générale qui prédisait que les rayons lumineux provenant d’étoiles lointaines seraient déviés s’ils passaient aux abords du soleil. Après dépouillement des données, il est annoncé début novembre que les observations de mai confirment les prédictions d’Einstein. Le 7 novembre, le Times de Londres titre : « Révolution en sciences – Une nouvelle théorie de l’Univers – Les conceptions newtoniennes sont détrônées ». Le 10 novembre 1919, le New York Times annonce : « La lumière va de travers dans le ciel – Triomphe de la Théorie d’Einstein ». C’est alors qu’Einstein devient une star mondialement connue. Il commence alors à publier des articles non scientifiques, prend publiquement des positions politiques. Il est invité partout, sur tous les continents. L’extrême droite allemande, sur fond de racisme anti-juif, commence ses attaques contre tous les apports d’Einstein.
En 1922, il reçoit le prix Nobel « pour ses contributions à la physique théorique et particulièrement pour sa découverte de la loi de l’effet photoélectrique »
La dernière grande contribution d’Einstein à la physique mérite d’être conté. En 1924, il reçoit un manuscrit (écrit en anglais) d’un physicien inconnu de Calcutta (l’Inde est alors une colonie britannique), Satyendranath Bose. Einstein voit immédiatement que Bose a découvert une loi importante sur la manière dont se comporte une collection de photons dans certaines circonstances. Il traduit l’article en allemand, la langue scientifique la plus utilisée de l’époque, et le fait publier dans Annalen der Physik. Bose obtient ainsi une notoriété bien justifiée. Einstein approfondit et généralise les résultats de Bose. Depuis lors, on parle de statistique de Bose-Einstein, de condensation de Bose-Einstein et de particules élémentaires d’un certain type appelé bosons.
En 1927 le physicien mathématicien belge Georges Lemaître propose que l’Univers est en expansion. Pour en arriver là, il a appliqué la théorie de la relativité générale à l’Univers entier. Pour résoudre les équations très complexes de cette théorie, il a dû faire des hypothèses concernant l’Univers à grande échelle (homogénéité de l’espace par exemple). Il a ainsi pu utiliser une solution particulière de ces équations découverte indépendamment cinq ans auparavant par le météorologiste russe Alexandre Friedmann.
En 1929, l’astrophysicien américain Edwin Hubble confirme que les galaxies (il y en a des milliards qui contiennent des milliards d’étoiles) fuient notre propre galaxie d’autant plus vite qu’elles sont éloignées de nous (ou plus exactement, ce ne sont pas les galaxies qui nous fuient mais l’espace tout entier qui se dilate). Cinq ans plus tard, Lemaître propose ce qui allait être connu comme l’hypothèse du Big-bang.
Copernic et Galilée ont démontré à la face du monde que la Terre n’est pas le centre du monde. Nous savons aujourd’hui que le Soleil n’est qu’une étoile parmi des milliards d’autres, que notre galaxie (La voie lactée) n’est qu’une galaxie parmi des milliards d’autres. La relativité générale d’Einstein a permis de mieux comprendre cela.
Albert Einstein est mort en 1955 à Princeton. Nous nous proposons dans un prochain article de mettre en lumière les prises de position d’Einstein prises surtout après 1924 dans différents domaines : à propos du racisme anti-juif des Nazis, sur la Palestine, sur Israël, sur les relations entre israéliens et palestiniens, sur le mouvement pacifiste après la deuxième Guerre mondiale, sur la vague anticommuniste qui a déferlé aux Etats-Unis après la deuxième Guerre mondiale, sur le capitalisme et le socialisme. Il est également intéressant de comprendre pourquoi Einstein a été tour à tour ou simultanément taxé de matérialiste et d’idéaliste, de théiste et d’agnostique, de sioniste et d’antisioniste, etc.

 

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Quelques citations d’Einstein
Elles peuvent nous donner une première approximation de sa personnalité

« Croire en un monde extérieur indépendant du sujet qui le perçoit constitue la base de toute science de la nature »

« La chose la plus incompréhensible du monde, c’est que le monde est compréhensible »

« Le nationalisme est une maladie infantile. C’est la rougeole du genre humain »

« Ce qui fait la vraie valeur d’un être humain, c’est de s’être délivré de son petit moi »

« Le monde ne sera pas détruit par ceux qui font le mal, mais par ceux qui les regardent sans rien faire »

« Je vois les hommes se différencier par les classes sociales et, je le sais, rien ne les justifie si ce n’est la violence »

« Je suis convaincu qu’il n’y a qu’un seul moyen d’éliminer ces maux graves [de la société capitaliste], à savoir l’établissement d’une économie socialiste, accompagnée d’un système d’éducation orienté vers des buts sociaux »

Einstein humoriste :
« La théorie, c’est quand on sait tout et que rien ne fonctionne. La pratique, c’est quand tout fonctionne et que personne ne sait pourquoi. Ici, nous avons réuni théorie et pratique : rien ne fonctionne … et personne ne sait pourquoi ! »

Le 14 janvier 1954, à l’âge de 75 ans, en pleine hystérie anticommuniste aux Etats-Unis, Einstein écrit: « La « menace communiste » est utilisée ici par les politiciens réactionnaires, comme prétexte à masquer leur attaque des droits civiques. Le peuple est trop mal guidé, les intellectuels trop timides pour être capables de défendre efficacement leurs droits constitutionnels. (…) Nous avons fait un grand pas vers l’établissement d’un régime fasciste. La similitude entre les conditions générales ici et dans l’Allemagne de 1932 est tout à fait apparente. Qu’arriverait-il, si, de surcroît, la redoutable dépression économique venait réellement à se produire! »
[1932: c’est l’année où Einstein fuit l’Allemagne, menacé par les Nazis].

