Quelle éducation supérieure européenne ?
Nous publions ci-dessous un manifeste d'universitaires espagnols, proposé à leurs collègues européens. Les auteurs s'inquiètent de certains aspects des réformes liées à la convergence européenne des universités. Ce manifeste stigmatise notamment la tendance à ne plus considérer les connaissances que de manière utilitariste et suivant la demande des entreprises.
Ecole, c’est pas la classe!
Les lieux communs méritent d'être rappelés à l'occasion. Surtout lorsque le risque, habilement exploité par de fins dissimulateurs, de les voir confondus avec de...
Gedwongen toewijzing op witte basisscholen in Nederland?
‘Witte’ basisscholen moeten gedwongen kunnen worden meer achterstandskinderen op te nemen als de schoolpopulatie te eenzijdig is. Gemeenten moeten de mogelijkheid krijgen deze scholen...
Espagne : « Qualité », « équité », « responsabilité »…
Les données nullement encourageantes sur la qualité et les résultats du système éducatif espagnol, fournies par les récents rapports comme ceux de "Pisa 2003" et "l'Espagne dans l'Europe des 25" vont obligatoirement avoir une incidence sur le débat autour des nouvelles propositions du Ministère de l'Education.
D'une part, elles contredisent le discours optimiste qui apparaît dès l'introduction du document ministériel, lorsqu'il prétend se situer dans la continuité des supposés succès des précédentes réformes, et limite sa propre portée, à des retouches mineures de la "populaire" LOCE, à la récupération de quelques références idéologiques de l'ancienne LOGSE et à l'inévitable adaptation que, soi disant, exigent les permanents changements économiques et sociaux.
D'autre part, l'évocation des objectifs fixés par l' Union Européenne pour 2010 qui, était en principe, une simple justification à la nouvelle initiative de réforme, peut alors jouer un rôle plus déterminant dans la dernière articulation des propositions. Si l'on doit reconnaître que les résultats n'étaient pas aussi bons qu'on le prétendait, s'il en résulte que les écarts avec les pays leader au lieu de se réduire augmentaient, il paraît évident, qu'au delà du "libre" débat national, les mesures finalement adoptées prennent plus en compte les conseils des institutions internationales qui, en définitive, fixent les véritables orientations.
On ne doit cependant pas se faire trop d'illusions, ni sur le caractère de cette intervention et ce contrôle externe, ni sur le sens que peuvent prendre les pressions afin d'obtenir un certain consensus entre gouvernement et opposition quant aux lignes fondamentales de l'action à mener.
Education sans frontières
APPEL À LA REGULARISATION DES SANS PAPIERS SCOLARISÉS
Ces derniers mois, les personnels, les parents et les élèves d’établissements scolaires ont obtenu de haute...
Contrat pour l’Ecole : une occasion manquée
S'il faut reconnaître un mérite au Contrat pour l'Ecole de Marie Arena, c'est assurément la lucidité de son constat de départ. A vrai dire, celui-ci était devenu incontournable. Les enquêtes PISA ont dévoilé au grand jour ce que les enseignants du secondaire stigmatisent depuis quinze ans : la baisse généralisée du niveau des apprentissages et le fossé croissant entre les établissements scolaires, en fonction notamment de l'origine sociale des élèves. Quant à l'efficacité des réformes pédagogiques (la dite « approche par compétences ») sensées remédier à ce double problème, les consultations des enseignants en 2003 et 2004 ne laissent guère subsister de doute. Le Contrat pour l'école reconnaît d'ailleurs qu'elles sont généralement jugées « négatives » et que les nouveaux référentiels qui les accompagnent manquent cruellement de lisibilité.
Nouveau cas de détention d’enfants en Belgique
La famille Megdad est tombée dans la souricière de l’Office des Etrangers.
En avril 2005, cette famille originaire d'Algérie est arrivée en Belgique et a...
Plate-forme de lutte contre l’échec scolaire
Il y a un peu plus d'un an, sept organisations - dont l'Aped - et quelques académiques associés dans une « plate-forme de lutte contre l'échec scolaire » adoptaient un Mémorandum. Ce texte part de la catastrophe que représente l'échec scolaire en Communauté Française et reprend les revendications communes afin de s'attaquer de front à ce fléau.
L'objectif de la plate-forme est de lancer un vaste débat de fond sur le rôle de l'Ecole et sur la manière de lui permettre de le remplir. A cette fin, les organisations concernées ambitionnent évidemment d'élargir au maximum la plate-forme afin d'être plus nombreux et donc plus forts pour porter le combat. C'est donc avec grand plaisir que nous avons constaté que différentes organisations nous rejoignaient à la fin de l'année scolaire. Il s'agit de l'association « Lire et Ecrire » ainsi que des principaux syndicats d'enseignants : la CSC enseignement, la CGSP enseignement et le SEL.
Le 8 juin dernier, lors d'une conférence de presse, les nouveaux venus ont expliqué les raisons de leur présence dans la plate-forme. Pour Michel Vrancken (CGSP enseignement), il est temps que les syndicats s'occupent d'autre chose que des salaires des enseignants et de leurs conditions de travail au sens strict. C'est bien sûr un de leurs rôles fondamentaux, mais il est important que les enseignants s'expriment aussi sur l'Ecole qu'ils veulent, sur ce que doit être l'Ecole dans notre société. Prosper Boulangé (CSC enseignement) rajoute que, la situation étant ce qu'elle est, un vaste travail de fond est nécessaire en Communauté Française pour se rapprocher d'un enseignement plus démocratique. Une véritable politique de gauche s'impose précise-t-il. Catherine Sterck (Lire et Ecrire) rappelle que son association s'adresse aux adultes qui désirent combler les lacunes de leur scolarité par un travail d'alphabétisation. Leur seul nombre suffit à démontrer les failles du système scolaire et justifie ainsi la présence de cette organisation dans la plate-forme. Enfin, Vincent Carette (ULB) estime que nous vivons dans une culture de l'échec. « Même dans le Contrat pour l'Ecole, on trouve normal qu'un certain nombre d'enfants soient exclus. En tant que citoyen, j'estime cela inacceptable et en tant que chercheur, je sais qu'il est possible de pratiquer autrement » précise-t-il.
L'année prochaine, la plate-forme se donne pour ambition, sinon d'encore s'élargir, en tout cas d'élargir le débat. Afin de préparer les conditions d'un large mouvement social nécessaire à toute avancée vers un enseignement plus juste. Elle se donne pour objectif de créer à cet égard les outils adéquats.
Les enfants ont tous droit à l’instruction
En réponse à une "Carte Blanche" publiée dans le Soir et écrite par Yves Herpoel et Marc Vandeburie, notre ami J.P. Kerckhofs s'est fendu d'une réponse que le grand quotidien vespéral bruxellois n'a pas cru devoir publier. Nous vous la livrons.
Interdiction d’un syndicat enseignant en Turquie
Le syndicat enseignant Egitim Sen risque d'être interdit en Turquie parce qu'il défend, dans ses statuts, le droit pour les jeunes Turcs de bénéficier d'un enseignement dans leur langue nationale (par exemple le Kurde).Voici (en anglais) le communiqué diffusé à ce sujet par le Parti du Travail de Turquie (s'il y a des bénévoles pour la traduction vers le français, qu'ils se fassent connaître).













