Décret Inscription : l’Ufapec ménage la chèvre et le chou

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    L’Union francophone des associations de parents de l’enseignement catholique (Ufapec) exprime sa ferme opposition à toute «abrogation pure et simple» du décret Inscription. L’association estime qu’il faut préserver un décret qui a eu au moins le mérite d’offrir de la clarté. Son abrogation « reviendrait à revenir aux travers du passé, quand certains parents usaient de passe-droits ou inscrivaient leur progéniture plusieurs années à l’avance parfois pour s’assurer une place » a déclaré à la RTBF Bernard Hubien, porte-parole de l’Ufapec. Une position similaire a été défendue à la RTBF par Etienne Michel, directeur général du Secrétariat général de l’enseignement catholique (SeGEC).

    Ainsi l’enseignement catholique se poserait désormais en défenseur du décret inscription ? Oui, mais seulement d’un décret qui assure « l’égalité dans la liberté de choix », pas d’un décret qui organiserait la mixité et l’équité. L’Ufapec demande d’ailleurs de réviser le décret Inscription afin de « donner un poids prépondérant au choix pédagogique posé par les parents ». Ceci va clairement dans le sens d’une libéralisation des procédures d’inscription et non d’une régulation plus précoce et génératrice d’équité, ainsi que le réclament diverses associations comme l’Aped et Infor-Jeunes.

    Nico Hirtt est physicien de formation et a fait carrière comme professeur de mathématique et de physique. En 1995, il fut l'un des fondateurs de l'Aped, il a aussi été rédacteur en chef de la revue trimestrielle L'école démocratique. Il est actuellement chargé d'étude pour l'Aped. Il est l'auteur de nombreux articles et ouvrages sur l'école.