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Einstein : Sur la méthode de la physique théorique

 

« Si vous voulez étudier chez l’un quelconque des physiciens théoriciens les méthode qu’il utilise, je vous suggère de vous tenir à ce principe de base : n’accordez aucun crédit à ce qu’il dit mais jugez ce qu’il a produit ! [….]

 

Gardons présent à l’esprit le rapport essentiel unissant le discours théorique à l’ensemble des faits expérimentaux. Il s’agit bien de cette éternelle confrontation entre les deux composantes de notre savoir en physique théorique : empirisme et raison. […]

 

(Dans la Grèce antique), pour la première fois, a été inventé ce chef-d’oeuvre de la pensée humaine, un système logique, c’est-à-dire tel que les propositions se déduisent les unes des autres avec une telle exactitude qu’aucune démonstration ne provoque de doute. C’est le système de la géométrie d’Euclide. Cette composition admirable de la raison humaine autorise l’esprit à prendre confiance en lui-même pour toute activité nouvelle. […]

 

Mais pour atteindre une science décrivant la réalité, il manquait encore une deuxième base fondamentale qui, jusqu’à Kepler et Galilée, resta ignorée de l’ensemble des philosophes. Car la pensée logique, par elle-même, ne peut offrir aucune connaissance tirée du monde de l’expérience. Or toute connaissance de la réalité vient de l’expérience et y renvoie. Et par le fait, des connaissances déduites par une voie strictement logique, seraient, face à la réalité, strictement vides. C’est ainsi que Galilée grâce à cette connaissance empirique, et surtout parce qu’il s’est violemment battu pour l’imposer, devient le père de la physique moderne et probablement de toutes les sciences de la nature en général.[…]

Donc, dans le système d’une physique théorique, nous déterminons une place pour la raison et pour l’expérience. La raison constitue la structure du système. Les résultats expérimentaux et leurs imbrications mutuelles peuvent trouver leur expression, grâce aux propositions déductives. Et c’est dans la possibilité d’une telle représentation que se situent exclusivement le sens et la logique de tout le système, et plus particulièrement , des concepts et des principes qui en forment les bases. »

Albert Einstein, Comment je vois le monde, Flammarion, 1979, p.129 – 131

Note. A la fin du 19ème siècle, dû au développement de la physique et des techniques, est généralement apparue la division du travail en physique entre physiciens expérimentateurs et théoriciens.

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Choix de références: Albert Einstein

En français

 

Chronologie de la vie d’Albert Einstein [http://cire.henri.free.fr/french/einstein_f/chronologie_einstein.html]

Abraham Pais, Albert Einstein. La vie et l’œuvre. « Subtil est le Seigneur »
InterEditions, 1993
Cet ouvrage historique et scientifique est un chef d’œuvre. Les parties scientifiques sont regroupées dans certains chapitres, ce qui rend cet ouvrage lisible pour les non scientifiques

Philippe Frank, Einstein. Sa vie et son temps
Albin Michel, 1951 ; Flammarion, 1991
Excellente biographie

Albert Einstein, La Relativité
petite biblothèque payot, 1979
Albert Einstein nous montre comment il est arrivé à construire la relativité restreinte, puis générale. C’est surtout de manière intuitive que l’auteur nous introduit à la relativité

Albert Einstein, La théorie de la relativité restreinte et générale
Dunod, 2004

Albert Einstein, Pourquoi le socialisme?
Conceptions scientifiques, morales et sociales, Flammarion, Paris, 1952, pp. 125-132.
http://users.swing.be/http://www.asblonweb.be/APED/documents/d0090einstein.html ;

Albert Einstein, Comment je vois le monde ?
Flammarion, 1979

Albert Einstein,
Conceptions scientifiques
Flammarion, 1989

Albert Einstein, Physique, philosophie, politique
Seuil, 2002

 

Albert Einstein, Comment je vois le monde ?

Quelques exemple des conceptions philosophiques d’Albert Einstein.
http://www.bellamyjc.net/fr/alberteinstein.html

Manifeste Russell-Einstein
Lettre pour l’abolition des armes nucléaires qui fut signées par plusieurs scientifiques célèbres (23 décembre 1954)
http://radio-canada.ca/par4/_Notas/manifeste_russell_einstein.htm

Einstein, 100 ans de révolution
Science et Vie, Junior, hors-série n°59, janvier 2005

L’héritage Einstein 1905 – 2005 – Un siècle de physique
Les Dossiers de La Recherche, février – avril 2005

Einstein : Dossier
Pour la Science, décembre 2004

Peter Galison, Einstein – Poincaré, Deux savants pour la relativité
La Recherche, février 2005, p.42

La vitesse de la lumière
Avec une section sur la relativité (niveau : école secondaire)
http://culturesciencesphysique.ens-lyon.fr/Entreepar_theme/generalites/Vlumiere

Sur la relativité restreinte
Courte introduction
http://www.astronomes.com/c3_mort/p332_relrestr.html

Sur la relativité générale
Courte introduction
http://www.astronomes.com/c3_mort/p336_relgen.html

Jean-Pierre Luminet, L’invention du Big Bang

L’astronome Jean-Pierre Luminet dresse un historique de la cosmologie relativiste.
http://www.luth.obspm.fr/~luminet/Books/FL.html

En anglais

Archives Albert Einstein – Hebrew University
Banques de données qui rassemble 43 000 écrits de et sur Albert Einstein

http://www.albert-einstein.org/.index.html

 

 

