Echec du système éducatif marocain

Les institutions internationales ne cessent de multiplier leurs rapports sur le Maroc. Après le rapport de la Banque mondiale (BM) sur la pauvreté intitulé : « se soustraire à la pauvreté au Maroc », suivent le rapport de la BM sur la croissance, le rapport de la CNUCED (Conférence des Nations Unies sur le Commerce et le Développement) sur les investissements étrangers qui sera présenté au gouvernement marocain en juin prochain à Genève, qui pointe déjà du doigt la justice, considère le système judiciaire comme un grand obstacle aux investissements étrangers en plus de la corruption et propose la création d'une agence nationale des investissements et des agences régionales qui remplaceront les centres d'investissement régionaux. Un nouveau rapport de la BM sur l'éducation, a été rendu public le 4 février et est intitulé : « Un parcours non encore achevé : la réforme de l'éducation au Moyen Orient et en Afrique du Nord ». Ce rapport classe le Maroc au 11ème rang parmi les 14 pays de la région MENA (la Tunisie classée 3ème et l'Algérie 8ème) et constate l'échec des réformes passées.

Importance des méthodes d’enseignement de la lecture

L’apprentissage de la lecture constitue une activité pédagogique dont l’enjeu dépasse largement la seule réussite scolaire. Dans nos sociétés, la maîtrise de la langue écrite est non seulement une nécessité quotidienne mais aussi une des conditions fondamentales de l’intégration sociale, professionnelle et culturelle de chaque individu. Une proportion non négligeable (15 à 20%) d’enfants en âge scolaire rencontre cependant des difficultés importantes lors de l’acquisition de cette compétence. Bien que nos connaissances actuelles ne permettent de le quantifier avec précision, il apparaît que certaines de ces difficultés seraient transitoires à condition de pouvoir être identifiées en temps voulu et que les mesures pédagogiques appropriées soient prises. Cela suppose que l’on développe une véritable politique de prévention des difficultés d’apprentissage de la lecture dans le cadre même de l’école et que l’on s’appuie à cette fin sur des outils d’évaluation de qualité.

Storytelling : on nous raconte des histoires…

Christian Salmon est le premier à nous renseigner sur cette « tendance » venue des États-Unis qui touche presque tous les champs du pouvoir...

Pourquoi les performances PISA des élèves francophones et flamands sont-elles si différentes ?

Nous proposons ici une analyse des facteurs qui expliquent (ou n’expliquent pas) le grand écart de performances entre les élèves des Communautés flamande et francophone de Belgique, que l’on observe depuis plusieurs années dans les tests PISA. Nous montrons d’abord que la composition sociale et l’origine nationale des effectifs d’élèves ne permettent d’expliquer qu’une faible partie de cet écart. Nous analyserons ensuite les différences en matière de sélection (orientation, redoublements). L’assiduité des élèves lors de la réalisation des tests sera brièvement évoquée. Enfin nous mettons en évidence le rôle crucial des différences observées entre les programmes et les socles de compétences, ainsi qu’entre les moyens humains et budgétaires des deux Communautés.

Causes objectives et idéologie des mérites individuels

Eric Bruggeman, d'Infor-Jeunes, réagit lui aussi à la déclaration de Mme Bertieaux sur les questions à caractère social dans les tests d'évaluation scolaire.

Quel lien entre réussite scolaire et le service d’une femme de ménage ?

Ainsi Mme Bertieaux (MR), relayée par le groupe Sudpresse et la télévision, se scandalise parce que, dans un test destiné à l'évaluation scolaire on demande aux enfants si une femme de ménage travaille chez eux et quelle langue ils parlent à la maison. Pour la responsable libérale il s'agirait là d'une "atteinte à la vie privée" qui "prend les enfants en otage". Rien de moins !

Arena au Congo : socialiste ?

En visite à Lumumbashi, la ministre-présidente (PS) de la Communauté française de Belgique a pu vérifier la désolation de l’enseignement congolais. Le Katanga, pourtant...

Péter des bulles à l’école

Le numéro de janvier 2008 du magazine "Science et vie junior" nous apprend qu'en Angleterre, des professeurs de sciences du primaire ont été contactés...

Beweging voor Kinderen zonder Papieren verontwaardigd over de plannen van Dewael.

In een persbericht (11 januari) drukt de Beweging voor Kinderen zonder papieren haar verontwaardiging uit over de plannen van minister Dewael. "Gisteren lanceerde minister...

Contre le voile et donc contre l’exclusion de l’école des jeunes filles qui le...

Le voile, prétendument islamique, n’est pas le signe d’une foi, il est signe – évidemment ostentatoire – d’une religion, et même du religieux le plus archaïque. Ce religieux naît de la peur : peurs ancestrales qui prennent leurs sources dans le processus d’hominisation même, peur des forces mystérieuses qui habitent la nature et nous habitent dans notre sommeil et nos rêves, peurs de la faim, de la mort, et des mystères de la vie elle-même, des puissances de la violence et de la sexualité. Pour la reproduction de l’espèce, la fonction mâle, nécessaire, n’est cependant que très brièvement utile. L’homme reprend culturellement (et donc d’abord religieusement) domination sur la femme pour prévenir cette élimination possible, une fois son rôle accompli. Ainsi la foi, réponses possibles aux mystères, s’institue (et se pervertit) en religion ; ainsi le mâle devient prêtre, la femelle vierge intouchable ou prostituée sacrée. La religion, en tant que corps de normes extérieures au sujet (dans l’hétéronomie), s’oppose ainsi aux forces libératrices de la foi (dans l’autonomie) comme réponses choisies aux mystères de la nature, de la vie et de la mort, comme expression de l’espérance d’un sens à librement construire et non pas donné d’avance.

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