Le dictionnaire de l'académie françoise

Pauvre langue française !

Depuis 1990 l’Académie Française a introduit une réforme de l’orthographe. Pour la plupart de ceux qui ont pris la peine de se pencher sur...

Linguistique (maîtrise …)

 "Le language est la conscience réelle, pratique" (Marx, L’idéologie allemande,) 1) Le lien entre la classe dominante, la culture hégémonique et le langage qui l'exprime...

Des ateliers de soutien à la lecture au goût d’École ouverte

En 2016, Marie Wibrin a initié dans l’école de ses enfants un projet de soutien à la lecture à destination des élèves de 1ère...

Réapprendre à lire

La controverse récurrente autour de l’usage des méthodes «globale» ou «syllabique» dans l’apprentissage de la lecture dissimule des choix pédagogiques plus profonds, qui ont...

Lecture : pour dépasser la querelle

Une querelle déchire l'école depuis des décennies : faut-il privilégier le signe ou le sens lors de l'apprentissage de la lecture ? Le ministre a tranché : tout enseignant devra privilégier le code graphémique et proscrire la globale ou la semi-globale, sous peine d'encourir les plus redoutables sanctions. Cette bulle papale aussi étonnante qu'impérieuse risque de brouiller encore un peu plus le problème de la lecture, corrélé à celui de l'échec, et de retarder la généralisation d'approches efficaces, en focalisant les regards sur un objet strictement polémique et non déterminant. Les adversaires ( ? !) ferraillent pour la conquête d'une place vide !

Crise politique et éducation

Dans le contexte actuel d’inquiétude, où les Flamands et les Wallons sont dressés les uns contre les autres, je cherche des rapprochements et des contacts au sein de l’enseignement. Qui d’entre nous a intérêt à une division (du pays) ? Personne. Après une réunion à Gand, sur la crise politique belge, j’ai trouvé utile d’expliquer une initiative dans le cadre de mon travail. Je la vois comme l’une des possibilités pour réorienter l’opinion publique vers la compréhension et la solidarité entre communautés.

Langues pour le marché, marché des langues

Cet article[[Ce travail est la reprise d'un exposé fait à l'université de Xiamen (Chine) pour le colloque : « The international conference on EU-Fujian, China : Cross-cultural dialogue », avril 2006.]] se propose de présenter et d'analyser, dans ses grandes lignes, les orientations duCadre européen commun de références pour les langues[[Editions Didier, 2000. Ce document est également disponible sous forme de fichier PDF sur le site internet du Conseil de l'Europe.]]. Ce Cadre, rappelons-le, a été élaboré en 2000, au sein du Conseil de l'Europe à Strasbourg par le Conseil de la coopération culturelle, à travers son Comité de l'éducation, division des langues vivantes. Il a été conçu à la lumière de la politique générale en langues du Conseil de l'Europe. Il est donc le reflet et le prolongement concret de cette politique. En effet, il permet, par les choix opérés, par l'image des langues vivantes qu'il construit, par les approches qu'il préconise pour leur apprentissage, de dessiner les contours idéologiques d'une politique linguistique, politique linguistique elle-même en accord avec les grands choix idéologiques et politiques de l'Union Européenne.

Lettre d’un enseignant écœuré

Le lycée dans lequel j’enseigne a mis en place depuis la rentrée dernière (2010) le dispositif fer de lance de la réforme de l’enseignement des langues vivantes : les fameux groupes de compétences. Nous avons ainsi cédé à l’insistance de l’inspection et de l’administration à nous imposer une manière de travailler que ne rend obligatoire aucun texte officiel, puisque ces derniers se contentent de les proposer ou de les recommander.[[« Les enseignements de langues vivantes étrangères peuvent être dispensés en groupes de compétences, » d’après l’article D312-17 du code de l’éducation]]

Plaidoyer pour un enseignement multilingue

« Il est frappant de constater qu’en Belgique francophone, dans pas moins de 249 écoles bruxelloises et wallonnes, les élèves suivent certaines « matières normales » dans une autre langue que le français. Dans l’immense majorité des cas, cette langue est le néerlandais. (A Bruxelles, cela n’est d’ailleurs pas possible dans une autre langue) ». Dans les pages politiques du « Standaard », on ne lit habituellement que peu d’éléments positifs sur la Belgique francophone, mais le 27 août, on y trouvait un article vantant les mérites de l’enseignement en immersion dans les écoles wallonnes et bruxelloises francophones.

Le ministre bruxellois Guy Vanhengel plaide pour une École normale bilingue

Le ministre bruxellois compétent en matière d'enseignement néerlandophone en Communauté flamande (VGC), Guy Vanhengel (Open Vld), a plaidé le 5 février en faveur d'un...

Les plus lus...

Articles récents