Un plan de réajustement structurel de l’éducation pour tous

Décrit comme « une unité du Bureau Régional pour l’Education de l’UNESCO à Dakar (BREDA) », née sous l'impulsion de ce dernier mais aussi « de la France », pour développer « une expertise en analyse sectorielle de l’éducation, au service des pays africains et de leurs partenaires », le Pôle de Dakar mène depuis 2001 une existence discrète mais efficace au service d'une certaine vision de la coopération et du développement. En effet, et contrairement à cette présentation sibylline qui en fait une simple excroissance organique de l'agence onusienne, c'est surtout à l'ombre de la coopération française que s'activent la douzaine de spécialistes, tous économistes de formation. Car non seulement c'est bien la France qui assure la quasi-intégralité des salaires et des frais de fonctionnement (une partie du financement provient de la Banque Mondiale), mais c'est également le ministère de tutelle qui décide seul des affectations, nominations, recrutements et, en dernière instance, de la signature de contrats avec des tiers (pays et partenaires). Evidemment, si celui qui paye l'orchestre n'est généralement pas indifférent au choix de la musique, l'argent n'explique pas forcément tout, et des liens opérationnels ou intellectuels pourraient éventuellement venir cimenter une vision partagée et des projets communs.

France : toujours la mobilisation

« A l’échelle du pays, ce sont des milliers d’enseignants et de parents qui continuent à se mobiliser pour l’Ecole. Partout le même message...

« Temps forts, temps morts, t’en crèves »

Depuis la cuisante défaite du mouvement de 2003 en France le paysage des luttes s'est transformé. Régulièrement, des appels sont lancés, qui à un rassemblement, qui à une action, qui à une journée de grève, dénommés « Temps Forts », malheureusement sans préalable et surtout sans continuité. Ce qui fait dire à de nombreux manifestants : « Temps Forts, Temps Morts, T'en Crèves ». Patrick Toro

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