Formation (politique de…)
Il y a lieu d’opter pour une définition de la politique de formation qui soit à la fois radicale (en tant qu’elle touche à...
Appel contre la marchandisation de l’éducation
Une coalition internationale d’associations vient de lancer un « Appel de la société civile francophone contre la marchandisation de l’éducation ». L’objectif est de...
La tolérance à l’ignorance dans l’institution scolaire
Combattre l’ignorance est la raison d’être de l’école. Baisser les bras, renoncer à cette lutte serait pour elle s’en prendre au fondement de sa...
Vol de vautours sur l’école
Un grand homme politique français en mal d'inspiration déclarait récemment que "l'enseignement est un tremplin pour l'avenir". Cette maxime s'applique tout particulièrement en Belgique francophone, sinon aux élèves, du moins aux ministres en charge du système éducatif. En un peu plus de trente ans de carrière, j'ai en effet eu le plaisir de voir nos écoles et universités servir de tremplin à une vingtaine de ministres différents.
Avons-nous besoin de travailleurs compétents ou de citoyens critiques?
À l'instar de nombreux pays européens, la Communauté française de Belgique s'est engagée dans une profonde révision des programmes à tous les niveaux de l'enseignement obligatoire. L'objectif affiché est de mettre ceux-ci en conformité avec la doctrine dite de «l'approche par les compétences».
La thèse soutenue ici est double. D'une part, cette approche sera incapable de réaliser les promesses émancipatrices dont elle se veut porteuse. D'autre part et surtout, elle participe - sans doute involontairement dans le chef de ses théoriciens- d'un vaste processus d'instrumentalisation de l'École au service d'une économie en quête de dérégulation et de dualisation sociale.
22 (heures), v’la Glatigny !
J’ai commencé à dispenser des cours de mathématiques et de physique dans l’enseignement secondaire supérieur en 1977. Nous étions, à l’époque, en plein essor...
Un projet ambigu !
Afin d'alimenter le débat en cours, l'Aped tient à faire connaître ses réactions au projet de Contrat Stratégique pour l'Education adopté par le Gouvernement de la Communauté Française.
Ne tournons pas autour du pot : ce projet brille surtout par sa terrible ambiguïté !
Si nous partageons bon nombre de ses objectifs déclarés, nous sommes très critiques quant au sort qu'il réserve aux enseignements qualifiants. Et, surtout, nous cherchons désespérément dans ce texte la promesse des investissements - en moyens humains et matériels - nécessaires pour lui donner des chances d'aboutir. Par conséquent, les objectifs progressistes ne pouvant être atteints, faute d'un refinancement digne de ce nom, les objectifs d'inspiration libérale pourraient bien être les seuls à se réaliser, puisqu'ils ne coûteraient pas un euro à la Communauté.
L’émergence de l’approche par compétences dans l’enseignement
Depuis quelques années, l’« approche par compétences » connaît un succès retentissant au sein de l’enseignement, tous niveaux confondus. En centrant les apprentissages sur le développement de compétences nécessaires à l’accomplissement de tâches, elle fait la part belle aux prémisses utilitaristes de l’économie contemporaine. Ce faisant, le champ des savoirs n’occupe plus qu’une place secondaire. Si, historiquement, les systèmes éducatifs ont toujours été en phase avec les transformations sociales, l’approche par compétences, elle, remet en cause toute la question de la finalité de l’enseignement. Explications. [[Cet article prend appui sur un travail de recherche réalisé par Arnault Deltour dans le cadre d’un mémoire de la Faculté ouverte de politique économique et sociale (FOPES) de l’UCL (DELTOUR A., Mutations culturelles : L’approche par compétences dans l’enseignement de la Communauté française de Belgique en question, mémoire, Louvain-la-Neuve, UCL-FOPES, 2013 (http://www.uclouvain.be/441609.html)) et sur divers travaux d’Éric Mangez.]]
Pédagogie de l’incompétence
Les nouveaux programmes de sciences en Belgique francophone, en particulier ceux de l'enseignement catholique, illustrent jusqu'à la caricature les effets dérégulateurs et l'abandon des savoirs structurés qui découlent d'une certaine conception, aujourd'hui dominante, de l'approche dite "par compétences".
Comment j’ai arrêté de coter les élèves
Les évaluations sont un moment délicat de notre travail d’enseignant. Parfois, c’est très clair. Il y a 10 questions d’importance équivalente, on met des...















