Communiqué de presse : l’école démocratique s’éloigne encore un peu

Communiqué de presse de l'Aped, après lecture de la Déclaration de politique communautaire de la nouvelle majorité PS-MR-Ecolo L’Appel pour une école démocratique  (Aped) a...

ULB – Rencontres pour faire apprendre (2023-2024)

Le programme pour l'année académique 2023-2024 des "Rencontres pour faire apprendre", organisées par l'ULB, est connu. Six débats sont proposés, le samedi de 10h...

Le niveau baisse ? – Les grandes leçons de notre enquête

Ca y est ! Les résultats de notre grande enquête sur le "niveau" de l'enseignement et son évolution sont disponibles ! Pas moins de...

Revivez le colloque du 22 avril en vidéo

Le 22 avril, une centaine de personnes ont assisté au colloque organisé par l'Aped à Louvain, sur le thème de la ségrégation sociale dans...

C’est quoi une école démocratique ?

Ce samedi 19 octobre, l'Aped organisait ses traditionnelles "six heures pour l'école démocratique". Malgré la concurrence du super-salon (du commerce) de l'éducation à Namur, nous avons pu rassembler quelque 200 participants dans une douzaine d'ateliers bilingues, cinq promenades éducatives et un passionnant débat sur l'usage et le mésusage de l'outil informatique dans l'enseignement. Des comptes-rendus de ces réflexions seront publiés bientôt ici et dans notre revue. En attendant, nous reproduisons ci-dessous le texte du discours prononcé samedi par notre président, Jean-Pierre Kerckhofs. Nous profitons également de l'occasion pour exprimer nos remerciements à tous ceux — intervenants, militants, participants — qui ont fait de cette sixième édition des "6 heures" un nouveau succès.

Diaporamas des 6h pour une École démocratique

Le 16 novembre, l'Aped organisait ses traditionnelles « 6 heures pour une École démocratique ». Nous vous proposons ici, lorsqu'ils sont disponibles, les diaporamas...

Espagne : « Qualité », « équité », « responsabilité »…

Les données nullement encourageantes sur la qualité et les résultats du système éducatif espagnol, fournies par les récents rapports comme ceux de "Pisa 2003" et "l'Espagne dans l'Europe des 25" vont obligatoirement avoir une incidence sur le débat autour des nouvelles propositions du Ministère de l'Education. D'une part, elles contredisent le discours optimiste qui apparaît dès l'introduction du document ministériel, lorsqu'il prétend se situer dans la continuité des supposés succès des précédentes réformes, et limite sa propre portée, à des retouches mineures de la "populaire" LOCE, à la récupération de quelques références idéologiques de l'ancienne LOGSE et à l'inévitable adaptation que, soi disant, exigent les permanents changements économiques et sociaux. D'autre part, l'évocation des objectifs fixés par l' Union Européenne pour 2010 qui, était en principe, une simple justification à la nouvelle initiative de réforme, peut alors jouer un rôle plus déterminant dans la dernière articulation des propositions. Si l'on doit reconnaître que les résultats n'étaient pas aussi bons qu'on le prétendait, s'il en résulte que les écarts avec les pays leader au lieu de se réduire augmentaient, il paraît évident, qu'au delà du "libre" débat national, les mesures finalement adoptées prennent plus en compte les conseils des institutions internationales qui, en définitive, fixent les véritables orientations. On ne doit cependant pas se faire trop d'illusions, ni sur le caractère de cette intervention et ce contrôle externe, ni sur le sens que peuvent prendre les pressions afin d'obtenir un certain consensus entre gouvernement et opposition quant aux lignes fondamentales de l'action à mener.

Un tout autre regard sur les alternatives

Le samedi 12 décembre, à Liège, aura lieu la nouvelle assemblée de Tout Autre Chose ainsi qu’une grande fête pour le premier anniversaire du mouvement.

L’école en péril

Les acquis de trente années de démocratisation de l'enseignement en Belgique sont mis en péril par la succession de réformes et de mesures d'austérité : diminution de l'emploi et de l'encadrement, autonomie administrative et financière, fusions d'écoles, suppression d'orientations et d'options, numerus clausus dans l'enseignement supérieur, renforcement de la sélection sous prétexte de lutte contre l'échec scolaire, partenariat avec les entreprises privées dans l'enseignement technique et professionnel. Ces réformes ne sont pas seulement d'inspiration budgétaire. On ne saurait davantage incriminer une prétendue incapacité générale de la classe politique. D'Onkelinx à Van den Bossche, on retrouve une même politique éducative, claire et cohérente, une volonté délibérée d'enterrer le processus de démocratisation de l'enseignement. Aujourd'hui, promouvoir l'école démocratique, c'est choisir une société dont les priorités ne soient pas dictées par les intérêts économiques d'une minorité, mais par le souci du bien être et de l'émancipation sociale, politique et culturelle de tous.

Première « journée des membres »: une rencontre fructueuse entre les régionales de l’Aped

L’Aped soufflera bientôt ses 20 bougies mais le mouvement n’en est pas moins actif pour autant. Le dernier rassemblement en date nous le rappelle. Ce samedi 15 novembre, une cinquantaine de membres se sont réunis à Forest pour discuter des stratégies d’action à adopter pour rendre le travail de l’Aped encore plus accessible, plus visible et plus efficace. Un nouveau type de rencontre, chaînon jusqu’ici manquant entre les réunions restreintes du bureau, du conseil général et des régionales… et les grands rendez-vous comme nos traditionnelles « 6 heures pour l’école démocratique ».

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