Albert Einstein: short biography

 

http://www-groups.dcs.st-and.ac.uk/~history/Mathematicians/Einstein.html

Abraham Pais, Subtle is the Lord : The Science and Life of Albert Einstein
Oxford University Press, 1982

American Museum of Natural History

Exposition grand public sur Einstein organisée par thèmes: vie, lumière, temps, énergie, gravité, paix et guerre, etc.
http://www.amnh.org/exhibitions/einstein/

American Institute of Physics, Image and Impact
Exposition virtuelle sur Einstein conçue selon l’ordre chronologique, avec de nombreuses photographies et de courts essais d’historiens des sciences
http://www.aip.org/history/einstein/

Retombées pratiques des théories d’Einstein

Des Rayons X aux écrans d’ordinateurs portable : une exposition grand public sur les retombées pratiques des théories d’Einstein
http://www.colorado.edu/physics/2000/index.pl

Einstein : Dossier
Scientific American, septembre 2004
numéro entièrement consacré à l’oeuvre d’Einstein, à son influence et à ses retombées

Matthew Chalmers, Five papers that shook the world
Physics World, January 2005
http://physicsweb.org/articles/world/18/1/2/1

Mark Haw, Einstein’s random walk
Physics World, January 2005
http://physicsweb.org/articles/world/18/1/3

Albert Einstein, Relativity : the Special and General Theory
www.bartleby.com/173

Albert Einstein, Fundamental Ideas and Problems of the Theory of Relativity
Nobel Lectures, July 11, 1923
http://nobelprize.org/physics/laureates/1921/einstein-lecture.html

Albert Einstein, Why socialism ?
Monthly Review, May 1949
http://www.monthlyreview.org/598einst.htm ; http://www.monthlyreview.org/nfte500.htm

Positions d’Einstein à propos de la Palestine et d’Israël
http://globalwebpost.com/farooqm/study_res/einstein/pais.html
http://globalwebpost.com/farooqm/study_res/einstein/falastin.html
http://globalwebpost.com/farooqm/study_res/einstein/nyt_letter.html

 

 

19 COMMENTS

  1. > Einstein, « La personnalité du vingtième siècle »
    Je suis auteur dramatique et je cherche à me documenter sur la fameuse proposition de Ben Gourion à Einstein de devenir président d’Israel… et sur la rencontre que les deux hommes ont eu aux USA… auriez-vous un ouvrage à me conseiller? Merci par avance – Cordialement
    Raphael Toriel

    • > Einstein, « La personnalité du vingtième siècle »
      Vous savez, Einstein est aujourd’hui considéré, par la majorité des physiciens, comme un plagiaire et un faussaire (quoique aucun d’entre eux n’ait le courage de le dire a voix haute)….la relativité restreinte, c’est les equations de Lorenz-Fitzgerald, et la relativité générale a ete enoncee par Poincaré , 20 ans avant Einstein…Ce qui ne l’a pas empeché de plagier honteusement ces deux génies….Faudra vous trouver un autre dieu…

      • > Einstein, « La personnalité du vingtième siècle »
        1. Einstein était un être humain avec ses qualités et défauts. Il s’est parfois lourdement trompé en sciences comme en politique. Je considère « seulement » qu’il a eu un apport décisif dans la physique du 20ème siècle (aucun physicien sérieux ne conteste ça) et qu’il était par ailleurs un homme sincèrement engagé à gauche. De plus, il a, à chaque fois, reconnu ses erreurs quand il en a eu connaissance ce qui n’est pas si fréquent.

        2. Je ne sais pas qui vous êtes pour parler au nom de « la majorité des physiciens », mais il est clair que votre affirmation est fantaisiste. Ecrire une équation est une chose. Lui donner un sens physique profond en est une autre. Aucun des physisciens mentionnés ne l’a fait

  2. > Einstein, « La personnalité du vingtième siècle »
    EINSTEIN, NEWTON ET 2+2=5

    En un sens, la theorie d’Einstein n’est que la theorie de Newton ou une premisse vraie – la vitesse de la lumiere depend de la vitesse de la source lumineuse – a temporairement ete remplacee par sa negation – la vitesse de la lumiere est INDEPENDANTE de la vitesse de la source – qui est fausse. C’est comme si je m’etais approprie un systeme mathematique d’autrui ou ma seule contribution serait de remplacer 2+2=4 par 2+2=5, en tirant profit des miracles qui s’ensuivent (par exemple, ma premisse 2+2=5 me permettrait de « prouver » que, dans certains cas, a(b+b)>(ab+ab)). En ce qui concerne la situation ideologique, George Orwell l’a decrite tres bien:

    « In the end the Party would announce that two and two made five, and you would have to believe it. It was inevitable that they should make that claim sooner or later: the logic of their position demanded it. Not merely the validity of experience, but the very existence of external reality, was tacitly denied by their philosophy. The heresy of heresies was common sense. And what was terrifying was not that they would kill you for thinking otherwise, but that they might be right. For, after all, how do we know that two and two make four? Or that the force of gravity works? Or that the past is unchangeable? If both the past and the external world exist only in the mind, and if the mind itself is controllable what then? »

