Marc Demeuse apporte de l’eau à notre moulin

Marc Demeuse est maître de conférences à l’Université de Liège. Il a collaboré avec des chercheurs d’autres universités européennes (dont l’UCL) à une recherche...

Grèce: six semaines de grève des enseignants

Les enseignants de Grèce sont en grève depuis six semaines. C'est leur plus grande mobilisation depuis 30 ans. Et leur mouvement jouit d'un soutien...

Webinaire sur l’école numérique et la classe inversée

Pour tous ceux qui ont loupé le webinaire de l'Aped du 16 décembre, le voici en vidéo. Nico Hirtt y développe sa double critique,...

Éducation: le grand business de la rentrée scolaire

À quelques jours de la " reprise ", marchands de révisions et autres producteurs de cédéroms éducatifs se frottent les mains. Article paru dans l'Humanité...

Kerstactie voor kinderrechten op woensdag 21 december

Voor een fotoreportage van deze actie: zie Indymedia1 en Indymedia2 Op woensdagnamiddag 21 december organiseert de “Beweging van de kinderen en jongeren zonder papieren”...

France: Multiplication des droits d’inscription par trois ou quatre à Sciences Po !

Richard Descoings, le directeur de l’Institut d’Etudes Politiques de Paris (familièrement Sciences Po), n’y va pas par quatre chemins. Il propose pour la rentrée...

Regards économiques biaisés sur l’école

L’étude que viennent de publier Jean Hindriks et Marijn Verschelde dans la revue Regards Economiques (Le Soir du 10/2 et La Libre Belgique du 8/2) rappelle quelques faits essentiels et bien établis concernant les performances des systèmes éducatifs belges. A savoir, que l’enseignement des deux Communautés est caractérisé par un taux de ségrégation et d’inégalité sociale très élevé, mais que les performances scolaires moyennes sont meilleures en Flandre qu’en Communauté française. L’étude confirme également que les disparités liées à l’origine nationale des élèves s’expliquent principalement par les variables socio-économiques, bien qu’il subsiste, même à origine sociale égale, un effet lié au statut d’immigration (particulièrement en Flandre). En revanche, l’analyse des causes et des mécanismes que font les deux chercheurs de l’UCL et de l’université de Gand laisse pour le moins perplexe.

Un projet ambigu !

Afin d'alimenter le débat en cours, l'Aped tient à faire connaître ses réactions au projet de Contrat Stratégique pour l'Education adopté par le Gouvernement de la Communauté Française. Ne tournons pas autour du pot : ce projet brille surtout par sa terrible ambiguïté ! Si nous partageons bon nombre de ses objectifs déclarés, nous sommes très critiques quant au sort qu'il réserve aux enseignements qualifiants. Et, surtout, nous cherchons désespérément dans ce texte la promesse des investissements - en moyens humains et matériels - nécessaires pour lui donner des chances d'aboutir. Par conséquent, les objectifs progressistes ne pouvant être atteints, faute d'un refinancement digne de ce nom, les objectifs d'inspiration libérale pourraient bien être les seuls à se réaliser, puisqu'ils ne coûteraient pas un euro à la Communauté.

Les TIC à l’école : un bien, un mal ou c’est plus compliqué ?

Spontanément, je dirai que c’est indéniablement plus compliqué, que ce soit en ce qui concerne l’école ou encore la société toute entière. Ainsi, lorsque nous parlons du rôle des technologies pour réduire le fossé entre les individus, nous pourrions tout aussi bien argumenter que ce dernier ne fera que s'élargir entre ceux qui sont connectés à Internet et les autres. D'autre part, si réduire le fossé revient à niveler les différences qui constituent la richesse de nos cultures, c'est à un véritable désert culturel que nous entraînent ces «merveilleuses» technologies. Ainsi, comme toute création humaine, les technologies sont ambiguës, elles constituent à la fois un « bien » et un « mal », cette « option » dépendant des usages que nous ferons des artefacts que nous avons nous-mêmes créés.

A boire et à manger

Sous le vocable d'éducation à la citoyenneté, l'on retrouve pêle-mêle des actions et des dispositifs scolaires très divers. Par conséquent, sans doute, le meilleur y côtoie-t-il le pire. Le pire pouvant être pavé de bonnes intentions, d'ailleurs. Mais, si la motivation est déterminante pour mener à bien un projet, ce sont le degré de réflexion critique, les finalités et les moyens mis en oeuvre qui permettent de vraiment progresser vers plus de démocratie. Ces réserves formulées, nous pouvons nous livrer à un tour d'horizon de ce qui se fait dans les écoles.

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