Des élèves de 6e primaire créent une exposition sur les migrations
Rita, enseignante en sixième primaire dans une école de Charleroi, a mené durant un mois et demi avec ses élèves un projet interdisciplinaire aboutissant...
La réforme managériale et sécuritaire de l’école
L’école-entreprise, tel semble bien être l’objectif des nouveaux réformateurs de l’école à l’ère néolibérale et sécuritaire. Ne serait-il pas temps de faire de l’école...
Nous craignons que l’évaluation des enseignants ne tourne au « règlement de comptes »
Dans les éditions du 19 mai et du 27 mai, Étienne de Callataÿ, économiste, et Marthe Mahieu, directrice de collège retraitée, critiquent tous deux...
L’invité de « Matin Première »
Voor de eerste schooldag had de RTBF-radio dit jaar behalve onderwijsminister Marie-Dominique Simonet ook Nico Hirtt uitgenodigd voor “Matin Première”. De lezers van “De democratische school” kennen Nico Hirtt als auteur van menig dossier en van meerdere boeken over onderwijs. Hij schrijft ook regelmatig vrije tribunes in de (Franstalige) pers. Zo kwam hij de jongste tijd meermaals tussen in de polemieken rond het inschrijvingsbeleid in het Franstalig onderwijs
Thélot ou l’école de la reproduction
Face aux difficultés liées à la massification de l'enseignement et à défaut de vouloir réellement investir dans la réussite des élèves, deux mauvaises réponses sont habituellement proposées : niveler par le bas ou hiérarchiser les formation. Le Rapport Thélot [[<*>Quelques mots d'explication pour les non-français. En septembre 2003, Luc Ferry, ministre de l'Education nationale, cherchant en vain à ne pas subir le sort qui avait été dévolu à Claude Allègre, installait une commission, dirigée par Claude Thélot, et la chargeait de deux missions. Premièrement, organiser un « grand débat » sur l'enseignement en permettant à tous - professeurs, parents, associations, syndicats, etc - de s'exprimer. Deuxièmement, « mener une réflexion prospective conduisant à identifier des schémas possibles d'évolution de notre système éducatif primaire et secondaire ».
Un an plus tard, Luc Ferry a été défenestré. Mais la Commission Thélot a bien rempli son contrat. Au terme de 26.000 réunions, de 300 contributions écrites en provenance d'associations, de 1.500 lettres et de 15.000 courriers électroniques, la Commission a publié, en avril 2004, un premier rapport de synthèse du débat. Et le 16 octobre dernier Claude Thélot présentait officiellement à Jacques Chirac son rapport final , intitulé : « Pour la réussite de tous les élèves ». Tous les extraits cités dans le présent article proviennent de ce rapport.]] innove audacieusement : il propose de faire les deux à la fois, en réduisant le tronc commun à une peu de chagrin tout en renforçant les mécanismes de sélection.
Dès lors, si ce rapport nous apprend quelque chose, c'est que les marges de manoeuvre des dirigeants des systèmes éducatifs européens sont décidément devenues fort étroites. La similitude entre les thèses de la Commission Thélot et les lignes directrices des réformes initiées depuis plus de dix ans dans les autres nations industrialisées est surprenante : recentrage sur les besoins économiques (au nom de l'emploi, bien entendu), flexibilité, décentralisation et dérégulation, abaissement des objectifs cognitifs au profit de compétences sociales, relationnelles ou directement exploitables par les employeurs, renforcement de la ségrégation sociale, introduction de techniques de management inspirées du secteur privé et surtout, surtout, pas un euro de plus pour sortir l'école de la crise. Le rapport « Pour la réussite de tous les élèves » est un document historique : il constitue l'acte de décès de cinquante années de massification de l'enseignement secondaire en France et, par la même occasion, il enterre les espoirs de démocratisation dont cette époque avait été porteuse.
Un an plus tard, Luc Ferry a été défenestré. Mais la Commission Thélot a bien rempli son contrat. Au terme de 26.000 réunions, de 300 contributions écrites en provenance d'associations, de 1.500 lettres et de 15.000 courriers électroniques, la Commission a publié, en avril 2004, un premier rapport de synthèse du débat. Et le 16 octobre dernier Claude Thélot présentait officiellement à Jacques Chirac son rapport final , intitulé : « Pour la réussite de tous les élèves ». Tous les extraits cités dans le présent article proviennent de ce rapport.]] innove audacieusement : il propose de faire les deux à la fois, en réduisant le tronc commun à une peu de chagrin tout en renforçant les mécanismes de sélection.
Dès lors, si ce rapport nous apprend quelque chose, c'est que les marges de manoeuvre des dirigeants des systèmes éducatifs européens sont décidément devenues fort étroites. La similitude entre les thèses de la Commission Thélot et les lignes directrices des réformes initiées depuis plus de dix ans dans les autres nations industrialisées est surprenante : recentrage sur les besoins économiques (au nom de l'emploi, bien entendu), flexibilité, décentralisation et dérégulation, abaissement des objectifs cognitifs au profit de compétences sociales, relationnelles ou directement exploitables par les employeurs, renforcement de la ségrégation sociale, introduction de techniques de management inspirées du secteur privé et surtout, surtout, pas un euro de plus pour sortir l'école de la crise. Le rapport « Pour la réussite de tous les élèves » est un document historique : il constitue l'acte de décès de cinquante années de massification de l'enseignement secondaire en France et, par la même occasion, il enterre les espoirs de démocratisation dont cette époque avait été porteuse.
Pour élever le niveau, haro sur les ghettos !
Deux tiers des enseignants considèrent que la forte concentration d’élèves en difficulté dans leur école est souvent (38%) ou parfois (29%) la cause de...
Principes généraux en vue d’un décret
Voici ci-dessous les principes généraux en vue d'un décret régulant les modalités d'inscription des élèves dans les écoles maternelles et primaires ainsi que pour...
Inscriptions : et si on osait ?
L’année dernière à pareille époque, le décret « Inscriptions » de Marie Arena avait fait couler beaucoup d’encre. Les files observées devant quelques écoles réputées avaient eu un effet médiatique inespéré pour ses opposants. Elles eurent la peau du décret et … de la Ministre de l’Education. Son successeur, Christian Dupont, remplaça le décret tant décrié par un autre, bientôt baptisé « Mixité Sociale ». Malgré la suppression du principe « premier arrivé, premier servi » et donc la fin des files, il semble que ce nouveau décret soit amené à subir des critiques au moins aussi violentes que le précédent.
Quand l’enseignement du « fait religieux » tourne à l’islamophobie
Le Mrap vient d'être saisi d'une protestation de parents d'élèves du
collège Georges Pompidou de Courbevoie (Hauts-de-Seine) au sujet d'un
professeur d'histoire qui, dans le cadre...
Citoyen du marché ou école démocratique citoyenne ?
Dans la préface du référentiel « Etre et devenir citoyen », le ministre de l'enseignement obligatoire soulignait la finalité de l'enseignement secondaire.
Citons-le : « l'objectif est que les enseignants, ayant en charge les élèves de la fin du secondaire, puissent disposer d'un outil qui leur présente, de manière succincte et attractive, une série de notions, de valeurs, d'institutions sur lesquelles se fonde notre société, une société dont ils seront bientôt des acteurs à part entière ».















