Avis de (très) mauvais temps !

La grève et la manifestation du 5 mai avaient très largement dépassé les espérances des directions syndicales. Trêve de fin d’année et vacances bien méritées derrière nous, le constat reste le même : ça va mal, très mal, et la situation va encore s’aggraver. Faut-il nous y résigner ? Que non ! L’heure est (re)venue de nous mobiliser. Car nous pouvons changer le cours des choses.

La modularisation devient “Certification Par Unités” (CPU)

L’enseignement qualifiant en Communauté française de Belgique fait au moins l’unanimité sur un point : tout le monde s’en plaint. Le patronat estime que les jeunes qui en sortent n’ont pas le niveau d’employabilité requis. Les syndicats dénoncent les conditions de travail souvent pénibles du personnel enseignant dans ces filières. De nombreuses associations (dont l’Aped) regrettent les taux d’échecs élevés et, souvent, l’insuffisance de la formation. Les parents et leurs représentants confirment le constat, de même que le ministère de l’Education. Personne ne conteste dès lors la nécessité de changer l’enseignement qualifiant. C’est dans ce contexte que le gouvernement a décidé d’expérimenter la Certification Par Unités (CPU). Et ce dès septembre 2011...

La Plate-forme de Lutte contre l’Echec Scolaire et la CPU

L’Aped fait partie de la Plate-forme de Lutte contre l’Echec Scolaire, qui regroupe les syndicats enseignants et de nombreuses associations. Voici la position officielle de la Plate-forme à propos de la réforme CPU proposée.

Non au hold-up social !

Le jeudi 5 mai pourrait faire date dans l’histoire de l’enseignement en Communauté française de Belgique. Et dans l’histoire sociale tout court. Depuis 15 ans, on n’avait plus connu telle mobilisation. La grève, en Wallonie comme à Bruxelles, et la manifestation de Liège ont dépassé les espérances du front commun syndical. Au point de surprendre les médias… Quelles leçons peut-on en tirer ? Et quelles perspectives peut-on tracer pour la suite des événements ?

L’invité de « Matin Première »

Voor de eerste schooldag had de RTBF-radio dit jaar behalve onderwijsminister Marie-Dominique Simonet ook Nico Hirtt uitgenodigd voor “Matin Première”. De lezers van “De democratische school” kennen Nico Hirtt als auteur van menig dossier en van meerdere boeken over onderwijs. Hij schrijft ook regelmatig vrije tribunes in de (Franstalige) pers. Zo kwam hij de jongste tijd meermaals tussen in de polemieken rond het inschrijvingsbeleid in het Franstalig onderwijs

Droit à l’enseignement et liberté d’enseignement

Le vendredi 16 octobre, la ministre Marie-Dominique Simonet a réuni les représentants d'une vingtaine d'associations, syndicats, PO,... au Parlement de la Communauté française de Belgique en vue de confronter leurs points de vue concernant la problématique des inscriptions scolaires dans l'enseignement secondaire. Voici la contribution écrite remise à cette occasion par le représentant de l'Aped, Nico Hirtt. Celui-ci a également pu présenter ces propositions dans une brève allocution.

Trop dépensier, l’enseignement francophone ?

Certains experts, largement cités par les milieux gouvernementaux, affirment que l'enseignement francophone serait trop coûteux. En réalité, lorsqu'on compare les coûts par élève au Nord et au Sud de la Belgique, c'est en Communauté française que les dépenses sont, de loin, les plus faibles.

Mater dolorosa et Pinocchio

« Je ne demande pas aux syndicats de se réjouir, ni de cautionner les mesures d'économies. C'est au politique d'assumer. […] On est devant une crise, dont ils ne sont pas responsables, et moi non plus. » Ainsi parlait Marie-Dominique Simonet (1). Ne ratez désormais aucune de ses apparitions dans les médias et sachez apprécier le doux visage de Mater dolorosa qu’elle ne manquera pas de composer devant les caméras. Car telle sera sa ligne de défense.

Attention, fruits amers !

Autant l’annoncer d’entrée : nous n’aimons pas, mais alors pas du tout, la Déclaration de politique communautaire rédigée par le CDH, Ecolo et le PS. Nous y trouvons bien quelques intentions de nature à nous réjouir, mais aussi bien le lexique que le contenu du projet - et (peut-être surtout) ce qui ne s’y trouve pas -, nous font penser que les fruits de l’olivier seront amers. A mille lieues de nos désirs d’Ecole commune.

Note d’orientation de la commission Monard

Depuis avril 2008, un noyau d'une quinzaine de personnes, supporté par un groupe de réflexion et diverses séances d'audition a travaillé à un plan de réforme de l'enseignement secondaire, à la demande du ministre de l'enseignement Frank Vandenbroucke. La commission était présidée par Georges Monard, qui a été impliqué dans les réformes de l'enseignement durant vingt ans, d'abord au niveau fédéral, ensuite flamand et qui a été secrétaire général de l'administration de l'enseignement flamand durant quinze ans. Le 20 avril 2009 la proposition de la commission Monard a été publiée sous le titre « Qualité et chances pour chaque élève. Une vision sur la rénovation de l'enseignement secondaire »

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