    On peut trouver plus d’information ici:

    http://amp2005.blog.lemonde.fr/amp2005/2005/01/einstein_et_sa_.html

    Pentcho Valev
    pvalev@yahoo.com

  3. > Einstein, « La personnalité du vingtième siècle »
    LA CONCLUSION QUE EINSTEIN NE TIRA PAS

    http://www.fourmilab.ch/etexts/einstein/specrel/www/ :
    ON THE ELECTRODYNAMICS OF MOVING BODIES
    By A. Einstein June 30, 1905
    « It is known that Maxwell’s electrodynamics–as usually understood at the present time–when applied to moving bodies, leads to asymmetries which do not appear to be inherent in the phenomena. Take, for example, the reciprocal electrodynamic action of a magnet and a conductor. The observable phenomenon here depends only on the relative motion of the conductor and the magnet, whereas the customary view draws a sharp distinction between the two cases in which either the one or the other of these bodies is in motion. For if the magnet is in motion and the conductor at rest, there arises in the neighbourhood of the magnet an electric field with a certain definite energy, producing a current at the places where parts of the conductor are situated. But if the magnet is stationary and the conductor in motion, no electric field arises in the neighbourhood of the magnet. In the conductor, however, we find an electromotive force, to which in itself there is no corresponding energy, but which gives rise–assuming equality of relative motion in the two cases discussed–to electric currents of the same path and intensity as those produced by the electric forces in the former case. Examples of this sort, together with the unsuccessful attempts to discover any motion of the earth relatively to the « light medium, » suggest that the phenomena of electrodynamics as well as of mechanics possess no properties corresponding to the idea of absolute rest. They suggest rather that, as has already been shown to the first order of small quantities, the same laws of electrodynamics and optics will be valid for all frames of reference for which the equations of mechanics hold good. »

    Egalement, les exemples suggerent que la vitesse de la lumiere ne peut pas etre determinee par les caracteristiques elastiques de l’ether, c’est-a-dire, independamment de la vitesse de la source lumineuse, et qu’il n’y a qu’une seule conclusion raisonnable: En ce qui concerne la vitesse de la lumiere, le modele corpusculaire de la lumiere de Newton (redecouvert par Einstein lui-meme) est correct. La vitesse de la lumiere est c’=c+v, ou c est la vitesse relative des corpuscules (photons) et de leur source et v est la vitesse relative de la source et de l’observateur.

    Pentcho Valev
    pvalev@yahoo.com

  4. > Einstein, « La personnalité du vingtième siècle »
    POURQUOI LE CULTE CRIMINEL D’EINSTEIN EST NECESSAIRE

    En 1911 Albert Einstein demontra la variabilite de la vitesse de la lumiere dans un champ gravitationnel:

    c’ = c + V/c /1/

    ou V est le potentiel gravitationnel. En appliquant le principe d’equivalence on pourrait aisement convertir /1/ en

    c’ = c + v /2/

    ou v est la vitesse relative de la source lumineuse et l’observateur en l’absence d’un champ gravitationnel. Alors on pourrait se rappeler les mots d’Einstein: « If the speed of light is the least bit affected by the speed of the light source, then my whole theory of relativity and theory of gravity is false », et la catastrophe serait irreversible.

    Ce n’est qu’un culte criminel qui peut remplacer une tragedie imminente par un bonheur eternel ou l’argent coule d’une maniere vigoureuse et les elements perturbateurs sont elimines a l’etat embryonnaire.

    Pentcho Valev
    pvalev@yahoo.com

  5. > Einstein, « La personnalité du vingtième siècle »
    ABSURDITE ET LA MORT DE LA SCIENCE

    L’idee de Popper que les theories ne peuvent etre testees que par une verification experimentale des resultats finals est trompeuse. Une theorie pourrait commencer par une premisse fausse (par exemple, « L’entropie est une fonction d’etat » ou « La vitesse de la lumiere est independante de la vitesse de la source lumineuse »), puis devaster toute rationalite scientifique mais a un certain stade abandonner temporairement la premisse fausse et s’approprier des conclusions qui sont corollaires de premisses vraies. Alors une verification LOGIQUE des chaines deductives devient beaucoup plus importante, et la procedure sanitaire cruciale doit etre REDUCTIO AD ABSURDUM – quelque chose oublie a l’epoque du Postscientisme.

    Considerons le probleme 7 (« Seeing behind the stick »), p. 47 (solution p. 54), dans

    http://www.courses.fas.harvard.edu/~phys16/Textbook/ch10.pdf

    Imaginons que la marque qu’on doit voir possede un cliquet qui, libere par l’arriere du baton, s’eleve et le baton reste bloque entre le cliquet et le mur. Voir la marque signifie voir l’elevation du cliquet et le baton bloque en fin de compte. Quelle est la longueur du baton bloque? Evidemment on a reductio ad absurdum – il y a deux reponses incompatibles. Si la science etait normale, la theorie serait rejetee.

    Les etudiants, comme leurs mentors, ne peuvent pas appliquer reductio ad absurdum, bien que ce soit la seule procedure sanitaire dans la science theorique qui pourrait empecher la destruction de la rationalite scientifique. Plutot, les etudiants intelligents sentent une gene indefinie qu’ils expliquent en termes generaux: « La science est difficile ». Cela se transforme en fin de compte en un declin terminal: le nombre et la qualite des etudiants diminuent irreversiblement. Paradoxalement, la crise est plus grave la ou les etudiants sont plus intelligents.

