Participez avec vos élèves à la nouvelle enquête « École, savoirs et climat »

En 2008 et 2015, l’Appel pour une école démocratique avait organisé des enquêtes auprès de milliers d’élèves de 5e et 6e secondaire, afin d'évaluer...

Esprit d’entreprise, es-tu là ?

Nous, enseignants, nous voici investis d'une nouvelle mission : stimuler chez nos élèves l'esprit d'entreprise. Les sensibiliser à l'entrepreneuriat. C'est un des principaux accents des récentes Déclarations de politique régionale et communautaire en Belgique. Que nos gouvernants ne comptent pas sur les enseignants progressistes pour abonder dans leur sens !

Oui à la liberté de pensée, de conviction et de religion, en privé comme...

Depuis quelque temps, suivant l'exemple français, le débat sur l'opportunité ou non d'une loi interdisant le port du foulard à l'école fait rage, charriant son lot d'idées réductrices et d'amalgames. Ce débat n'est cependant pas nouveau en Belgique où, depuis des années, de plus en plus d'écoles ont progressivement interdit le port du foulard.

Écoles et coronavirus : le numérique en embuscade

Les périodes de grandes difficultés comme celle que nous vivons sont l’occasion pour des acteurs majeurs du marché de mettre en avant leurs produits...

Disparités entre élèves

J'ai terminé mes humanités à l'athénée royal Riva bella de Braine-l'Alleud à la fin des années soixante. A l'époque, l'athénée s'enorgueillissait de fonctionner depuis quelques années en tronc commun sur les trois premières années du secondaire. Par conséquent, cela me fait sourire quand on propose en tant que réforme - quarante ans plus tard - le tronc commun au cours des deux premières années du secondaire[[En France, sous Louis XV, le président du parlement Rolland d'Erceville proposait un tronc commun dans son « Compte rendu relativement au plan d'étude à suivre dans les collèges » (1770).]]

Les chiffres qui condamnent la politique éducative sarkozyste

Une étude comparative sur les systèmes éducatifs européens apporte désormais la preuve irréfutable que les réformes annoncées par le gouvernement de Nicolas Sarkozy - assouplissement de la carte scolaire et suppression du collège unique - conduiront à une augmentation catastrophique de la fracture sociale dans l'enseignement français.

Une seule solution démocratique : l’école commune

L’éducation scolaire des jeunes générations pose trois questions :
  1. Qu’est-ce qu’on transmet ?
  2. À qui le transmet-on ?
  3. Comment le transmet-on ?
Contribuant à modeler l’avenir de nos sociétés, le contenu des transmissions (question 1) devrait constituer un objet de délibération démocratique et pas seulement de controverses expertes. Le fait que la réponse à cette première question reste relativement indéterminée n’empêche pas toutefois de mettre en travail les questions 2 et 3 : les exigences de l’appropriation des invariants de la culture écrite et de la formation de la pensée réflexive, ainsi que les contraintes inhérentes à l’état du développement des connaissances et de la société, configurent suffisamment, à cet égard, les contenus à transmettre. Je m’intéresse ici à la question 2, en sachant le caractère tout aussi décisif de la question 3[[Cf. notamment Jean-Pierre Terrail, Les Voies de la démocratisation scolaire.]].

Gratuité de l’école : ne plus attendre !

Plus de 50 associations (dont l'Aped), institutions et personnes se joignent au Réseau Wallon de Lutte contre la Pauvreté (RWLP) pour demander que la gratuité soit mise immédiatement à l’agenda politique. Appel aux signatures est lancé.

Exercer l’esprit critique

« L'art de poser de (bonnes) questions, et d'y répondre, est donc une compétence indispensable à la pratique démocratique. Ainsi, l'école, lieu où l'on apprend à interroger le réel avec le maximum de rigueur que peut apporter la fréquentation des différentes sciences, est un lieu privilégié d'apprentissage démocratique. » Luis Miguel Lloreda (1)

Crise de l’égalité dans une société multiculturelle

Dans le cadre des conférences de la Maison de la Laïcité d’Ottignies, Jean-Philippe Schreiber, professeur à l’Université Libre de Bruxelles (ULB) et chercheur au Centre interdisciplinaire d’étude des religions et de la laïcité, m’a semblé avoir une position nuancée et claire sur ce qui devrait être une réponse à la fois pragmatique et démocratique de l’Etat belge aux demandes particularistes qui lui sont adressées de la part des différentes communautés culturelles et religieuses.

Les plus lus...

Articles récents