Ségrégation scolaire : la faute au marché plus qu’au quartier

Les opposants aux politiques de régulation des inscriptions scolaire avancent généralement un argument massue : si l’on privilégie une école de proximité, alors les enfants de milieux populaires seront encore davantage confinés dans des écoles ghettos. Cet argument vole en éclats à la lecteur de l’étude intitulée « La ségrégation scolaire, reflet déformé de la ségrégation urbaine », que Bernard Delvaux et Zliz Serhadlioglu publient dans le numéro d’octobre des Cahiers du Girsef. Leur travail constitue d’ores et déjà une contribution scientifique essentielle à la lutte contre les effets néfastes des marchés scolaires.

Argumentaire détaillé de l’initiative citoyenne

Trouver une école relève parfois du parcours du combattant. Or, le droit fondamental à l’éducation n’est assuré que si chaque enfant, chaque jeune en...

Bruxelles: insurmontable problème ou incontournable solution ?

L’enseignement en Belgique est une compétence communautaire. Nous n’y sommes pas favorables pour de nombreuses raisons. Une d’entre elles est que cette communautarisation intervenue...

Principes généraux en vue d’un décret

Voici ci-dessous les principes généraux en vue d'un décret régulant les modalités d'inscription des élèves dans les écoles maternelles et primaires ainsi que pour...

Régionaliser l’enseignement ? Chiche !

Suite aux prises de position récentes de députés libéraux, puis socialistes, en faveur de la suppression de la FWB et donc notamment en faveur de la Régionalisation de l’enseignement, l’Aped (Appel Pour une Ecole Démocratique) tient à exprimer ce qui suit.

Une autre politique d’inscriptions scolaires est possible

Actuellement, en Belgique, l’inscription des élèves dans les écoles a pour point de départ l’action des parents : il leur revient de choisir un...

Bruxelles : les plus pauvres payeront le manque de places dans les écoles 

Les écoles bruxelloises fondamentales sont saturées. Le problème, particulièrement aigu en maternelle, se reportera bientôt en primaire puis en secondaire. Tout porte à croire qu’il va s’aggraver : les mesures adoptées ou envisagées jusqu’à présent sont insuffisantes. Ainsi, si on en croit le BSI[[L’enseignement à Bruxelles, une gestion de crise complexe, BSI, 29/8/13]], 42000 places sont à créer d’ici 2020[[9500 dans le maternel, 20 000 dans le primaire et 12 500 dans le secondaire]]. Le gouvernement de la Communauté Française crie victoire parce que de nombreuses écoles ont répondu au « plan d’urgence ». Celui-ci va sans doute permettre de rendre la rentrée 2014 relativement sereine en créant 3200 places. Autrement dit, on a évité la catastrophe pendant la campagne électorale. Mais après ?

Documents du colloque «Regards croisés Nord-Sud sur l’École en Belgique»

Ce samedi 10 novembre 2018, plus de cent personnes ont participé à Bruxelles au colloque bilingue «Regards croisés Nord-Sud sur l’École en Belgique» organisé...

Le ministre bruxellois Guy Vanhengel plaide pour une École normale bilingue

Le ministre bruxellois compétent en matière d'enseignement néerlandophone en Communauté flamande (VGC), Guy Vanhengel (Open Vld), a plaidé le 5 février en faveur d'un...

Réseaux scolaires et classes sociales

Le système scolaire belge est organisé en quasi-marché caractérisé par une liberté d’organisation pour les pouvoirs organisateurs, une liberté de choix d’écoles pour les...

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