    Pentcho Valev
    pvalev@yahoo.com

  6. > Einstein, « La personnalité du vingtième siècle »
    EINSTEIN ET LA MORT DE LA PHYSIQUE

    En 1905, apres avoir confirme l’idee de Newton que la lumiere est composee de particules, Einstein doit resister a une tentation: s’il revient a l’idee contraire, a la mode en ce moment-la, selon laquelle la lumiere doit etre concue comme un champ ondulatoire, il sera l’auteur d’une theorie miraculeuse mais la physique en mourra en fin de compte:

    A. Einstein, « La Relativite », Petite Bibliotheque Payot, Paris (2001), p. 205:
    « Quand la theorie de la relativite restreinte eut mis en evidence l’equivalence physique de tous les systemes d’inertie, l’hypothese de l’ether au repos devint unsoutenable. On fut ainsi oblige de renoncer a l’idee que le champ electromagnetique doit etre concu comme etat d’un support materiel. Par la le champ devient un element irreductible de la description physique, irreductible dans le meme sens que la notion de la matiere dans la theorie de Newton. »

    Einstein a la fin de sa carriere (lettre adressee a son ami M. Besso, 1954):
    « Je considere qu’il est bien possible que la physique ne puisse pas etre basee sur la notion de champ, c’est-a-dire, sur des structures continues. Dans ce cas-la, rien ne reste de tout mon chateau en l’air, y compris la theorie de la gravitation, et du reste de la physique moderne. »

    Peut-etre en 1954 la mort de la physique etait-elle encore reversible; maintenant ce n’est pas le cas. Cette civilisation parait suicidaire.

    Pentcho Valev
    pvalev@yahoo.com

  7. > Einstein, « La personnalité du vingtième siècle »
    LE PARADOXE D’EHRENFEST

    Vers la fin du chapitre 23 de son livre « La Relativite » Einstein affirme que les regles de mesure posees tangentiellement a la peripherie d’un disque en rotation subissent une contraction de Lorentz, tandis que celles posees dans la direction du rayon n’eprouvent pas de raccourcissement. Donc, le quotient circonference/diametre trouve par un observateur non tournant n’est plus pi. Ce probleme est connu sous le nom de « Le paradoxe d’Ehrenfest » et a quatre solutions:

    1. Ehrenfest: Le quotient est plus petit que pi.

    2. Einstein: Le quotient est plus grand que pi.

    3. M. Strauss (Int.J.Theor.Phys. 11, 107, 1974): Le quotient est egal a pi.

    4. Le reste du monde scientifique: On se passe du probleme sans trop de mal.

    La solution d’Einstein est la plus passionnante: elle implique que si la vitesse lineaire de la peripherie tend a la vitesse de la lumiere, la longueur de la circonference tend a l’infini. Donc, aucune longevite de l’observateur non tournant ne lui permettra de voir une marque sur la peripherie deux fois.

    Pentcho Valev
    pvalev@yahoo.com

  8. > Einstein, « La personnalité du vingtième siècle »
    LE PRINCIPE ALTERNATIF MAIS VRAI D’EINSTEIN

    Banesh Hoffmann, collaborateur d’Einstein, “LA RELATIVITE, HISTOIRE D’UNE GRANDE IDEE”, Pour la Science, Paris, 1999, p. 169:

    « Il [Einstein] declara tout simplement que la vitesse de la lumiere representait l’effet de la gravitation. La vitesse de la lumiere jouait alors le role de ce que l’on appelle le potentiel gravitationnel – un simple nombre en chaque point qui, dans la theorie de Newton, specifie l’intensite des forces gravitationnelles dans tout l’espace. Cette conception erronee, mais cependant fructueuse, permit a Einstein d’elargir sa theorie de la relativite restreinte. »

    L’equation qui representait, selon Einstein, cette VARIABLE vitesse de la lumiere etait c’=c(1+V/c^2), ou c’ est la vitesse actuelle des photons, c=300000km/s est la vitesse initiale des photons par rapport a la source lumineuse et V est le potentiel gravitationnel. Cette equation est equivalente a c’=c+v, ou v est la vitesse relative de la source lumineuse et l’observateur, en l’absence de champs gravitationnels.

    L’equation c’=c(1+V/c^2) est egalement consistante avec le facteur du decalage gravitationnel de la frequence, (1+V/c^2), qui fut confirme experimentalement en 1960 par Pound and Rebka.

    Il est tres facile de voir pourquoi les Einsteiniens declarent ce principe alternatif d’Einstein – le principe de la VARIABILITE de la vitesse de la lumiere – « errone ». En fait, il est vrai. C’est l’autre principe d’Einstein – le principe de la CONSTANCE de la vitesse de la lumiere – qui est « errone ».

    Pentcho Valev
    pvalev@yahoo.com

  9. > Einstein, « La personnalité du vingtième siècle »
    PERFECTIONNER LE SECOND POSTULAT D’EINSTEIN

    En 1905 Einstein postule que « la lumiere se propage dans l’espace vide toujours avec une vitesse c bien determinee, independante de l’etat de mouvement du corps emetteur », mais n’explique pas si cette « vitesse c bien determinee » resterait « vitesse c bien determinee » quand l’observateur et la place d’emission sont a des potentiels gravitationnels differents. L’explication d’Einstein vient plus tard, en 1911, et en 2007 il est temps de perfectionner le postulat original de 1905:

    Si la vitesse relative de l’observateur et du corps emetteur est zero, la lumiere se propage dans l’espace vide toujours avec une vitesse variable c’=c(1+V/c^2), ou c est la vitesse initiale des photons par rapport au corps emetteur et V est le potentiel gravitationnel par rapport a la place d’emission. Par equivalence, si l’observateur et la place d’emission sont au meme potentiel gravitationnel, la lumiere se propage dans l’espace vide toujours avec une vitesse variable c’=c+v, ou v est la vitesse relative de l’observateur et du corps emetteur.

    Pentcho Valev
    pvalev@yahoo.com

  10. > Einstein, « La personnalité du vingtième siècle »
    REFRACTION : NEWTON AVAIT RAISON

    D’apres le modele de lumiere discontinue (corpusculaire) de Newton, les particules de la lumiere subissent une attraction superieure au voisinage de l’eau que dans l’air. Par consequent, avant que les particules atteignent la surface de l’eau, leur trajectoire commence une courbure; la refraction est due a cette courbure. D’apres le modele de lumiere continue (champ electromagnetique), les ondes sont ralenties APRES leur penetration dans l’eau et ce retard explique la refraction.

