TSCG : le PS choisit son camp. Et ce n’est pas le nôtre !
Ce jeudi 20 juin à la Chambre des Députés, comme précédemment au Sénat, comme un seul homme, au garde à vous et le doigt sur la couture du pantalon, les mandataires PS ont ratifié le Traité sur la stabilité, la coordination et la gouvernance au sein de l'Union économique et monétaire (TSCG). Un pacte budgétaire qui va nous plonger durablement dans une austérité que rien ne justifie. Ce faisant, les socialistes, de plus en plus bleus, choisissent ostensiblement leur camp. Et ce n’est pas celui du progrès social.
Une réponse trop courte à une question urgente
La Ministre Présidente de l'enseignement en Communauté française a décidé d'interdire les aliments sucrés à l'école. Il s'agit, à notre sens, d'un trop petit pas dans une problématique beaucoup plus vaste. La lutte contre la mauvaise alimentation chez les jeunes est, effectivement, un problème de santé publique mais doit être abordée dans sa globalité.
En finir avec le professionnel
Et si, au lieu de chercher comment les cours généraux pourraient accomplir des miracles dans les sections professionnelles, la question à poser était plutôt : quand va-t-on enfin se décider à supprimer cette filière d'enseignement ? Certes, le propos paraîtra provocant, mais laissez au moins un déjà vieux « pro » du « pro (fessionnel) » (1) vous exposer le « pourquoi » d'une telle conviction ... et l'alternative qu'il propose avec son association, l'APED (2).
Remarques sur une bibliographie d’histoire…
Annie Lacroix-Riz, professeur d'histoire contemporaine à l'uuniversité Paris 7, nous envoie une critique sévère de la bibliographie parue dans Historiens et Géographes, sur la nouvelle question d'histoire contemporaine intitulée « Penser l'Europe, 1919-1992 ».
Etant donné la longueur du texte, nous vous le proposons uniquement au téléchargement.
Une « révolution » libérale pour l’Education
Réduire l'emploi public, baisser les salaires, imposer la précarité, casser les acquis sociaux, marchandiser des missions de service public, transférer aux collectivités territoriales le financement du service public, criminaliser les pauvres...La droite et le gouvernement imposent à marche forcée leur modèle de société. Leurs objectifs sont cohérents et construits, ils sont déterminés à imposer des régressions historiques au Service Public d'Education dans le cadre d' une profonde mutation de la société vers le libéralisme. Ils s'en donnent les moyens et on aurait grandement tort de lire tous les « projets » qui se succèdent comme un simple patchwork de mesures isolées.
Écoles et coronavirus : le numérique en embuscade
Les périodes de grandes difficultés comme celle que nous vivons sont l’occasion pour des acteurs majeurs du marché de mettre en avant leurs produits...
Technologies de l’information et de la communication à l’école (TICE) : le passage en...
Tic : manie inconsciente dans le langage et les gestes (Petit Larousse 1996) ; TIC : technologies de l’information et de la communication. Cette homophonie n’étant peut-être pas entièrement due au hasard, nous remarquerons que le conscient et l’inconscient sont mêlés dans notre actuelle adoration des technologies et notre incapacité à en prendre toute la mesure, à en interroger les finalités. Cela soulève des questions philosophiques essentielles : l’être humain est-il appelé à se conformer à la machine, à en devenir une simple excroissance ? La déshumanisation, totale et définitive, est-elle en marche ? On entend dire que la « révolution numérique » annonce un monde nouveau, voire une nouvelle utopie, disent les plus enthousiastes. Peut-être. Mais comme l’ancien monde n’a pas totalement disparu, il est encore temps de questionner le sens et les valeurs que porte cette « révolution ».
Fapeo : nos enfants sont-ils des déchets ?
La Fédération des associations de parents de l'enseignement officiel (Fapeo) en appelle à une grande réforme de l'Ecole en Communauté française de Belgique. En...
Un « E.T. de bureau » écrit à Frank Andriat
Ce texte est la version intégrale du texte paru dans Le Vif/L'Express du 23 au 29 août en page 38, en réaction à la sortie de l'ouvrage de F. Andriat intitulé "Les profs au feu et l'école au milieu" (La Renaissance du Livre).
Gratuité de l’enseignement : une promesse oubliée, un principe juridique bafoué
Mathias El Berhoumi, juriste, professeur à l’Université Saint-Louis et à l’Ichec, lance un fameux pavé dans la mare. Le titre de sa contribution en...














