L’enseignement dans un Etat sécuritaire
L’institution scolaire est destinée à transmettre le savoir et les compétences qui permettent aux jeunes d’agir en citoyens critiques. Cependant, en des temps où le souci de sécurité publique se trouve en tête des agendas politiques, il semble que l’enseignement n’ait pas échappé au paradigme sécuritaire. Dans cet article, l’argumentation partira de témoignages et de cas concrets, qui illustrent comment la cohabitation école - police - justice s’est organisée autour de la prévention des problèmes, au cours de la dernière décennie. Et comment, suite à une régulation et une politique restrictives, des jeunes se sont retrouvés dans le collimateur.
Vous êtes une prof de merde…
Charlotte Charpot: Madame, vous êtes une prof de merde, 2010, Bruxelles-Paris, Les éditions de l’arbre. p. 220, €18.90
Charlotte Charpot est le pseudonyme d’une jeune...
KBC et Assuralia détermineront-ils le contenu de l’enseignement ?
Dès le 1er septembre 2010, de nouveaux standards et objectifs finaux interdisciplinaires entrent en vigueur dans l’enseignement secondaire. Ils ont été approuvés sous le précédent ministre de l’enseignement, Franck Vandenbroucke. (Arrêté du Gouvernement flamand, MB du 3 juillet 2009). Les écoles sont à la recherche de matériel didactique adapté pour mettre ces leçons au point. KBC y voit une opportunité et propose ‘gratuitement’ des kits didactiques. Allons-nous permettre à des entreprises privées telles KBC et Assuralia de déterminer le contenu de notre enseignement ? Un appel aux enseignants et organisations pour ne pas céder de terrain et proposer une alternative progressiste.
Pour une réforme démocratique de l’école
En France, la démocratisation de l'enseignement est en panne. La carte scolaire, qui n'avait déjà pas été pensée comme outil de mixité sociale, est de plus en plus vidée de sa substance. La compétition entre écoles grandit, creusant le fossé de la ségrégation sociale. Cinquante chercheurs de renom lancent aujourd'hui un appel et un site internet. Leur programme: l'école commune...
Une chaire Paribas-Fortis à l’ULB
Les Solvay Business Schools de l'ULB (Université Libre de Bruxelles) et de la VUB (Vrije Universiteit Brussel) ainsi que BNP Paribas Fortis proposent à...
OCDE : rigueur dans l’enseignement
Selon le dernier rapport annuel sur l'éducation publié voici quelques semaines par l'OCDE, investir dans les études supérieures est nécessaire, mais dans le contexte...
Ecole : les pièges de la concurrence
Toujours plus d’élèves en échec, toujours plus d’enseignants démoralisés et de parents inquiets quant à l’avenir de leurs enfants. Toujours plus de palmarès d’établissements...
Plaidoyer pour un enseignement multilingue
« Il est frappant de constater qu’en Belgique francophone, dans pas moins de 249 écoles bruxelloises et wallonnes, les élèves suivent certaines « matières normales » dans une autre langue que le français. Dans l’immense majorité des cas, cette langue est le néerlandais. (A Bruxelles, cela n’est d’ailleurs pas possible dans une autre langue) ». Dans les pages politiques du « Standaard », on ne lit habituellement que peu d’éléments positifs sur la Belgique francophone, mais le 27 août, on y trouvait un article vantant les mérites de l’enseignement en immersion dans les écoles wallonnes et bruxelloises francophones.
L’École pour former des « futurs Bill Gates » ?
Des « futurs Bill Gates » ? Ce bout de phrase, mis ici à la forme interrogative, l’est à la forme affirmative dans le dernier numéro de "Prof" (n° 7, septembre 2010). On savait déjà que la marchandisation de l’enseignement était rampante, voilà qu’elle s’affiche au grand jour et sans vergogne. Après le krach financier de 2008 et la remise en cause de plus en plus âpre de la toute-puissance du Marché, le mercantilisme néolibéral revient à la charge en vertu du « théorème de Guetta »* : les succès du néolibéralisme appellent davantage de libéralisme (puisque ça marche) ; les échecs du néolibéralisme appellent aussi davantage de libéralisme (puisque l’on n’a pas encore poussé sa logique assez loin pour le voir enfin advenir).
* du nom de Bernard Guetta, chroniqueur à France-Inter.
Et que cela ne nous empêche pas d’aller voter dimanche …
La démocratie figure bien entendu au programme de l’enseignement secondaire supérieur. Une réflexion sur ce concept s’impose aussi dans le supérieur pédagogique. Le Théâtre des Rues, engagé dans le théâtre-action depuis 1975, apporte sa contribution au débat avec cette pièce, créée et publiée en 2010 . Déjà présentée devant plusieurs assemblées d’étudiants de la région de Mons, la pièce fonctionne bien, à condition qu’une préparation solide la précède. Un excellent dossier pédagogique fournit d’ailleurs les éléments théoriques nécessaires à cet effet.