    Il est clair que la courbure Newtonienne rend l’explication ondulatoire au moins superflue: comme le changement de direction commence AVANT que les photons atteignent la surface de l’eau, au moment de la penetration la refraction est deja determinee et les evenements ulterieurs, y compris le changement de la vitesse de la lumiere dans l’eau, n’ont pas beaucoup d’importance.

    Paradoxalement, c’est le changement de la vitesse de la lumiere dans l’eau qui a converti, definitivement, les physiciens du XIXe siecle au modele de lumiere continue. Leon Foucault, 1850: « Ces resultats accusent une vitesse de la lumiere moindre dans l’eau que dans l’air, et confirment pleinement, selon les vues de M. Arago, les indications de la theorie des ondulations. »

    Einstein confirma toutes les deux: la nature discontinue (corpusculaire) de la lumiere et la courbure au voisinage des corps mais en meme temps n’abandonna jamais le modele de champ electromagnetique continu qui etait trop profitable. Quand meme a la fin de sa vie il dit: “Je considere qu’il est bien possible que la physique ne puisse pas etre basee sur la notion de champ, c’est-a-dire, sur des structures continues. Dans ce cas-la, rien ne reste de tout mon chateau en l’air, y compris la theorie de la gravitation, et du reste de la physique moderne.”

    Pentcho Valev
    pvalev@yahoo.com

    • > Einstein, « La personnalité du vingtième siècle »
      Merci pour vos nombreux compléments à cet article.
      Vous aurez compris que ce site est généraliste et que nous avons profité de « l’année Einstein » pour faire un peu de vulgarisation sur le sujet. Mais il est clair que nous ne pouvons pas développer plus avant des questions liées à la physique théorique et à l’épistémologie

  11. > Einstein, « La personnalité du vingtième siècle »
    DIFFRACTION : NEWTON AVAIT RAISON

    Selon Newton, la diffraction est essentiellement due a l’attraction qu’exercent les bords du trou (de la fente) sur les photons. Dans le troisieme livre de l’optique il a ecrit: « Les corps n’agissent-ils pas a certaine distance sur la lumiere, de maniere a inflechir ses rayons; et l’energie de cette action n’augmente-t-elle pas a mesure que la distance diminue? »

    Si une telle attraction est vraiment la cause de la diffraction, la theorie decrivant la lumiere comme un champ continu est fausse. Ironiquement, force par des observations, le celebre defenseur de la theorie ondulatoire Fresnel virtuellement confirma l’idee de Newton. Il a ecrit: « ….quelques reflexions et observations nouvelles m’ont fait douter de l’exactitude d’une hypothese dont j’etais parti pour calculer mes formules: que le centre d’ondulation de la lumiere reflechie etait toujours au bord meme du corps, ou, ce qui revient au meme, que la lumiere inflechie ne pouvait provenir que des rayons qui ont touche sa surface…..la lumiere inflechie ne provient pas seulement de celle qui a rase les biseaux, mais encore des rayons qui en sont passes a des distances sensibles. »

    Pentcho Valev
    pvalev@yahoo.com

  12. > Einstein, « La personnalité du vingtième siècle »
    POURQUOI DOUTER DE LA RELATIVITE ?

    Parce que le second postulat d’Einstein, le principe de la constance de la vitesse de la lumiere, s’averera faux en fin de compte. Meme les relativistes les plus orthodoxes le suggerent parfois:

    A. Einstein, « La Relativite », Chapitre 22:
    « En effet, une courbure des rayons lumineux ne peut se produire que si la vitesse de propagation de la lumiere varie avec le lieu. »

    Banesh Hoffmann, « La relativite, histoire d’une grande idee », Pour la Science, Paris, 1999, p. 112:
    « De plus, si l’on admet que la lumiere est constituee de particules, comme Einstein l’avait suggere dans son premier article, 13 semaines plus tot, le second principe parait absurde: une pierre jetee d’un train qui roule tres vite fait bien plus de degats que si on la jette d’un train a l’arret. Or, d’apres Einstein, la vitesse d’une certaine particule ne serait pas independante du mouvement du corps qui l’emet! Si nous considerons que la lumiere est composee de particules qui obeissent aux lois de Newton, ces particules se conformeront a la relativite newtonienne. Dans ce cas, il n’est pas necessaire de recourir a la contraction des longueurs, au temps local ou a la transformation de Lorentz pour expliquer l’echec de l’experience de Michelson-Morley. Einstein, comme nous l’avons vu, resista cependant a la tentation d’expliquer ces echecs a l’aide des idees newtoniennes, simples et familieres. Il introduisit son second postulat, plus ou moins evident lorsqu’on pensait en termes d’ondes dans l’ether. »

    http://o.castera.free.fr/pdf/chronogeometrie.pdf : Jean-Marc Lévy-Leblond « De la relativité à la chronogéométrie ou: Pour en finir avec le “second postulat” et autres fossiles »:
    « D’autre part, nous savons aujourd’hui que l’invariance de la vitesse de la lumière est une conséquence de la nullité de la masse du photon. Mais, empiriquement, cette masse, aussi faible soit son actuelle borne supérieure expérimentale, ne peut et ne pourra jamais être considérée avec certitude comme rigoureusement nulle. Il se pourrait même que de futures mesures mettent enévidence une masse infime, mais non-nulle, du photon ; la lumière alors n’irait plus à la “vitesse de la lumière”, ou, plus précisément, la vitesse de la lumière, désormais variable, ne s’identifierait plus à la vitesse limite invariante. »

