La Ligue des Familles dénonce le coût de l’école

La Ligue des familles publie dans le Ligueur son enquête sur les frais de la scolarité à charge des parents. Le constat est sans...

Eloge statistique des petites classes

Les lecteurs de l’Ecole démocratique connaissent bien l’étude américaine STAR, sur l’impact pédagogique du nombre d’élèves par classe dans les premières années de scolarité. Trois chercheurs suédois, Peter Fredriksson, Björn Öckert et Hessel Oosterbeek viennent à leur tour de publier une étude particulièrement intéressante concernant l’effet de la taille des classes dans les trois dernières années de l’enseignement primaire (4e, 5e et 6e année d’enseignement obligatoire en Suède). Cette étude démontre que cet effet est important et durable puisqu’ils ont même pu en mesurer les conséquences sur les salaires des ex-élèves, à l’âge de 27-42 ans.

La taille des classes est bel et bien un facteur de réussite !

S’il est vrai que le nombre d’élèves par classe n’est pas le seul élément, ni même sans doute le plus important, dans la détermination de l’efficacité et de l’équité de notre système scolaire, on ne peut pourtant laisser M. Martin François affirmer (dans la rubrique «Opinions» de La Libre Belgique du 2 janvier 2012), que «l’impact d’un petit nombre d’élèves est faible» et que «les scientifiques montrent que la diminution du nombre d’élèves dans la classe est préjudiciable aux enfants issus de milieux défavorisés». Car, en vérité, la recherche scientifique a désormais pu établir sans le moindre doute l’impact positif d’une réduction des effectifs scolaires, au moins dans les premières années d’enseignement, et particulièrement pour les enfants des milieux populaires.

Les conséquences néfastes de la communautarisation de l’enseignement en Belgique

Depuis 1989, les trois Communautés (flamande, française et allemande) de Belgique sont compétentes en matière d’enseignement. La communautarisation de ce dernier constituait le menu...

Election du 13 juin : rien à voir avec l’enseignement ?

Dans tout pays qui se respecte, y compris ceux qui sont organisés sur une base fédérale, il existe, au sein du gouvernement central, un ministre national de l'Education. C'est le cas, même dans des pays où les régions jouissent pourtant d'une grande autonomie en la matière, comme en Espagne, en Allemagne ou aux Etats-Unis…Dans tous les Etats qui se veulent démocratiques, les citoyens ont donc l'occasion, au moment des élections, de se prononcer collectivement sur la politique éducative de leur pays. Même si, par la suite, la mise en oeuvre détaillée de cette politique sera laissée aux soins d'autorités régionales.

Ça fait vingt ans que l’école se serre la ceinture

Les enseignants devraient «faire des efforts comme tout le monde» nous dit-on. Il n'est donc pas inutile de rappeler que le secteur éducatif subit depuis vingt ans une austérité permanente. Découvrez un graphique révélateur : à télécharger et à diffuser !

Discrimination positive

C’est à la charnière des années 60 et 70 que naît l’idée d’instaurer une « discrimination positive » dans l’enseignement. De nombreux travaux, dont ceux de...

10. Refinancer l’école à hauteur de 7% du PIB

- Notre enseignement n'est-il pas déjà l'un des plus coûteux au monde ? - Mais les dépenses d'éducation n'ont-elles pas continué d'augmenter ces dernières années...

5. Un encadrement suffisant pour zéro décrochage

- 15 par classe, est-ce le seul moyen pour que la classe progresse ensemble ? - Ne faut-il pas un accueil et une formation spéciale...

Vraiment trop d’argent ?

Dans un document récent (1), Robert Deschamps estime que la Communauté Française de Belgique dépense beaucoup d'argent pour son enseignement. Les mauvais résultats de notre enseignement mis en évidence dans les études internationales (2) ne pourraient donc en aucun cas s'expliquer par le facteur financier.

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