Eduardo Galeano

Saluons la toute jeune maison d'édition Homnisphères, qui ne compte encore que quelques titres à son actif - mais déjà les signatures de Mongo Beti et d'Eduardo Galeano - et semble animée des meilleures intentions qui soient. Son projet vise à « démontrer la vitalité persistante de littératures dissidentes et inclassables, qui sont de plus en plus reléguées à la périphérie du monde par les tenants des industries de l'opinion », et à chercher « ces écritures qui s'engagent en faveur des humanités oubliées ».

La matière illuminée

Nous voudrions dans cet article passer brièvement en revue le développement de nos conceptions de la matière et de la lumière afin de mieux appréhender ce que nous dit aujourd'hui la physique moderne. Nous verrons que la physique actuelle unifie non seulement ces deux notions : matière et lumière, mais aussi que cette unification s’est faite en étendant à la connaissance de la matière — les corps, corpuscules massifs — ce qui a été appris de la lumière et non l’inverse. Comme l’écrit Frank Wilczek[[ Frank Wilczek (1951- ), prix Nobel de physique 2004, Étasunien.]] au début d’un récent livre[[ Franck Wilczek, The Lightness of Being : Mass, Ether, and the Unification of Forces, Basic Books (2008), Penguin (2010).]], « L’ancien contraste entre la Lumière céleste et la Matière terrestre a été transcendé dans la physique moderne. Il y a une seule chose, et ça ressemble plus à l’idée traditionnelle de la lumière qu’à l’idée traditionnelle de la matière. »

Des ateliers de soutien à la lecture au goût d’École ouverte

En 2016, Marie Wibrin a initié dans l’école de ses enfants un projet de soutien à la lecture à destination des élèves de 1ère...

Outil pédagogique pour les 40 ans du coup d’Etat au Chili

A l'occasion du quarantième anniversaire du coup d'Etat au Chili, Les Territoires de la Mémoire, en partenariat avec les partenaires du collectif Chili 73,...

Physique, chimie: de l’urgente nécessité de corriger des erreurs dans les nouveaux référentiels

Il y a quelques semaines, le site enseignement.be de la Fédération Wallonie-Bruxelles mettait en ligne les nouveaux référentiels du tronc commun. En tant que...

Plaidoyer pour une formation polytechnique

  L’an dernier, l’ancien ministre MR de l’Enseignement, Pierre Hazette, s’élevait dans le journal Le Soir contre les projets de prolongation du premier degré commun....

Études inutiles et suppression des allocations de chômage

Étienne de Callataÿ, « chief économist » de la banque Degroof, expert reconnu et très présent sur la scène médiatique, propose de supprimer les...

iPad en classe : danger !

Le collège Sint-Pieter et l'école de commerce Sint-Jozef (SPSJ) de Blankenberge ont donc franchi le pas : leurs 710 élèves ont dû se présenter en classe le 3 septembre munis d'un iPad. Je n’affirmerai pas que l’utilisation d’une tablette est forcément superflue en classe. Je conçois parfaitement qu’on puisse trouver un certain avantage dans la mise à disposition de tous les documents de cours sur un support relativement léger, dans le fait que les élèves aient un accès personnel à Internet durant les cours, dans les synergies qui peuvent naître d’une communication facile entre élèves et professeurs, etc. Pourtant, on aurait tort d’imaginer que l’utilisation d’une telle technologie en classe n’aurait que des avantages.

Einstein, la Bombe et le FBI

Albert Einstein (1879-1955) a été le physicien le plus important du 20e siècle par les découvertes révolutionnaires qu'ils a accomplies entre 1905 et 1925 [1]. Résident aux Etats-Unis de 1933 à 1955, son prestige n'a fait que s'amplifier dans le grand public, non seulement par sa renommée scientifique mais toujours plus par ses prises de position et actions dans le domaine politico-moral. Ici, nous allons considérer (l'évolution de) la position d'Einstein vis-à-vis de l'armement nucléaire des Etats-Unis entre 1939 et 1955. En même temps, par son combat anti-fasciste et anti-raciste et surtout par son rejet clair et net de l'anticommunisme couplé à son opposition déterminée à l'armement nucléaire des Etats-Unis, Einstein est devenu, après 1945, la bête noire de Edgar Hoover, le maître du FBI, la Police fédérale des Etats-Unis. Celui-ci avait fait constituer un dossier secret contre Einstein de 1800 (mille huit cent) pages [2] afin de pouvoir le dicréditer, voire le faire expulser des Etats-Unis !

La tolérance à l’ignorance dans l’institution scolaire

Combattre l’ignorance est la raison d’être de l’école. Baisser les bras, renoncer à cette lutte serait pour elle s’en prendre au fondement de sa...

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