    Wolfgang Pauli, « Physique Moderne et Philosophie », Editions Albin Michel, 1999, pp. 20-21:
    « Qu’est-ce que la matiere? Le papier sur lequel j’ecris, c’est de la matiere, l’air aussi, c’est encore de la matiere; mais la lumiere elle-meme est aujourd’hui devenue matiere, du fait des decouvertes d’Einstein. Elle a une masse et aussi un poids; possedant energie et mouvement, elle ne se distingue pas de la matiere ordinaire. »

    Pentcho Valev
    pvalev@yahoo.com

  13. > Einstein, « La personnalité du vingtième siècle »
    L’EXPERIENCE DE MICHELSON-MORLEY ET L’ENSEIGNEMENT DE LA PHYSIQUE

    Les relativistes qui ne sont pas trop intelligents croient que l’experience de Michelson-Morley CONFIRME le second postulat d’Einstein (le principe de la constance de la vitesse de la lumiere) et l’enseignent vigoureusement:

    http://physics.suite101.com/article.cfm/einsteins_special_relativity Paul A. Heckert: I am a university professor who has been teaching physics and astronomy for over 25 years. I have a Ph.D. in astrophysics and specialize in observational astronomy. My work has led to numerous published research articles in various astronomical journals: « Rather than trying to understand why the Michelson-Morley experiment didn’t work, Einstein assumed that it did work and asked what the unexpected result was telling us about nature. Einstein took the result as his starting point. He made the basic assumption that the speed of light is a fundamental constant in the universe and that all observers in any reference frame that is not accelerating will measure the same value for the speed of light. His assumption that any observer moving at any constant velocity will measure the same value for the speed of light led to special relativity. Basically if the speed of light can’t change for different observers moving at different speeds, some other things, such as length and time, must change. Einstein found a number of surprising consequences to this assumption. »

    http://www.hawking.org.uk/lectures/dice.html Stephen Hawking: « Both Mitchell and Laplace thought of light as consisting of particles, rather like cannon balls, that could be slowed down by gravity, and made to fall back on the star. But a famous experiment, carried out by two Americans, Michelson and Morley in 1887, SHOWED THAT LIGHT ALWAYS TRAVELLED AT A SPEED OF ONE HUNDRED AND EIGHTY SIX THOUSAND MILES A SECOND, no matter where it came from. »

    Les relativistes intelligents savent que l’experience de Michelson-Morley REFUTE le second postulat d’Einstein et enseignent cela aussi:

    http://philsci-archive.pitt.edu/archive/00001743/02/Norton.pdf John Norton: « Einstein regarded the Michelson-Morley experiment as evidence for the principle of relativity, whereas later writers almost universally use it as support for the light postulate of special relativity……THE MICHELSON-MORLEY EXPERIMENT IS FULLY COMPATIBLE WITH AN EMISSION THEORY OF LIGHT THAT CONTRADICTS THE LIGHT POSTULATE. »

    Banesh Hoffmann, “La relativite, histoire d’une grande idee”, Pour la Science, Paris, 1999, p. 112: « De plus, si l’on admet que la lumiere est constituee de particules, comme Einstein l’avait suggere dans son premier article, 13 semaines plus tot, le second principe parait absurde: une pierre jetee d’un train qui roule tres vite fait bien plus de degats que si on la jette d’un train a l’arret. Or, d’apres Einstein, la vitesse d’une certaine particule ne serait pas independante du mouvement du corps qui l’emet! Si nous considerons que la lumiere est composee de particules qui obeissent aux lois de Newton, ces particules se conformeront a la relativite newtonienne. Dans ce cas, il n’est pas necessaire de recourir a la contraction des longueurs, au temps local ou a la transformation de Lorentz pour expliquer l’echec de l’experience de Michelson-Morley. Einstein, comme nous l’avons vu, resista cependant a la tentation d’expliquer ces echecs a l’aide des idees newtoniennes, simples et familieres. Il introduisit son second postulat, plus ou moins evident lorsqu’on pensait en termes d’ondes dans l’ether. »

    Tout le monde s’est adapte a ce type d’enseignement. De temps en temps des tordus expliquent que 2+2=4 et 2+2=5 ne peuvent pas etre vrais a la fois mais la communaute scientifique les met en marge de la societe immediatement.

    Pentcho Valev
    pvalev@yahoo.com

  14. > Einstein, « La personnalité du vingtième siècle »
    QUAND LES SCIENTIFIQUES SONT CROYANTS

    Dans le chapitre 22 de sa « La Relativite » Einstein declare que « la loi souvent mentionnee de la constance de la vitesse de la lumiere dans le vide, qui est une des deux suppositions fondamentales de la theorie de la relativite restreinte, ne peut pas pretendre a une validite illimitee ». Il s’agit du second postulat d’Einstein introduit en 1905:

    http://www.univ-nancy2.fr/DepPhilo/walter/srt/EinA1905fr.pdf « …la lumiere se propage toujours dans le vide avec une certaine vitesse c independante de l’etat de mouvement de la source lumineuse. »

    Si les scientifiques n’etaient pas croyants, ils auraient decouvert et expose les cas ou, selon Einstein, le second postulat n’est pas valide, c’est-a-dire, les cas ou la vitesse de la lumiere n’est pas « independante de l’etat de mouvement de la source lumineuse ». Mais les scientifiques sont croyants et preferent apprendre par coeur et repeter les « red herrings » que les relativistes leur jettent: que « velocity » est variable mais « speed » ne l’est pas, que la vitesse de la lumiere est variable globalement mais constante localement etc.

