En visite à Lumumbashi, la ministre-présidente (PS) de la Communauté française de Belgique a pu vérifier la désolation de l’enseignement congolais. Le Katanga, pourtant riche de ses ressources minières, n’échappe pas à la règle : classes surpeuplées, équipements dérisoires, formation insuffisante des enseignants …
Marie Arena a proposé aux représentants locaux de la Fédération des Entreprises du Congo de s’inspirer de sa pratique en Communauté française : créer des partenariats entre les entreprises et les structures d’enseignement. « Afin que l’offre proposée par les écoles corresponde au plus près aux besoins du secteur privé » (Le Soir, 13 février 2008). Avons-nous bien lu ? Est-ce bien une socialiste qui a tenu ces propos ? Tant qu’à faire dans le grand écart idéologique, pourquoi pas un ministre libéral qui propose la nationalisation des mines du Katanga pour financer, entre autres, un système d’enseignement public digne de ce nom ?