La biologie pour étudier la vie et pour… améliorer sa propre vie

La biologie a pour objet l’étude des êtres vivants sous tous ses aspects. Par conséquent, elle se décline en un grand nombre de sous-disciplines. Certaines d’entre elles sont liées à la nature des êtres étudiés : les ornithologues étudient les oiseaux, les entomologistes les insectes, les botanistes les plantes, les primatologues les primates, … Cette petite liste peut être grandement allongée. Par ailleurs, il y a des sous-disciplines qui sont liées à des points de vue spécifiques : en anatomie, on étudie la structure du corps. En physiologie le fonctionnement des organes, en écologie les liens entre les êtres vivants et leur environnement. La cytologie étudie la composition et les propriétés des cellules à partir desquelles tous les êtres vivants sont constitués. La théorie de l’évolution s’occupe de l’histoire des êtres vivants et recherche les mécanismes et les événements qui ont déterminé cette histoire.

Sauver l’histoire : une exigence éducative, critique et démocratique

Réformer un système éducatif est assurément une entreprise difficile ; elle l'est d'autant plus lorsque les communautés éducatives elles-mêmes ne sont que très mal...

Le ministre bruxellois Guy Vanhengel plaide pour une École normale bilingue

Le ministre bruxellois compétent en matière d'enseignement néerlandophone en Communauté flamande (VGC), Guy Vanhengel (Open Vld), a plaidé le 5 février en faveur d'un...

Sciences Economiques et Sociales et pédagogie invisible

« Le charme discret des savoirs implicites et des pédagogies invisibles est, en un sens, le charme discret de la bourgeoisie. » Bernard Lahire (1) Depuis de nombreuses années, un débat assez vif sur l’enseignement des sciences économiques et sociales (SES) se déroule en France...

Langues pour le marché, marché des langues

Cet article[[Ce travail est la reprise d'un exposé fait à l'université de Xiamen (Chine) pour le colloque : « The international conference on EU-Fujian, China : Cross-cultural dialogue », avril 2006.]] se propose de présenter et d'analyser, dans ses grandes lignes, les orientations duCadre européen commun de références pour les langues[[Editions Didier, 2000. Ce document est également disponible sous forme de fichier PDF sur le site internet du Conseil de l'Europe.]]. Ce Cadre, rappelons-le, a été élaboré en 2000, au sein du Conseil de l'Europe à Strasbourg par le Conseil de la coopération culturelle, à travers son Comité de l'éducation, division des langues vivantes. Il a été conçu à la lumière de la politique générale en langues du Conseil de l'Europe. Il est donc le reflet et le prolongement concret de cette politique. En effet, il permet, par les choix opérés, par l'image des langues vivantes qu'il construit, par les approches qu'il préconise pour leur apprentissage, de dessiner les contours idéologiques d'une politique linguistique, politique linguistique elle-même en accord avec les grands choix idéologiques et politiques de l'Union Européenne.

Histoire au CEB : compétences contre savoirs

Depuis plusieurs années, à l’approche des épreuves certificatives de la sixième primaire (CEB) et de la deuxième année du secondaire (CE1D), le quotidien Le...

Jacques Pauwels: « Il faut plus d’histoire populaire, qui explique la vie de « ceux d’en...

Un entretien sur l'enseignement de l'histoire avec Jacques Pauwels, PhD en Histoire et en Sciences politiques de l'Université de Toronto, auteur de nombreux articles...

La physique, pour quoi faire ?

Il est inutile dans ce cadre de revenir sur l’étymologie du mot « physique » et sur le sens que celui-ci a pu prendre dans le passé. Actuellement, la physique consiste en l’étude des lois de base de la nature. A l’exclusion des phénomènes du vivant (biologie) et des transformations de la matière (chimie). Mais il est important de comprendre que tous les phénomènes naturels (y compris donc ceux du vivant) sont soumis aux lois de la physique : rien ne peut être en désaccord avec celles-ci.

La matière illuminée

Nous voudrions dans cet article passer brièvement en revue le développement de nos conceptions de la matière et de la lumière afin de mieux appréhender ce que nous dit aujourd'hui la physique moderne. Nous verrons que la physique actuelle unifie non seulement ces deux notions : matière et lumière, mais aussi que cette unification s’est faite en étendant à la connaissance de la matière — les corps, corpuscules massifs — ce qui a été appris de la lumière et non l’inverse. Comme l’écrit Frank Wilczek[[ Frank Wilczek (1951- ), prix Nobel de physique 2004, Étasunien.]] au début d’un récent livre[[ Franck Wilczek, The Lightness of Being : Mass, Ether, and the Unification of Forces, Basic Books (2008), Penguin (2010).]], « L’ancien contraste entre la Lumière céleste et la Matière terrestre a été transcendé dans la physique moderne. Il y a une seule chose, et ça ressemble plus à l’idée traditionnelle de la lumière qu’à l’idée traditionnelle de la matière. »

Pourquoi étudier les Sciences ?

Dans un dossier consacré l’école polytechnique (ED 47 de septembre 2011), Nico Hirtt écrivait que le propre de l’Homme est de fabriquer et surtout de concevoir des outils. C’est exact. Plus généralement, ne pourrait-on dire que le propre de l’Homme est de concevoir ? Plus exactement sans doute de conceptualiser. D’avoir conscience du Monde qui l’entoure. Certes il existe de nombreuses espèces animales capables de fonctionner autrement que dans l’immédiateté. En développant des stratégies de chasse ou en faisant des réserves pour l’hiver par exemple. Une expérience d’éthologie semble même montrer que certaines espèces d’oiseaux sont capables de compter jusqu’à 7 ou 8… Mais l’Homme semble être la seule espèce qui se pose des questions sur elle-même et sur le côté temporaire de son existence individuelle.

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