    Pentcho Valev
    pvalev@yahoo.com

  15. > Einstein, « La personnalité du vingtième siècle »
    COMMENT LES EINSTEINIENS ABIMERENT LE MONDE DE LA PHYSIQUE

    Dans le chapitre 22 de sa « La Relativite » Einstein dit et les hypnotiseurs du culte relativiste souvent confirment que LA VITESSE DE LA LUMIERE VARIE AVEC LE POTENTIEL GRAVITATIONNEL. Dans un chapitre different (Appendice 3 de « La Relativite ») Einstein dit que LA FREQUENCE VARIE AVEC LE POTENTIEL GRAVITATIONNEL, et les relativistes chantent des hymnes et se tordent dans des convulsions lorsqu’ils s’en souviennent. Or, en obeissant l’instruction implicite d’Einstein, les hypnotiseurs du culte relativiste ne discutent jamais de LA VARIABILITE DE LA VITESSE DE LA LUMIERE et de LA VARIABILITE DE LA FREQUENCE a la fois. La regle est plus que stricte:

    Quand la vitesse de la lumiere varie avec le potentiel gravitationnel, ne pense pas a la variabilite de la frequence!

    Quand la frequence varie avec le potentiel gravitationnel, ne pense pas a la variabilite de la vitesse de la lumiere!

    Et le monde de la physique ne pense pas. Meme la formule elementaire

    frequence = (vitesse de la lumiere)/(longueur d’onde)

    ne peut pas obliger le monde de la physique a analyser la variabilite de la vitesse de la lumiere et la variabilite de la frequence a la fois.

    Pourquoi est-ce que la regle est stricte? Le monde de la physique ne sait pas mais les hypnotiseurs du culte relativiste savent que si les deux variabilites sont analysees a la fois, meme les scientifiques dont la rationalite a ete detruite vont suspecter que les predictions suivantes d’Einstein sont tres tres serieuses:

    Einstein: « Si la vitesse de la lumiere est au moindre degre affectee par la vitesse de la source lumineuse, alors ma theorie de la relativite tout entiere et la theorie de la gravitation sont fausses. »

    Einstein: « Je considere qu’il est bien possible que la physique ne puisse pas etre basee sur la notion de champ, c’est-a-dire, sur des structures continues. Dans ce cas-la, rien ne reste de tout mon chateau en l’air, y compris la theorie de la gravitation, et du reste de la physique moderne. »

    Pentcho Valev
    pvalev@yahoo.com

  16. > Einstein, « La personnalité du vingtième siècle »
    LA MASSE DES PHOTONS DANS LE MONDE D’EINSTEIN

    Wolfgang Pauli, « Physique Moderne et Philosophie », Editions Albin Michel, 1999, pp. 20-21:
    « Qu’est-ce que la matiere? Le papier sur lequel j’ecris, c’est de la matiere, l’air aussi, c’est encore de la matiere; mais la lumiere elle-meme est aujourd’hui devenue matiere, du fait des decouvertes d’Einstein. ELLE A UNE MASSE ET AUSSI UN POIDS; possedant energie et mouvement, elle ne se distingue pas de la matiere ordinaire. »

    http://o.castera.free.fr/pdf/chronogeometrie.pdf :
    Jean-Marc Lévy-Leblond « De la relativité à la chronogéométrie ou: Pour en finir avec le “second postulat” et autres fossiles »: « D’autre part, nous savons aujourd’hui que L’INVARIANCE DE LA VITESSE DE LA LUMIERE EST UNE CONSEQUENCE DE LA NULITE DE LA MASSE DU PHOTON. Mais, empiriquement, cette masse, aussi faible soit son actuelle borne supérieure expérimentale, ne peut et ne pourra jamais être considérée avec certitude comme rigoureusement nulle. Il se pourrait même que de futures mesures mettent enévidence une masse infime, mais non-nulle, du photon ; la lumière alors n’irait plus à la “vitesse de la lumière”, ou, plus précisément, la vitesse de la lumière, désormais variable, ne s’identifierait plus à la vitesse limite invariante. »

    Banesh Hoffmann, « La relativite, histoire d’une grande idee », Pour la Science, Paris, 1999, p. 112:
    « De plus, si l’on admet que la lumiere est constituee de particules, comme Einstein l’avait suggere dans son premier article, 13 semaines plus tot, le second principe parait absurde: une pierre jetee d’un train qui roule tres vite fait bien plus de degats que si on la jette d’un train a l’arret. Or, d’apres Einstein, la vitesse d’une certaine particule ne serait pas independante du mouvement du corps qui l’emet! Si nous considerons que la lumiere est composee de particules qui obeissent aux lois de Newton, ces particules se conformeront a la relativite newtonienne. DANS CE CAS, IL N’EST PAS NECESSAIRE DE RECOURIR A LA CONTRACTION DES LONGUEURS, AU TEMPS LOCAL OU A LA TRANSFORMATION DE LORENTZ POUR EXPLIQUER L’ECHEC DE L’EXPERIENCE DE MICHELSON-MORLEY. Einstein, comme nous l’avons vu, resista cependant a la tentation d’expliquer ces echecs a l’aide des idees newtoniennes, simples et familieres. Il introduisit son second postulat, plus ou moins evident lorsqu’on pensait en termes d’ondes dans l’ether. »

    Est-ce que les photons ont une masse et meme si la reponse generale doit etre evitee par les non-pontifes, est-ce que l’acceleration des photons dans un champ gravitationnel, un fait qui est bien reconnu, est suffisante pour tirer des conclusions equivalentes a celles que l’on tirerait si les photons avaient une masse? Aucune conference scientifique dans le monde d’Einstein ne souleverait ce probleme.

    Pentcho Valev
    pvalev@yahoo.com

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