Réforme de l’éducation à Djibouti : la dictature des chiffres
La grande réforme du système public d’enseignement djiboutien a suivi celle d’autres pays africains3 dans les décennies quatre-vingt et nonante. Celle-ci a poursuivit des objectifs ciblés par ses auteurs. On a évoqué pêle-mêle l’adaptation de l’école au contexte national et international, la qualité des enseignements, l’éducation pour tous... Que faut-il entendre par «adapter»? N’est-on pas entré dans une autre contradiction? Les conséquences du contexte international produisent-elles les mêmes effets pour tous les pays ? Comment relever les défis fixés par les responsables politiques? Enfin une réforme, qui intervient après une période de crise économique et d’application d’un plan d’ajustement structurel4, est-elle une solution pour un vaste chantier comme l’éducation?
Éducation: le grand business de la rentrée scolaire
À quelques jours de la " reprise ", marchands de révisions et autres producteurs de cédéroms éducatifs se frottent les mains.
Article paru dans l'Humanité...
Notre enquête : jeunes et climat, que savent-ils ? que veulent-ils ? (2019)
Au printemps dernier, 3.259 élèves du dernier cycle de l’enseignement secondaire ont participé à une enquête organisée par l’Appel pour une école démocratique (Aped)...
Une école debout !
23 sur 54. Cela sonne comme une mauvaise note. Celle du mal de vivre dans notre école d'enseignement professionnel en discrimination positive. 23 sur...
Une autre politique d’inscriptions scolaires est possible
Actuellement, en Belgique, l’inscription des élèves dans les écoles a pour point de départ l’action des parents : il leur revient de choisir un...
Une éducation démocratique pour un monde solidaire. Une éducation solidaire pour un monde démocratique
Ce texte a pour ambition de présenter les analyses, conclusions et principales propositions issues du Forum Mondial sur l'Éducation (FME), réuni à Porto Alegre, du 24 au 27 octobre 2001. Le FME s'inscrivait explicitement dans la dynamique du premier Forum Social Mondial (FSM) de janvier 2001 et dans la perspective du second FSM. Il a réuni environ 15 000 personnes, venues de 60 pays : enseignants et éducateurs, universitaires et chercheurs, directeurs et responsables d'écoles ou d'institutions éducatives, mais aussi étudiants, représentants syndicaux ou de mouvements sociaux engagés dans la lutte pour une société et un monde plus démocratiques, plus solidaires, plus justes.
Les thèmes des conférences et débats permettent de percevoir les orientations du FME. Quatre conférences plénières furent consacrés aux thèmes suivants : "l'éducation comme droit", "éducation, travail et technologie", "éducation et cultures", "éducation, transformation et utopies". Quatre débats "spéciaux" portèrent sur l'éducation en relation avec les organismes internationaux, la société de l'information, l'éducation populaire, les mouvements de résistance et les alternatives aux politiques néolibérales. Furent organisés également 12 débats thématiques. En outre, 772 rapports exposant des politiques, des expériences et des recherches furent présentés et 29 forums, rencontres ou colloques "parallèles" se réunirent. Jamais une rencontre internationale d'une telle ampleur n'avait été organisée auparavant, rencontre marquée à la fois par la diversité des participants et des thèmes et par la convergence des espoirs et des luttes.
Il est évidemment impossible de résumer l'ensemble des idées échangées pendant ces quatre jours. Seront ici présentés les analyses de la situation actuelle de l'éducation dans un monde victime de la globalisation néolibérale, et les principes fondamentaux affirmés par le FME, principes dont découlent certaines propositions.
« L’Instit » : sous un vernis humaniste …
Premier acte : logorrhée sarcastique
Alors voilà, c'est l'histoire d'un instituteur, la cinquantaine sémillante, qui sillonne, d'intérim en intérim, la douce France des cartes postales....
Avis de (très) mauvais temps !
La grève et la manifestation du 5 mai avaient très largement dépassé les espérances des directions syndicales. Trêve de fin d’année et vacances bien méritées derrière nous, le constat reste le même : ça va mal, très mal, et la situation va encore s’aggraver. Faut-il nous y résigner ? Que non ! L’heure est (re)venue de nous mobiliser. Car nous pouvons changer le cours des choses.
France: l’éducation entre de bonnes mains
Luc Ferry, philosophe, ministre de l’éducation, n’est pas vraiment ce qu’on peut appeler un progressiste. Bien avant qu’il accable les écoles de sa politique...
Quelles pratiques pour une école égalitaire et efficace ?
A partir des travaux de recherche qu’elle mène en tant qu’assistante à l’Université de Mons, Marie Bocquillon a mis en place des activités et...












