Lecture : pour dépasser la querelle

Une querelle déchire l'école depuis des décennies : faut-il privilégier le signe ou le sens lors de l'apprentissage de la lecture ? Le ministre a tranché : tout enseignant devra privilégier le code graphémique et proscrire la globale ou la semi-globale, sous peine d'encourir les plus redoutables sanctions. Cette bulle papale aussi étonnante qu'impérieuse risque de brouiller encore un peu plus le problème de la lecture, corrélé à celui de l'échec, et de retarder la généralisation d'approches efficaces, en focalisant les regards sur un objet strictement polémique et non déterminant. Les adversaires ( ? !) ferraillent pour la conquête d'une place vide !

Contre toutes les formes de professionnalisation des études

La bourgeoisie cherche à exploiter l'angoisse que suscite le chômage de masse pour faire passer la professionnalisation de l'enseignement supérieur comme un processus qui s'impose naturellement et qui contribuera à faire baisser le chômage. Le patronat joue sur la peur et trouve des partenaires syndicaux pour relayer sa communication...

Enseignement public et gratuit, pour tous !

Le texte qui suit a été adopté à la suite d'un séminaire européen de partis communistes et ouvriers et de personnalités du monde de l'enseignement sur le thème: "La stratégie de Lisbonne et la restructuration des systèmes d'enseignement - Fronts de lutte  et la réponse du mouvement ouvrier et communiste"  (Athènes, 8 - 9 avril 2006). L'Aped a signé cet appel et invite à son tour les partis, les syndicats, les associations culturelles et sociales, les personnalités et militants issus du monde syndical, de l'enseignement, socio-culturel, à la signer.

Carte scolaire : un vrai choix de société

Depuis quelques semaines, le débat sur l'Ecole s'est centré, en France, sur la question de la carte scolaire. Même si la façon d'entrer dans ce débat a été souvent empreinte de démagogie politicienne, il se profile un vrai choix de société qu'il faut prendre au sérieux. Cette question suscite des inquiétudes chez les enseignants, les parents d'élèves les chefs d'établissements, les élus et les organisations syndicales. Elle fait réagir tous les acteurs de l'Ecole.

Mobilisation étudiante dans toute la Grèce

Plus de 167 facultés (universités et hautes-écoles) sont occupées par les étudiants dans toute la Grèce. Jour après jour, le nombre d'Assemblées Générales qui décident l'arrêt de toute activité académique augmente. La vague contestatrice avale des universités entières et cela à quelques jours du début de la session des examens.

Bologne : à quelle sauce serons-nous mangés ?

Depuis le démarrage du processus de Bologne, il y a plus de 5 ans déjà, on en parle à toutes les sauces. Mais souvent pour mieux cacher l'essence même du processus. Qu'en est-il finalement ? Nous tentons d'y répondre brièvement dans cet article[[Une analyse plus fouillée du processus se trouve dans l'Etude Marxiste n°56 disponible en ligne sur le site : www.marx.be]].

Le goût amer des réformes universitaires

Le 19 juin 1999, les ministres de l'enseignement supérieur de 29 pays européens, réunis à Bologne, s'engageaient dans un processus visant à créer un “espace européen d'enseignement supérieur”...

Séminaire communiste européen sur des questions d’éducation

Un séminaire européen de partis communistes et ouvriers ainsi que de personnalités du domaine de l'éducation, avec pour sujet “La stratégie de Lisbonne et la restructuration des systèmes d'éducation - Fronts de lutte et réponse du mouvement communiste et ouvrier” a eu lieu à Athènes les 8 et 9 avril 2006.

L’école primaire congolaise et la lutte contre l’analphabétisme

L'une des motivations de la proclamation, par les Nations Unies, de l'année internationale de l'alphabétisation (1990), était de pouvoir donner aux gouvernements membres de...

La réforme de l’enseignement supérieur et universitaire au Congo

L'histoire de l'enseignement supérieur et universitaire en République Démocratique du Congo est jalonnée par une série de réformes, dont la dernière en date est celle de 2003. Celle-ci a été initiée au sortir d'une des crises les plus graves de l'histoire du pays, « crise de légitimité, crise de souveraineté, crise identitaire, crise de gouvernance dont les effets dévastateurs se passent de tout commentaire (plus de trois millions de morts, destruction des infrastructures, criminalisation de l'armée, pillage des ressources nationales, faiblesse institutionnelle de l'État, paupérisation de la population...) » (Muhalangu, 2004, p. 5). Quelles sont les chances de réussite d'une réforme initiée dans ce contexte ? C'est la question qui nous préoccupe dans cet article.

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